mercredi 22 octobre 2008

6151 Richmond Street

Vous connaissez cette maison ?

Nous sommes à Miami, Florida, USA.

Dans cette maison vivent les "Golden Girls".

Quatre femmes : Blanche Devereaux, la propriétaire, assistante au musée municipal, ses deux colocataires Dorothy Zbornak, professeur remplaçante et Rose Nylund, conseillère au Centre d'Entraide Sociale. Sophia Petrillo, la mère de Dorothy les a rejoint après l'incendie de la maison de retraite où elle vivait.
Si Blanche et Rose sont veuves, Dorothy, elle, est divorcée de Stan Zbornak, un "touche-à-tout-bon-à-rien" de génie pour se mettre dans des situations impossibles.

Ces femmes viennent d'horizon on ne peut plus differents :
Blanche est l'héritière d'une riche famille du Sud.
Dorothy, fille de modestes immigrés italiens a grandi à Brooklyn.
Rose, pour sa part, a été élevée dans une ferme du Minnesota, à Saint Olav, petit morceau de Norvège posé là, neige et glace incluses!
Quant à Sophia, elle parle avec ferveur et émotion de sa Sicile natale même si elle a passé de nombreuses années à New York.

Mais, regardez, les voici :Au premier plan, Dorothy; à gauche de la photo, Sophia, sa mère; à droite, Blanche et au fond, Rose.

Pourquoi vivent elles ensemble ? pour des questions de "pouvoir d'achat" comme on dit aujour d'hui et pour ne pas vieillir seules...Elles sont devenues, au fil des années, les meilleures amies du monde !

C'est Susan Harris qui a eu l'idée de nous conter leur histoire.
La narration en a débutée sur NBC le 14 septembre 1985 et s'est terminée, le 14 septembre 1992 !
Soit 180 chapitres!

Quelle histoire ?
Oh, une histoire simple : la vie !
Celle de tous les jours, avec ses joies, ses peines, ses problèmes, ses petits plaisirs, ses inquiétudes face à la maladie, au temps qui passe, à l'argent si difficile à trouver,le travail, les voisins... la vie, l'amour, l'amitié...les hommes, les femmes, les enfants...la vie je vous dis !
Tenez, en voilà un moment :


Bon, d'accord, c'est un exemple un peu spécial : ce n'est pas tous les jours aussi...surréaliste ! A la réflexion,si ! Les histoires de Rose ont toujours trait à Saint Olav et sont toutes de cet acabi !

Spéciales aussi, les anecdotes de Sophia, sensées apporter réconfort ou éclairage aux situations les plus perturbantes que rencontrent les trois "filles":



De nombreux thèmes de la vie quotidienne ordinaire ont été abordés pour la première fois dans une série américaine : l'euthanasie, la maladie d'Alzheimer, la pauvreté, les immigrés, l'homosexualité, les relations interraciales de façon politiquement incorrecte (les noirs réticents à un mariage mixte), le harcèlement sexuel, l'éducation, le Sida, les filles mères, l'insémination artificielle et la conception médicalement assistée, la vie amoureuse des personnes agées...sans jamais être moralisateurs ou bien pensants au sens traditionnel.

La vie de ces trois quinquagénaires et de "leur" mère a conquis une grande partie de la planète : traduite ou soustitrée en espagnol, italien, néerlandais, français, allemand et autres idiomes scandinaves, japonais ou encore coréen, leurs réparties, pétries d'humour et de sensibilité sont dues au talent de Paul Younger Witt, Mark Sotkin, Tony Thomas et bien sûr de leur créatrice, Susan Harris.
Le principal réalisateur, qualifié parfois de "cinquième Golden Girl", Terry Hughes y a sa part également.



Je ne vous cacherai pas plus longtemps que ce sont des personnages de fiction ! Eh oui !
Et les actrices ne sont pas pour rien dans le succès planétaire de cette série !



Béatrice Arthur, star de Broadway - théatre et musical confondus : "Mame" entre autre succès - incarne la stricte Dorothy, rigoureuse et sage, à la vie sociale si réduite...
Estelle Getty, récement disparue, joue le rôle de sa mère, Sophia, alors qu'elle est plus jeune que Béa de 3 mois...On a put l'applaudir dans quelques films, comme "Arrete ou ma mère va tirer" avec Sylvester Stallone...
Betty White, la naïve Rose, est une comédienne de séries télé confirmée quant elle est contactée pour incarner...Blanche ! Mais, lassé des rôles "sexy", elle préfère la pure et simple enfant du Minnesota !
Rue McClanahan a quasiment commencé sa carrière avec ce rôle : depuis, on l'a vu dans des films comme "Starship Trooper" ou un épisode de "Columbo"...C'est la plus jeune des quatre.
Comme son personnage !



Cet engouement s'explique par des considérations très simples et évidentes :
l'humour n'est pas une question de génération mais d'intelligence du coeur !
l'amitié, la vraie, c'est celle qui vous réconforte, vous console, qui vous aide dans les moments difficiles, qui vous donne son avis sans complaisance mais qui ne vous juge pas !

Rien à voir avec l'agréssivité arrogante dont on nous repait aujourd'hui dans les sitcoms où les amis sont des traitres, des délateurs ou des complices et où la cruauté tient lieu de franchise !

C'est pourquoi, les "Golden Girls" sont immortelles au contraire des séries contemporaines, soit disant modernes, vouées à devenir ringardes car leur prétention les coule dans le marbre de leur époque !

Et comme toujours, tout finit par des chansons :

Paroles de Dorothy Zbornak, musique de Rose Nylund : "Miami, you've got style"

mardi 21 octobre 2008

Futuroscope

Le Futuroscope est un parc à thèmes, sis près de Poitiers, à Chasseneuil du Poitou précisément, bâti autour des technologies du futur dans le domaine de la communication et des médias en particuliers.

C'est en 1984 que René Monory, alors président de la région Poitou Charentes, a posé la première pierre du premier bâtiment.

En mai 1987, le parc ouvre ses portes au public.


Des nombreuses attractions construites à partir des images virtuelles, de simulations diverses, d'automates innovants et de cinéma en relief vont contribuer à rendre le concept populaire.

Toutefois, une gestion un peu laxiste (c'est un établissement public à ses débuts), un manque de renouvellement des installations et une desserte limitée en termes de transports pour se rendre sur le site, mèneront le parc au bord du gouffre financier et du dépôt de bilan.

L'entrée de capitaux privés, une gare TGV, une mise à disposition des infrastructures élargie (palais des congrès, centres de recherches universitaires ou autres), en dépit d'un désengagement de la région pour des raisons purement idéologiques et doctrinaires, ont ramené le Futuroscope dans des eaux plus sereines financièrement.

Des attractions nouvelles ont été ouvertes au public et rencontrent un succès certain.
La décoration du Parc est aussi basée sur les innovations technologiques et des animations musicales et pyrotechniques agrémentent le séjour des touristes...

jeudi 16 octobre 2008

Sunday in the Park with George

Il est de bon ton de prétendre que les seules vraies oeuvres culturelles sont européennes et que les américains des Etats Unis ne sont aptes qu'à produire des spectacles de pur divertissement !

Pourtant, il existe, dans le domaine du théâtre musical, d'authentiques créations majeures issues du cerveau de réels génies étatsuniens...

Stephen Sondheim est l'un de ces compositeurs d'exception.
Né en 1930, il a commencé sa carrière en collaborant avec Léonard Bernstein, entre autre sur le livret de "West Side Story", puis il s'est lancé dans la composition au début des années 60.

Plusieurs chansons extraites de ses "musicals" sont devenus des standards du répertoire américain : "Send in the clowns", "Being Alive", "Not a day goes by", "Unworthy of your love", "Pretty women", "In Buddy's eyes" et d'autres encore...

Son chef d'oeuvre, "Sunday in the Park with George" a été écrit en 1986, après l'échec cuisant d'une autre composition ambitieuse, "Merrily we roll along", à la suite duquel, Sondheim envisagea même d'abandonner le monde du spectacle !

Il se remit en selle pour produire une pièce autour du peintre français Georges Seurat, inventeur du pointillisme.
Hormis son impact artistique, on ne sait rien de Seurat, si ce n'est qu'il mourut brutalement à 32 ans; mais quasiment rien de sa vie privée ni de sa vie sociale en dehors de la peinture...

Sondheim et son complice de l'époque, le grand librettiste et metteur en scène James Lapine, entreprirent de combler ce vide.

Ils imaginèrent une romance entre le peintre et un de ses modèles, Dorothy (Dot, comme le point en anglais...), romance qui tourne court car Georges n'a d'autre centre d'intérêt dans la vie que son art et il délaisse la jeune femme amoureuse de lui. Tant et si bien qu'elle finit, pourtant enceinte de ses oeuvres, par lui préférer un artisan boulanger qui part s'installer aux Etats Unis, le laissant terminer sa toile maitresse "Un Dimanche Après-midi sur l'Ile de la Grande Jatte".

Cent ans plus tard, la fille de Dot, nonagénaire, accompagne son petit fils George pour le vernissage d'une exposition consacrée à Seurat et au cours de laquelle, le jeune homme dévoile sa nouvelle création abstraite.
Désabusé par la vie artistique américaine, superficielle et commerciale, George décide, à la mort de sa grand-mère, de venir en pèlerinage à Paris, sur l'ile de la Grande Jatte.
Tout a changé bien sûr, mais le fantôme de Dot l'accueille et lui redonne gout à la création en l'invitant à poursuivre sa route, selon son inspiration, en suivant ses sentiments et non pas en cherchant à faire "original"à tout prix...

Réflexion profonde et intense sur ce qu'est la création artistique, le rôle social de l'artiste et expression sensible de sa solitude essentielle et nécessaire, "Sunday" repose sur une partition "pointilliste", subtile et originale mais pourtant "chantable" par tout un chacun et des textes pleins de poésie et d'humour !

C'est sans doute cela la marque du génie : rendre accessible l'ineffable, faire toucher du doigt, et du coeur, les éblouissements de l'âme...

Une mise en scène de grande classe qui joue des décors comme des pièces de puzzle que l'on combine pour recréer la peinture de Seurat ou la Grande Jatte de jadis, et des interprètes de légende que survolent le grandiose Mandy Patinkin (acteur de théâtre et de séries tv - "Dead like me" et "Criminal minds") dans les rôles de George(s) et l'éblouissante Bernadette Peters, une des plus grandes chanteuses que la Terre ait porté, dans la peau de Dot et de la grand-mère, complètent la liste des raisons de sanctifier ce "musical"!

Fait assez rare, "Sunday in the Park with George" a reçu le prix Pulitzer en 1986.




Un Dimanche à la Campagne

C'est mon autre film préféré !

Le chef d'oeuvre, pour moi, de Bertrand Tavernier.

Réalisé en 1986, il raconte l'histoire simple de Monsieur Ladmiral(Louis Ducreux), artiste peintre reconnu, qui reçoit dans sa vaste demeure, avec parc arboré et étang, son fils de la ville(Michel Aumont), flanqué de sa femme (Geneviève Mnich) et de leurs deux enfants.

Secrètement, le vieillard aimerait recevoir sa fille(Sabine Azéma), aussi moderne et gaie que son fils est terne et terre à terre...mais celle-ci se fait rare, jusqu'à ce dimanche, et la journée du vieil homme en sera bouleversée...

Pierre Bosc, l'auteur du scénario, nous livre là une réflexion sur le sens de la vie, de l'importance des choix qu'un homme est ammené à faire, du rôle que jouent les autres dans les décisions qu'on prend et tout cela, dépeint dans une atmosphère de douceur du temps, dans une lumière de fin d'été comme on en voit dans les tableaux de Renoir ou de Monet...
La lenteur du temps qui s'écoule et qui fuit pourtant et nous emporte inéxorablement, bercés par Gabriel Fauré...

Les petites joies fugaces, les rires d'enfant, les troubles secrêts et les désirs enfouis, les petits riens de l'existence qui composent le tableau de la vie, au bout du compte...

Le seul extrait que j'ai trouvé sur Youtube n'est malheureusement pas de très bonne qualité...

mercredi 15 octobre 2008

Ailleurs et Demain : Helliconia

Quand on vous parle de Science Fiction, à quoi pensez vous ?
Cinéma, Bande dessinée, ou littérature ?

Vous, c'est "Blade Runer", les comics Marvel ou les romans d'Isaac Asimov ou de Frank Herbert?
Ou encore les séries télé "Galactica", "Stargate" ou "Star Trek" ?

Pour moi, ce sont les bouquins ! Parce que en lisant un livre c'est moi qui construit, en dépit des indications de l'auteur, le décor, le physique des personnages et qui capte la "petite musique" de l'histoire!
Pas un metteur en scène - aussi talentueux soit-il - pas un dessinateur...Non!
Mon imagination, mon esprit, avec ses a priori, ses espoirs et ses désirs !

Mes gouts me portent vers les grandes sagas en plusieurs volumes, les créations d'univers, de culture, de races - humanoïdes ou non - :

Une de mes séries préférées est une oeuvre plutôt méconnue : Le Cycle d'Hélliconia de l'anglais Brian Aldiss.
Helliconia est une planète géante qui gravite, avec ses satellites, autour d'une étoile double sur une orbite si elliptique quà son apogée, la planète connait une profonde glaciation et à la périgée, un été caniculaire qui en désertifie la surface.

Imaginez, une ère glaciaire de 500 ans suivie, après un printemps de 100 ans environ, d'un été de 4 siècles qui s'achèvera par un nouveau retour des frimas... Car en transposant la division temporelle terrestre sur ce monde, une révolution complète s'effectue en...1000 ans

Tous les êtres vivants, y compris les humains, sont soumis à rude épreuve et les civilisations durement mises en place, sont à rebâtir de zéro à chaque changement climatique !
Ce monde ressemble au nôtre, par sa flore et sa faune, mais pas vraiment (on y rencontre des lichens géants et des proto-mammouths) et les us et coutumes des hélliconiens, s'ils ne nous sont pas totalement étrangers, ne correspondent pas exactement à notre histoire terrienne...encore que...!
Et, planant au dessus de tout cela, d'étranges observateurs -des terriens ? - qui se gardent d'intervenir et dont on ne saura rien ou presque des buts ultimes...
Les trouvailles narratives sont innombrables, les astuces s' enchainent dans la plus parfaite rigueur des théories scientifiques avérées de nos jours comme des constructions intellectuelles à venir.
Les aventures et les péripéties nombreuses auraient pu entrainer la fresque dans l'épopée à deux sous, genre héroïc fantasy ou néo-western !

Heureusement, Brian Aldiss est anglais :
l'humour est donc sa seconde langue ! Et la littérature la première !

Car c'est bien le style qui compte pour la réussite de ce genre littéraire : Une histoire captivante, qui supporte au moins une idée force - ici, la constance de l'humanité, quelque soit le monde sur lequel elle évolue, sa nature profonde, ses espérances intangibles et son éternel besoin de spiritualité - mais aussi et surtout, une patte pour brosser le tableau de ce futur là...


mardi 14 octobre 2008

Mafalda

Il était une fois un pays d'Amérique du Sud, l'Argentine pour ne pas la nommer, qui sortait d'une dictature et retrouvait la démocratie après 10 ans de régime autoritaire...

Il était une fois, un dessinateur de "petits mickeys", Joaquin Salvador Lavado, dit Quino, qui inventa un personnage qui allait devenir une star dans son pays et conquérir toute l'Amérique Latine et même l'ancienne puissance coloniale, l'Espagne !

Ce personnage, c'est Mafalda !
Qui est Mafalda ? Une petite fille de 7-8 ans qui vit avec ses parents dans un quartier modeste de Buenos Aires.
Son papa, simple employé de bureau et sa maman qui a abandonné ses études pour devenir une bonne mère de famille...
Ses amis, ses condisciples d'école : Felipe, le rêveur, fou de bandes dessinées; Susanita, gamine un peu snob qui se rêve déjà en épouse et mère; Manolito, le fils de l'épicier, qui ne pense qu'à la réussite matérielle et déteste les Beatles; Miguelito, plus jeune et plus naïf aussi et enfin Guille, le petit frère de Mafalda...


Ce qui rend Mafalda si particulière, c'est qu'elle n'est pas préoccupée par les choses de son âge !
Non Mafalda se passionne pour la politique, celle du gouvernement mais aussi celle des autres pays. Mafalda ironise sur les déclarations papales ou de l'ONU et s'inquiète de la montée du communisme dans la monde...
L'avenir et les angoisses qu'il peut générer chez une enfant sont ses sujets majeurs de reflexion.


Volontiers philosophe, critique sociale ou spectatrice ironique de la société, Mafalda reste une enfant par ses réactions pleines de naïveté parfois et de fraicheur mais peut devenir aussi une féroce contemptrice de l'ordre du monde tel qu'il ne va pas...


Née en 1963, elle s'éteint en 1971, quand Quino, pour ne pas sombrer dans la routine et devant l'aggravation de la situation politique en Argentine, décide de mettre un terme aux aventures de son bébé...

Elle renaîtra de ses cendres à plusieurs reprises pour illustrer des campagnes d'interêt général, en particulier pour l'Unesco ou l'OMS, à destination des enfants.

Joyaux de la BD mondiale et exemple de l'humour sud-américain, Mafalda est pour toujours cette petite fille rebelle, qui déteste la soupe, et qui regarde le monde qui l'a vu naître avec une étrange et poétique mélancolie, comme si elle savait d'évidence que les "grands" auraient pu mieux le réussir...


vendredi 10 octobre 2008

Eurobeat, almost Eurovision

J'ai déjà avoué ici être un fan du Concours Eurovision de la Chanson qui illumine notre paysage audiovisuel chaque mois de mai.

Des millions de téléspectateurs partagent cet engouement de par le monde :
entre autre, et ce n'est pas le moins surprenant, en Australie !

Aux antipodes, donc, un compositeur de comédies musicales renommé, entre autres des spectacles pour enfants qui ont beaucoup de succès, a eu l'idée de rendre hommage à sa façon à cette grande fête musicale.

Il a mis sur pieds une parodie du concours, qui se déroule à Sarajevo, en Bosnie Herzégovine, et qui réunit une dizaine de candidats. Craig Christie - c'est son nom - a composé les musiques de tous les titres et son complice, Andrew Patterson, les textes.

L'Italie, l'Allemagne, l'Estonie, l'Irlande, l'Islande, la Suède, la Hongrie, le Russie, le Royaume Uni et la Grèce s'affrontent dans ce spectacle, orchestré et présenté, comme le vrai, par un couple, ringard et simplet à souhait qui s'évertue à faire de la soirée un évenement d'importance, alors qu'il ne s'agit, au fond, que d'un divertissement...

Chaque candidat évolue sur la scène dans une caricature de performances telles qu'on a pu en voir aux plus beaux jours du Concours.

Les suédois, comme il se doit, parodient ABBA et les britaniques sont représentés par un couple nullissime comme nos voisins d'Outre-Manche l'ont effectivement été ces dernières années...Les boys-bands russes et estoniens sont hyper sexy et très...homo friendly pour dire le moins !
Les fonds culturels des autres pays sont exploités avec habileté et humour (La chanteuse grèque est un clone de Nana Mouskouri qui se transforme en Anna Vissi sur la fin...et la Hongrie a délégué un ensemble de triplées très Europe de l'Est...) !

Rien de méchant dans ce pamphlet musical, mais une ironie bonne enfant comme lorsqu'on se moque aimablement de ce qu'on aime bien, pour le plaisir d'en parler et d'en faire parler...

Les extraits suivants ont été mis en ligne sur le site officiel du spectacle "Eurobeat the musical" et sur Youtube et proviennent de la version anglaise qui s'est produite en 2006-2007 à travers le Royaume Uni.

A noter que dans le version australienne, la France et le Liechtenstein étaient également en lice...

La Russie :
"Ice Queen" par les KG Boyz



La Suède :
"Same Old Song" par le groupe AVLA



L'Estonie :
"Together again" par Toomas Jerker & the Hard Pole Dancers



Le Royaume Uni :
"I Love to love to love" par Rayne & Sheiner