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lundi 22 février 2021

La vie de Jeromeuh

 

Son nom de naissance est Mehdi Jérôme Leprieur Bejani.

Il est né le 17 février 1981 d'un père kurde iranien et d'une mère française.

A leur suite, il découvre l'Europe et les Etats Unis où il exerce divers petits boulots avant de se prendre de passion pour la bande dessinée et en particuliers des blogues de bédé.

Il va s'en servir pour raconter son quotidien sous le pseudonyme de Jeromeuh.

En outre, il se consacre à l'illustration dans plusieurs magazines, comme Têtu, et publie 3 albums entre 2011 et 2014.

Quelques planches pour sourire de son petit monde :


















mercredi 16 septembre 2020

2001

Et bien voilà !
2000 articles publiés sur ce petit blogue depuis fin août 2008 !

Avec des hauts et des bas, des envies d'arrêter, des reprises inspirées; des coups de coeur surtout et le désir de partager ce qui m'interpelle, m'intéresse, me passionne.

La publication au rythme actuel est peu probable mais devrait se poursuivre. Combien de temps ? Ca...

Vous qui passez par là, faites moi signe plus souvent en déposant un commentaire.
Pour me donner envie, encore et encore de vous parler par ce biais.

Bon, on repart, j'ai quelques idées qui me chatouillent...


mercredi 1 janvier 2020

Bonne Année

Que la nouvelle année vous apporte

                  une réussite  comme la leur (même à un concours habillé)

un physique comme le leur (sans effort)

ou alors un comme ça dans votre lit....



BONNE ANNEE 2020

lundi 1 janvier 2018

Broadway Bares vous souhaite une Bonne Année

Broadway Bares est une revue new-yorkaise qui donne des spectacles de striptease érotiques masculins classieux, tant pour hommes que pour dames.

Pour fêter dignement l'arrivée de l'année 2018, on se cale bien dans son fauteuil et on savoure :



Bonne Année à tous !
😘😘😘😘

mercredi 25 octobre 2017

Zelimkhan Bakaev


C'est par la reprise de ce titre de Gilany StadnikМичахь хьо лела безам, que Zelimkhan Bakaev s'est fait remarquer dans le concours du prix Vainakh de la découverte de l'année en 2014.

Reconnu dans sa petite république de Tchétchénie (né à Grozny le 23 avril 1992) il s'installe à Moscou pour donner plus d'ampleur à sa carrière naissante.

Il s'inscrit dans un télécrochet national, New Star Factory de la chaîne Muz-tv, au début 2017.

Au mois d'août dernier, il rentre en Tchétchénie pour assister au mariage de sa soeur.
Trois heures à peine après son arrivée, il est emmené par des hommes en uniforme militaire et ne donne plus signe de vie depuis.

Face aux demandes d'information de la famille, les autorités présentent une vidéo honteusement truquée qui voudrait démontrer que Zelimkhan est parti en Allemagne.

En octobre, des associations LGBT révèlent que le jeune artiste a été torturé et assassiné par la police militaire en raison de son homosexualité supposée, quelques heures seulement après son arrestation.

Pour rendre hommage à Zelimkhan, victime de la haine barbare des nazis qui oppriment la Tchétchénie depuis 15 ans, quelques titres qui l'ont rendu célèbre en Russie :

Доьхна Дог


Вог1У Со


Son premier et dernier clip, Нана


lundi 24 avril 2017

Parce que c'était lui, parce que c'était moi

     Mon cher Steeven,


On fait vraiment un drôle de duo tous les deux !

Quoi, je pourrais largement être ton père, non ?

Et j'ai un penchant aussi exclusif pour les beaux mecs

 que toi pour les jolies femmes !

                                       
Sportif de haut niveau, tu es un bricoleur surdoué et moi, le licencié de philosophie maladroit de ses mains, je fus employé de banque. Comme univers différents, ça se pose là, il me semble !

Moi je vénère Françoise Hardy 


et les longs métrages intimistes,
alors que toi qui écoutes en boucle du r'n'b et kiffes les films d'actions !


Comment, par quelle étrange alchimie, avons nous pu nous entendre si bien,
comme une évidence instinctive ?

J'étais loin de penser, en cette fin juillet 2012, que pousser la porte du club de fitness que tu animais, 
au rez-de chaussée de l'immeuble de bureaux où mon boulot venait d'émigrer, allait changer ma vie.


Je n'étais pas encore pleinement remis d'une méchante pneumocystose, du moins au moral !
Mon appétit de vivre s'effilochais lentement mais sûrement :
j'étais trop vieux pour séduire, alors à quoi bon entretenir mon corps ?
Le monde me faisait peur, alors voyager...
La création contemporaine me semblait fade, dérisoire et décadente.
Finis les livres, le cinéma, les spectacles...

Le temps qui passait n'était porteur que de déclin inexorable.

Et cette horrible expression, "de mon temps", émaillait mes propos plus que de raison.

Ce doit être magie que de m'avoir redonné confiance en moi.

Qu'y avait-il donc dans l'air de cette salle de sport pour que je te fasse cette confidence dont les détenteurs officiels se comptent sur les doigts d'une seule main ?

D'abord, et c'est la moindre des choses pour un coach sportif, sous ta houlette,
j'ai retrouvé le plaisir de l'exercice physique.


Comme une conséquence automatique, je me suis senti apte à sortir de nouveau en boite de nuit, pour draguer. Je pouvais et j'avais envie de séduire.


J'ai repris goût aux créations de l'époque, du slam aux films de super héros.

Je me suis intéressé aux nouvelles technologies - j'ai même pris un smart-phone ! 

Bref, j'ai rouvert le livre de mes curiosités.

J'ai banni de mon vocabulaire les formules passéistes.

J'ai considéré le monde de demain autrement et regardé le fil des jours autrement que comme une embardée fatale.

Enfin, envisagé la retraite comme une libération et non comme un avant poste de la mort.

Ce que j'ai appris de ta vie, de tes expériences, de tes audaces m'a ouvert les yeux.


Ainsi, la jeunesse de ce temps n'était pas cette bande veule, assistée
et envieuse du confort des fonctionnaires.
Le goût de l'effort, du travail bien fait, de l'initiative et de leur juste rétribution :
tu portes tout cela en toi.

Comme tu portes des valeurs morales fortes, structurantes et essentielles;
de celles qui charpentent un individu et en font un
honnête homme.


Bon, je te sais pudique, peu enclin à t'épancher ou à recevoir des éloges,
mais je tenais à te manifester ma reconnaissance d'être toi et d'être mon ami.

Et te souhaiter un très heureux 33 ème anniversaire !


Alors, je sais que ce n'est pas vraiment ton kif, ni comme chanteur ni comme répertoire, mais je n'ai pas trouvé mieux pour symboliser à la fois notre amitié et nos différences.

En 1984, Michel Sardou compose la musique de cette chanson sur un texte de 
Jean-Loup Dabadie.

Elle est inspirée par la fameuse phrase de Michel de Montaigne justifiant ainsi auprès de ceux qui s'en étonnaient, son affection pour un garçon fort opposé à ce qu'il était et à ce qu'il croyait,
Etienne de La Boétie :

"Parce que c'était lui, parce que c'était moi"

Le refrain qui fait allusion à une femme qui s'interpose entre les deux amis, n'est évidement pas à prendre en compte...😉


dimanche 23 avril 2017

La France, vue par Jean Yanne

Jour d'élections, je vous propose ce texte déjà ancien du regretté Jean Yanne :


La France

Autrefois, la France s'appelait la Gaule, et ses habitants les Vikings, ou les Normands, ou les Wisigoths.

Après, la France s'est appelé la France, et ses habitants ont été appelés à voter.
Depuis, la France ne s'appelle plus. On l'appelle.
«Eh, la France, tu vas bien faire quelque chose pour nous faire rigoler. »

La France se lève. Elle ne se fait jamais prier. «Je vais vous faire une explosion atomique», qu'elle dit.
Tout le monde se marre. Sacrée France !
Comme elle voit que ça marche, elle enchaîne :

«Je vais vous donner mon avis sur le Proche-Orient, et sur le Moyen-Orient par la même occasion. »

Tout le monde se poile. Alors elle en rajoute : «Je vais vous expliquer comment on stabilise la monnaie. »

Le monde hurle de rire.
La France fait un tabac, et ça fuse de partout:

- Eh, la France, raconte-nous la qualité de la vie
- Eh, la France, parle-nous des réformes
- Eh, la France, qu'est-ce que tu penses de l’avortement, de l'école libre, et de l’ONU, et de la censure, et de ceci, et de cela ?... »

À ces mots, la France ne se sent plus de joie.
Elle ouvre un large bec, et elle cause, elle déclare, elle affirme, elle menace.
Mais oui, elle menace.

Le monde suffoque de bonheur. «Encore!» « Encore ! »
Le monde est méchant. Comme ça l'amuse, il ne la lâche pas.
Et la France continue à causer, à déclarer, à affirmer, à menacer. Mais oui, à menacer.

Bien sûr, à force, comme ça dure un peu trop, on trouve ça un peu pénible, et on a même un peu pitié.
Mais après tout, c'est bien de sa faute à la France si elle est ridicule et si on se fout de sa gueule.
D'ailleurs, elle ne s'en rend pas compte.

Elle est comme les vieilles cocottes qui ont tout bouffé lorsqu'elles étaient jeunes et belles, et à qui l'on fait raconter leur gloire passée pour un verre de vin rouge.

Et y a pas de raison pour que ça s'améliore.
La France, elle va devenir comme la Marie du Pont-Neuf.
Vous savez bien. La pute septuagénaire. Celle qui tapinait sous les ponts.
Elle disait à ses clients «C'est mille balles par-devant et deux mille par-derrière. »
Les clients faisaient leur affaire et quand c'était terminé et qu'ils lui disaient : 
« Combien je te dois ? »,
elle répondait « Où que t'étais ? »

Ça va être ça, la France. Pauvre vieille !

samedi 31 décembre 2016

Bonne année

Un peu d'humour pour commencer l'année :


Bonne et heureuse année 2017 !

samedi 24 décembre 2016

Joyeux Noël, Têtes à Claques !

Je reviendrai plus tard sur cette série web québécoise.

Pour l'heure savourons cet épisode de circonstance :



jeudi 17 novembre 2016

De retour

Après 8 mois de silence je me décide à reprendre la publication d'articles sur ce blogue.

A quel rythme ? cela reste à définir.
Pour le moment ce sera au gré de mes envies et de mes disponibilités.

C'est reparti !
Merci d'avance de réactiver votre curiosité...

mercredi 9 décembre 2015

L'homme et son chien

Voici un clip institutionnel réalisé pour une cause humanitaire.

En plus d'être bien mis en scène et touchant, il invite indubitablement à la réflexion et pourquoi pas à souscrire à la cause en question :


mercredi 28 octobre 2015

La saucisse de la mort

Dans les années 1990, la marque de saurisserie Herta abandonna ses clips publicitaires axés sur l'évocation champêtre d'autrefois pour proposer ce spot.

Je vous laisse le (re)découvrir :


Cette publicité eut un effet particulier sur moi et mes réflexes d'achat.
Depuis sa sortie - et bien que la marque l'ait abandonné assez rapidement - je n'ai plus acheté un seul article Herta !

Je n'ai pas pardonné aux responsables de cette campagne d'avoir glorifié le meurtre comme un moyen légitime de résoudre un problème, fut-il vital.

Outre son caractère raciste et stigmatisant envers les personnes obèses, il instille la notion d'une espèce d'homme supérieure à qui tout est permis, y compris l'élimination physique de ceux qui dévient de la norme.

Les nazis étaient déjà (encore?) à l'oeuvre dans la publicité de l'époque !
C'est pourquoi je boycotterais jusqu'à ma mort cette société abjecte.

dimanche 27 septembre 2015

Putain de temps

Et voilà ! Comme tous les ans, ça recommence !

Cette fois c'est 62 !
62 automnes que je passe ici bas !

Pas d'autre commentaire que cette chanson de Michel Sardou qui résume bien ce que j'en pense :



samedi 29 août 2015

Senseo vs. Cuisinella

La publicité peut être sexiste on le sait.

Elle peut aussi exploiter un créneau peu commun, la violence faite aux hommes...par les femmes !

Premier exemple, le spot de Senseo :


Cette femme (?) TUE un homme qui, apparemment, ne lui a rien fait de mal, gratuitement, parce qu'il la dérange pendant sa pause café.

Que n'aurait-on pas entendu dans la configuration contraire !
Là silence radio des officines qui prétendent lutter contre ce genre de situation, quelque soit le sexe de la victime, selon leurs dires !

La caricature de femelle ici incarne la frivolité (une vie ne vaut pas un café), le manque d'empathie (elle sacrifie son compagnon sans sourciller), la puérilité ("il n' avait qu'à pas m'embêter"), et la méchanceté crasse.

Bref on peut proposer un nouveau slogan pour la marque: "Senséo, la boisson des garces (ou des sorcières, au choix)"!
Quant à la boite de pub, pourquoi n'a-t-elle pas été poursuivie pour apologie de la violence voire du meurtre ?

Mais, pourquoi le titre de l'article et que vient faire Cuisinella dans cette affaire ?

C'est que le cuisiniste a choisi le même thème (la violence d'une femme envers un mâle a priori inoffensif ) mais l'a astucieusement désamorcé :


En effet, si le garçon passe par la fenêtre, on le retrouve en pleine forme à la fin du spot, avec juste un peu d'herbe dans les cheveux.

Mais quel est le message véhiculé par cette publicité ?
Que la cuisine est le royaume sans partage de la Femme !

Nos féministes médiatiques, trop occupées à jouir du spectacle d'un homme malmené par une femme, ne se sont pas rendu compte que le fonds était tout ce qu'il y a de réactionnaire !
Car là encore, aucune indignation de la part des association de défense des vagins : la haine du mâle a eu raison de leur capacité à raisonner !

Entre l'imposture de certaines et la fascination pour le meurtre des autres, les valeurs véhiculées par la publicité laissent songeur ! Moi en tout cas ! Pas vous ?

mercredi 26 août 2015

Matisyahu

Vous pensiez peut être que la Sainte Inquisition appartenait à une époque révolue.
Sachez que dans l'Espagne soit disant démocratique du 21ème siècle, elle sévit encore.

Matisyahu, de son nom de naissance Matthew Paul Miller, né à West Chester en Pennsylvanie, le 30 juin 1979, est un auteur-compositeur-interprète américain qui a débuté sa carrière dans le reggae avant de proposer récemment un album qui marque un virage dans l'inspiration musicale.

Mais le garçon est juif pratiquant et a appartenu à un mouvement classifié d'intégriste par ses détracteurs jusqu'en 2011.

Depuis, son engagement vise plutôt à promouvoir des messages consensuels et universalistes.

Invité à se produire au festival Rototom Sunsplash qui s'est tenu à Valence le 22 août dernier, il en a été déprogrammé à la dernière minute.

Motif ? Il a refusé de se prononcer publiquement pour la création d'un Etat Palestinien !

Cédant aux pressions d'un groupuscule fasciste d'extrême gauche (pléonasme) et pro-Palestiniens, le BDS (boycott, désinvestissement, sanctions) professant un antisionisme primaire et raciste, les organisateurs ont sommé l'artiste de s'excuser d'être juif et d'en être fier !

Les néo-nazis ne sont décidément pas du bord que l'on croit généralement !
Pour ne pas froisser certains extrémistes, il vaut mieux arborer un drapeau de Daesh à la boutonnière qu'une étoile de David !

En guise de soutient à Matisyahu, victime d'une censure qu'on croyait d'un autre âge, je vous propose le clip officiel d'une chanson de son dernier album, Akeda, paru en 2014, "Surrender".

Manifestement ce mot n'est plus dans son vocabulaire !


Finalement, devant la levée de boucliers provoquée par cet acte de censure, les organisateurs sont revenus sur leur décision et ont ré-invité Matisyahu à se produire sur scène dimanche 23.
L'artiste a accepté leurs excuses en forme de condamnation du BDS et a chanté devant ses fans.

Les réseaux sociaux ont joué un rôle positif dans cette lamentable affaire et relayée par les ambassades américaine et israélienne en Espagne, la pression populaire aura eu raison de la tyrannie. 

jeudi 15 mai 2014

Michael $toke$

Le 30 janvier denier, j'ai publié un article sur un photographe américain spécialisé dans les images de mode et de nus masculins, illustré par des reproductions de quelques unes de ses réalisations.

Aujourd'hui j'ai été informé qu'il avait saisi l'organisme chargé de surveiller les droits d'auteurs des artistes US.
Lequel a sommé Blogger de me faire retirer les photos que j'avais posté dans mon article.

Je conçois que les créateurs soient vigilants quant à l'exploitation de leurs oeuvres.

Mais, bon, je ne fais pas de commerce sur mon blogue.
Je n'ai jamais prétendu être l'auteur des images qui y figurent, hormis celles de mes vacances.

Ce modeste blogue n'a pour but que de rendre hommage à des artistes qui me touchent à un titre ou un autre.

Quand on ne veut pas que ses créations soient "piratées", on met en ligne un site qui ne permet pas le téléchargement.
Afficher son patronyme en gros caractères en travers des photographies laisse au contraire penser qu'on s'assure que leur paternité ne peut pas être ignorée si on les reproduit.

Si ce monsieur ne peut se représenter un admirateur que comme un client, je ne vois pas de raison de faire de la publicité à un vulgaire marchand.

Donc, au lieu de la démarche attendu par ce personnage (demande de droits contre espèces sonnantes), j'ai simplement supprimé cet article.

mercredi 6 mars 2013

Richard


Cette oeuvre du grand Léo Ferré, c'est, pour moi, plus qu'une chanson.

C'est un souvenir d'étudiant.
C'était au début des années 70, je fréquentais l'Université Paris IV Sorbonne, préparant un DEUG de philosophie. La majorité des cours se déroulait à l'annexe, Porte de Clignancourt.

Sur la rue de Clignancourt se trouve un café où, en compagnie d'un condisciple, militant maoïste convaincu - il me traitait de "libéral", insulte suprême, et me promettait "la première charrette" quand viendrait "le Grand Soir" - nous refaisions le monde devant un verre de Muscadet et récitions des extraits de textes de Ferré, dont il était un fan plutôt atypique.

C'est là que nous sommes convenus que "Richard" parlait en quelque sorte de gens comme nous.

Nous avons finis par surnommer "Monsieur Richard" un petit monsieur, consommateur falot et discret, habitué du troquet que nous croisions à chacune de nos libations politico-littéraires.

Cette rêverie nostalgique, cette antienne poétique et lancinante, c'est toute ma jeunesse, entre espérances et soif d'absolu, entre recherche d'amour anarchique et  philosophie de comptoir...



mardi 8 mai 2012

En route vers le 2000ème article et au delà...

Voilà, nous y sommes : j'ai posté hier le millième article de ce blogue.
Je vous avoue avoir envisagé ces dernières semaines que ce serait le dernier.
Pour deux raisons principales :
Un nouvel outil de Blogspot m'a permis de constater que les pages les plus visitées ne sont pas celles dont j' étais le plus fier et qui me tenaient le plus à coeur.
Loin s'en faut !
La seconde, c'est que la tenue de ce blogue me prend trop de temps !
La recherche de sujets, la collecte de documents illustratifs m'ont fait passer des heures devant mon écran.
Quand, un jour, je me suis rendu compte que j'avais sacrifié une belle journée ensoleillée à la préparation d'articles à venir, j'ai pris conscience de mon aliénation.
Alors restaient les quelques abonnés et les amis qui suivent régulièrement mes chroniques même s'ils ne postent pas obligatoirement de commentaire.
A ce propos je voudrais remercier Dominique Savignard pour son éclairage sur Minako Honda; Manuella Vallelian qui, en dépit de ma légèreté, m'a autorisé à conserver ses clichés de Sébastien Santamaria; Edwige Leprin pour m'avoir remercié de m'être intéressé à ses peintures; Hugues de Courson pour son bref commentaire qui m'a fait très plaisir; et à Desireless pour son affectueuse invitation à la rejoindre sur Facebook.
Sans oublier les quelques anonymes qui ont contribué à faire vivre ce catalogue culturel.
Alors, pour tout ça, je continue.
Et puis, j'ai encore des sujets en réserve, même s'ils ne seront que peu fréquentés.
On continue, mais à un autre rythme : ce sera d'avantage au gré de mes envies et de mes disponibilités.
Disons, deux articles par semaine, trois maximum.
En comptant sur votre fidélité, je vous dis à bientôt.

vendredi 1 janvier 2010

Bonne Année

Allez, courage, plus que 2 ans avant la fin du Monde...

Pour oublier ça, venez prendre un verre...


et BONNE et HEUREUSE ANNEE 2010 !

jeudi 8 octobre 2009

Il n'y a que les imbéciles...

J'ai publié ici, il y a presqu' un an, un article virulent à propos de Mozart l'Opéra-rock.

J'ai mis en doute dans cet article, d'une manière qui s'apparente au procès d'intention, les qualités artistiques de ce spectacle, alors que je n'en connaissais qu'un court extrait, la vidéo d'une seule chanson.
Les clips suivants m'avaient parus prétentieux, artificiels, mettant en image de faux rebelles formatés mode et m'avaient distraits du contenu : les chansons.

J'ai des excuses à faire à Monsieur Dove Attia.

Dernièrement je me suis procuré le double album qui reprend les 21 titres originaux du spectacle.
Son écoute m'amène à revoir radicalement ma position.

Je craignais que les textes ne soient que de la bouillie pour chat, à l'image de ce qui avait été fait sur les précédents ouvrages de l'équipe de production, "Les Dix Commandements" ou "Le Roi Soleil".
Que nenni : on a là de la belle ouvrage, du vrai texte, écrit, subtile et imagé qui participe bien du déroulement de l'intrigue.

J'avais manifesté mon inquiétude quant au caractère hétéroclite de la musique parce qu'il n'y avait pas un compositeur unique : là encore je me suis trompé !
Dove Attia - qui a aussi participé à la rédaction des lyrics - assure la cohésion des morceaux en collaborant à leur composition.
Mieux, la cohérence que j'affectionne dans les spectacles musicaux, c'est Mozart lui même qui la donne !
Oh, non, on n' a pas "popisé" les oeuvres du divin Wolfgang, mais les intros et les ponts sont troussés "à la manière de Mozart" et donnent une unité certaine à cette suite de chansons très rock par ailleurs !

Un seul bémol à cette litanie de louages : les interprètes m'ont semblé seulement corrects.
Pour un album studio, cela laisse présager une insuffisance scénique ; les premières critiques du spectacle me confortent malheureusement dans cette opinion !

Mais, bon, une distribution, ça se change !
L'essentiel, à mes yeux, c'est que la matière de base, la musique et les lyrics, soient à la hauteur du projet !
Et c'est indubitablement le cas !

La voilà donc enfin, la comédie musicale française que j'attendais depuis "Roméo et Juliette" et qui va rejoindre dans mon Panthéon personnel, "Starmania", "Ali baba" et se ranger un degré au dessus de "Notre Dame de Paris" !

Les vidéos disponibles d'extraits du spectacle étant de piètre qualité, je vous invite plutôt à écouter les chansons sans les images et surtout, en dehors des clips officiels !