samedi 30 août 2008

Bienvenue Pauline !


Je suis tonton depuis jeudi !

Ma nièce nous a rejoint à 23h46 !
Elle pèse 3.5 kg et mesure 51 cm.

Elle est en pleine forme et la maman, comme de juste, un peu fatiguée, se porte bien aussi !
Le papa, mon petit frère, est aux anges, avec les yeux un peu tirés, mais bon...

Un gros gros gros bisous à tous les trois !


vendredi 29 août 2008

Italie, 12 points

Tous les ans, généralement au mois de mai, a lieu une grand messe suivie par des millions de téléspectateurs à travers le monde.
20, 25 puis, à la chute du Mur de Berlin, 40 et maintenant 44 pays s'affrontent pacifiquement pour tenter d'établir quelle est la chanson européenne de l'année !
Le Concours Eurovision de la Chanson !
Si kitch dans les années 70-80 et (re)devenu si tendance en ce XXIème siècle !

J'ai toujours adoré ce show et garde une certaine nostalgie de l'époque où les différents concurrents devaient s'exprimer dans leur langue nationale.
Hélas, l'anglais a, là aussi, pris le dessus...

D'ailleurs cette tendance à l'anglomanie a sans doute poussé un des pays fondateurs du Concours à le quitter en 1997.

L'Italie a jeté l'éponge après 6 victoires consécutives de chansons interprétées dans la langue des Beatles.

De mon point de vue, l'Italie a été le pays qui a fait le plus d'effort pour présenter des oeuvres de qualité aux suffrages européens.

En voici quelques exemples :

1974 : "Si" par la superbe Gigliola Cinquetti



1987 : "Gente di Mare" par Umberto Tozzi et Raf



1997 : "Fiumi di parole" par Jalisse



Et enfin, ce qui est pour moi une des 3 plus belles chansons de l'histoire de ce Concours :

1984 : " I Treni di Tozeur" par Alice et Franco Battiato



On reviendra sur d'autres épisodes de cette saga demi-centenaire...

jeudi 28 août 2008

Jazz : 1994 - 2007

Une vie de Chien !

A la fin de l'été 94, j'ai confié à mon ami Jean-Marc que j'aimerai bien avoir un petit chien.
Un petit toutou, un peu comme sa Cassandre, un adorable caniche abricot nain, si douce et si docile !
Et le 26 septembre, il me téléphone du travail :
"Tu as toujours envie d'un chien ?"
"Oui, pourquoi ?"
"La chienne de ma collègue a fait 4 petits la nuit dernière ! C'est une caniche naine, mais elle a fauté avec un batard marron ! Toutefois, les chiots sont tous noirs : 3 mâles et une femelle !"
"Ok, je prends la femelle !"

Deux mois plus tard, les bébés tout juste sevrés sont distribués aux heureux "parents" : je n'ai retenu que le fait que deux des frères sont prénommés "Réglisse" et nous voilà repartis avec la petite Jazz.
Une petite boule de poils, frisée et toute douce qui tremble de tout son corps dans mes mains !
Le voyage sera un véritable supplice pour la pauvre bête ! Elle va geindre pendant tout le parcours et finira même par vômir sur mes genoux !

Enfin rendus à Meaux, direction le vétérinaire : vaccination, carnet de santé; La collègue de Jean-Marc a déjà fait procéder aux premiers examens post nataux : mon bébé est en bonne santé !
Un petit détour par mon travail pour montrer l'enfant aux collègues et c'est la maison !

Surprise : elle semble déjà chez elle ! Elle renifle son panier, sa gamelle, ses jouets ! C'est bon, l'endroit lui convient. Elle est désormais rassurée !

Un animal chez soi, ça vous change la vie !
Vous avez quelqu'un qui dépend de vous désormais, dont il faut s'occuper, le sortir, le nourrir, le soigner...
Mais aussi quelqu'un qui vous regarde avec tendresse, qui vous écoute (je veux dire qui vous porte attention, parce que ma Jazz, c'était plutôt le genre cabocharde, sauf dans la rue où elle était d'une parfaite obéissance), qui communique par mille mimiques et attitudes qu'on décrypte avec le temps !
Jalouse aussi : des gens parfois, (surtout des compagnons de passage, les réguliers étaient vite adoptés) mais surtout des autres canidés ! Une vrai terreur de 4.5 kg et d'à peine 30 cm de haut!!!N'hésitant jamais à donner de la voix envers 10 fois plus gros qu'elle !

Et qui adore jouer !
Peut on imaginer une femme de 75 ans courrir après une balle comme ma chienne le faisait encore à presque 13 ans (conversion des années canines approximatives...) ? La ramasser entre ses dents et la déposer à vos pieds, gluante de bâve pour que vous la relanciez une 100ème fois ?

Ah, qui n'a pas expérimenté un réveil par un petit chien qui a fait sa grosse commission sur votre descente de lit, a consciencieusement marché dedans à plusieurs reprises, est grimpée sur le lit et vous tartine le visage d'excréments encore frais de ses petites pattes, n' a rien connu !

La joie des retrouvailles, quand au retour des vacances, après un séjour chez Mammy (ma mère) elle me faisait la fête ! D'accord tous le chiens font la fête, même quand vous remontez de vider la poubelle ou d'aller chercher le courrier ! Mais quand même, ça fait chaud au coeur !On a l'impression de compter pour au moins un être sur cette Terre !

Avec l'âge, les poils marrons hérités de son père ont refait surface sur les pattes et la tête !
Elle n'avait pas les pattes fines des caniches : Jazz, elle, elle avait des pieds ! L'extrémité de ses membres était recourbée et faisait penser à des pieds !

Certes, j'ai apprécié modérement les incontinences sur le canapé ou sur le lit, quand pris par l'ordinateur, je ne la sortais pas assez tôt mais bon...

Quand ce vendredi de juillet 2007, je suis rentré, elle n'était pas derrière la porte comme d'habitude!
J'ai fait deux pas dans l'entrée et je l'ai vu, étendue, raide, au coin du meuble à cd...

J'aime à penser qu'elle a eu une crise cardiaque, qu'elle est partie comme ça, d'un coup, sans souffrir...pour me consoler de n'avoir pas été là peut être, mais qu'aurais-je pu faire ?

Ca fait un an maintenant qu'elle n'est plus là !
Quand je suis revenu de l'hôpital en octobre dernier, je n'ai pas réalisé tout de suite qu'il manquait quelqu'un dans la maison...C'est un peu plus tard que je me suis surpris parfois, à me tourner vers le canapé, comme pour lui demander si elle voulait sortir...
Les promenades dans le Jardin des Trinitaires ou au bord de la Marne ne sont plus les mêmes maintenant et les voisins avec qui j'avais pris l'habitude de bavarder lors de nos sorties, quand eux aussi promenaient leur compagnon à 4 pattes, je ne les vois plus que rarement, par hasard...

Je n'ai pas envie de prendre un autre chien comme on m'en presse parfois.
J'en voulais un, je l'ai eu ! Ca ne se remplace pas, tout comme un enfant ou un amour...

Dilbert ou La Vie de Bureau

On connait le principe de Peter dans le monde du travail : tout promu atteint un jour ou l'autre son niveau d'incompétence !

Connaissez vous le principe de Dilbert ?

Selon son créateur, Scott Adams, fort lui même de 15 années passées comme ingénieur dans une compagnie de matériel informatique - vous savez, son nom s'écrit en trois lettres, BMI je crois, ou quelque chose dans ce genre...- il a conclu un jour que ce n'est pas la promotion qui génére l'incompétence mais le degré d'incompétence qui détermine le niveau hiérarchique auquel vous pouvez prétendre ! C'est en fonction de celà que l'on est promu !

Et combien de fois ne l'avons nous pas constater : un commercial nul, le voilà catapulté à une position d'encadrement; un directeur d'agence insuffisant, il fera merveille au marketing, au développement des produits ou mieux, véritable bâton de maréchal des incompétants : les ressources humaines !

Dans la bande déssinée créee par Scott Adams, on suit les aventures de Dilbert, un ingénieur consciencieux mais sans charisme. Il est doté d'un petit chien teigneux, Dogbert, qui ne rêve que de devenir le maître du monde, en tout cas de s'enrichir aux dépents des gogos !
On fréquente aussi ses collègues, Alice, une jeune femme acharnée de travail mais sans imagination; Wally, le tire-au-flanc patenté; Asok, le jeune stagiaire indien, naïf et de bonne volonté; Catbert, l'épouvantable DRH sadique et enfin, le Boss, au crâne agrémenté de deux cornes de cheveux dressés et dont la nullité n'a d'égale que son auto-satisfaction.




La charge d'Adams ne se limite pas à caticaturer la vie de bureau et l'organisation stalinienne de la hiérarchie - savoir faire passer les messages mêmes les plus absurdes en ayant toujours soin de déléguer suffisament pour avoir à chaque fois un bouc émissaire en cas d'échec et faire comprendre au personnel que son sort pourait être pire et que de toute façon son salaire n'est en aucune façon lié à son niveau d'implication ou d'initiative- il griffe aussi la société américaine dans son ensemble et les rapports humains, tous pays confondus ! Et certains jours, ça saigne...!


Vous devinez de quel ordinateur je dévore ces vignettes chaque jour... ? Du bureau, bien sûr !

(désolé pour le non anglophones, je n'ai pas trouvé de traduction convenable...)

mercredi 27 août 2008

Souvenir slovène

L'an dernier, à la même époque, je partais pour l'Hôtel Dieu en ambulance pour soigner une vilaine pneumopathie qui résistait aux médecins de l'Hôpital de Meaux depuis un mois...

Quel rapport avec le titre du post direz vous ?
C'est que la maladie est entrée dans sa phase aigüe au retour de mes vacances en Slovénie !
Inutile de dire que l'infection a quelque peu perturbé - c'est dire le moins- mon séjour là bas !

Pourtant...c'est une si jolie ville Bled !
Enroulée à l'extrémité d'un lac en forme de goutte, son château médiéval perché sur une falaise de calcaire recouverte de conifères qui se reflètent dans l'eau... Et au centre, un adorable ilot, flanqué d'une petite chapelle ! Et pour s'y rendre, de longs bateaux de bois, mus à la force des bras par des slovènes musclés façon gondolier !

Ce qui a frappé le touriste francilien que j'étais, c'est le calme des parcs et jardins et même la plage artificielle qui longe une partie du lac semble respecter ce besoin de silence : on dirait que les gens se baignent à plongeon feutré...Pas de cris, de hurlements, mais des rires et des jeux bon enfants !

Je me suis offert aussi un court périple dans la capitale, Ljubljana : la vielle ville est un bijou d'architecture austro-vénitienne, avec ses couleurs sucrées et ses façades de théâtre !

Et que dire de l'hallucinant portail de la Cathédrale Saint Nicolas, passage obligé pour le touriste qui se respecte :
Le charme de la Slovénie ne se limite pas à sa capitale ou à cette paisible station balnéaire !
Les petits villages et un délicieux parc naturel, pourvoyeur opportun de fraîcheur, dans les environs immédiats de Bled en sont les témoins :

C'est dans ce cadre paradisiaque que les signes de la maladie se sont faits plus violents et handicapants mais la beauté des lieux, la poésie et la douceur de vivre qui s'en dégagent ne font naître en moi qu' une pensée : quand est ce que j'y retourne ?

mardi 26 août 2008

Mozart, l'opéra rock ????!

Dans les rues de Paris on commence à voir des affiches pour un spectacle qui s'intitule "Mozart, l'Opéra Rock". Ouverture en septembre 2009 ! Il n'est jamais trop tôt pour allécher le gogo, euh je veux dire le challant !
Distribué par Virgin et co-produit par M6, ce show musical se veut -si on en croit la page du site officiel (http://www.mozartoperarock-leforum.com/forum.htm)- une mise en scène de la vie du génial autrichien !

Bon, moi je veux bien, mais un spectacle produit et initié par Dove Attia and Co, a priori, ça me laisse, comment dire, dubitatif !
D'autant que la production ne veut rien dire des auteurs et compositeurs ! Pour ménager la surprise !!!!
Il ne manquerait plus que le "plus-grand-chorégraphe-français-du-monde-de-la-télé", le sieur Kamel O. ne soit de la partie...
Entendons nous bien, ce n'est pas que je n'aime pas les compositions de ce monsieur, c'est plutôt que pour mon goût, elles sont à la danse ce que la gélatine est à la pâtisserie, un truc translucide et flasque, joli à regarder mais insipide !De l' esbroufe et du vent, aussi vides que le tonneau des Danaïdes après les heures de remplissage que constituent les répétitions...

Mais revenons à Wolfgang !

Qu'on ne prenne pas ses oeuvres pour illustrer sa vie, d'accord ! On peut rendre hommage aux génies en faisant montre de créativité ! Et du Rock, pourquoi pas ? Mozart aurait certainement été un rocker s'il avait vécu au XXème siècle ! Ou un rappeur de nos jours :-( !

Ce qui me gène dans cette affaire c'est que des gens mettent en place une nouvelle machine à fric (avec 36 versions programmées de la BO, 42 éditions différentes du DVD du spectacle, pour vider les portefeuilles des gamines pré-pubères qui ne vont pas manquer de s' époumonner devant les prestations forcément "trop géniales" des gugusses qui vont incarner (?) les personnages sur scéne...) et pour soutenir quelle idée, quelle analyse de la vie de Mozart ? Silence radio sur ce sujet ! Là, n'est en effet pas la question !

Si je m'indigne, c'est que je suis un fan de comédie musicale et qu'il existe déjà un "Mozart, das musical" !

Composé par Sylvester Levay sur un livret et des textes de Michaël Kuntze, ce spectacle propose, sur de la musique pop-rock, une vision très personnelle du compositeur salzbourgeois.

On y voit en effet un Mozart jeune homme, Wolfgang, bruler sa vie alors qu'il est suivi comme une ombre par un enfant, Amadée, incarnation de son génie qui compose pour lui et pour sa gloire et lui pompe son énergie vitale.
Dans la scéne finale, il ira jusqu'à tremper sa plume dans les veines de Wolfgang pour finir le Requiem avec son sang ! Ce n'est pas Salieri ou un quelconque Prince-Evêque qui tue Mozart, c'est lui même, c'est son génie qui le consume d'avoir été trop malmené par une existence de débauche et de plaisirs !

C'est une vision personnelle des auteurs et comme telle discutable à l'infini, mais elle a le mérite de la créativité, de l'ingéniosité et de l'audace.

Prions les dieux du spectacle pour que Dove Attia soit touché par la grâce et nous propose quelque chose d'aussi inventif...

lundi 25 août 2008

Bonjour

On entend dire depuis toujours que la curiosité est un vilain défaut !
Et c'est vrai que ce n'est pas bien d' épier son prochain, de guetter ses allées et venues ou de tenter d'intercepter des documents ou des discussions qui ne vous concernent pas...A la rigueur, par intérêt, ça peut se défendre ! non je rigole ! c'est pas bien, c'est tout!
Bon, mais sans curiosité, il faut reconnaitre que l'humanité ne serait pas aller bien loin dans l'évolution !
Sans elle, pas de recherche, pas de sciences, d'inventions, pas de création artistique, pas d'innovation d'aucune sorte...l'imagination en cale sèche !
La curiosité, après tout, c'est peut être bien un autre nom de la vie !

Je ne suis pas une encyclopédie vivante, mais je pense avoir l'esprit ouvert sur un grand nombre de sujets et je ne demande qu'à élargir sans cesse les champs de mes connaissances.
Même à mon âge avancé !

Je vais essayer de vous faire partager mes centres d'intérêt, mes passions(artistiques, je ne vais pas étaler ma vie privée...j'en vois des qui sont déçus, tant pis ! on en discutera en direct si affinités...), mes envies (j'en ai encore après un demi siècle sur Terre ;-) ), mais aussi mes avis (parfois péremptoires) mes critiques et mes enthousiasmes comme mes colères !
Les commentaires ne seront pas seulement bien venus, ils sont indispensables !
J'adore discuter pour le plaisir, adopter des points de vue différents et parfois incohérents les uns avec les autres, rien que pour le plaisir d'enrichir ma façon de penser et apprendre des autres.

Comme le blogue (orthographe québécoise) s'appelle "Une curiosité de qualité" on tentera de rester dans le bon goût et le ton policé...sinon "Au Goulp !" comme disait le chef Shadok !

Bon, c'est assez pour une intro...
A très vite, comme on dit à la télé !