Conseils de révision

 

Voici un article "vintage", forcement !

Les jeunes générations n'ont pas connu cet épisode qui marquait le passage de l'adolescence à l'âge adulte de tout citoyen français mâle jusque dans les années '90.

Dès 18 ans, les hommes devaient sacrifier à la patrie, une période plus ou moins longue - elle évoluera entre 6 mois et deux ans - pour apprendre le maniement des armes et assimiler la discipline militaire pour, le cas échéant, défendre le territoire national.

Mais cette période de "Service National" était précédé d'un rendez-vous qui paraitrait étrange aujourd'hui : le Conseil de Révision !

Des officiers, des médecins, inspectant les jeunes recrues, entièrement nues, afin de la déclarer aptes -ou non - au service.

Voici quelques clichés de ces moments gênants pour certains, bon enfants pour d'autres :

Sport sans artifice : 6 - l'escalade

 

Vous êtes amateurs de varappe ? Vous ne pouvez vous retenir de grimper sur la moindre paroi rocheuse, vous accrocher sur le plus petit monticule, vous ruer sur le premier rocher en vue ?

Mais voilà, vous n'avez pas sur vous l'équipement adéquat !

Qu'à cela ne tienne ! Ces garçons vous donnent l'exemple : pas besoin de matériel complexe et encombrant pour pratiquer l'escalade !

A mains nues ! Enfin, quand on dit les mains... Pourquoi pas sans rien du tout ?

Ces publicités gay friendly sans le savoir

 

Regardez cette publicité des années 40 : que voit-on ? Trois garçons, au réveil, dans la même chambre !

Difficile de croire que l'aspect homo-érotique de cette scène n'ait pas frappé leurs concepteurs.
Et pourtant ! A cette époque, on ne badine pas avec la "déviance sexuelle".
Et ce ne sera pas la seule. Loin s'en faut !

Wilson insiste même avec ces deux encarts :

Là on n'est plus en pyjama mais en caleçon de bain...

Reis franchit un cap supplémentaire avec ces réclames pour des sous-vêtements :

Après les slips et les marcels, il faut les enlever pour se laver ! Et Ivory Soap continue la lignée des publicités ambigües :

Mais le milieu sportif n'est pas le seul à véhiculer des fantasmes virils en totale nudité.

L'armée des Etats Unis est sollicitée par Cannon Towels : ces dessins ont été réalisés d'après des photos, indique les légendes en petits caractères, et on aimerait les voir aussi, à défaut de pouvoir assister aux séances de pause !

Allez, pour le plaisir, terminons sur cette publicité pour Ovaltine (en France, on l'a connu sous le nom d'Ovomaltine) : là on avoue carrément le but du produit !

Pita Taufatofua, sportif toutes saisons

 

C'est l'histoire d'un garçon qui sait se fixer des objectifs et se donner les moyens de les atteindre avec persévérance.

Tout commence le 5 novembre 1983, à Brisbane, en Australie : c'est là que nait un jeune tongien du nom de Pita Nikolas Taufatofua.

S'il commence ses études dans des établissements de l'archipel de Tonga, c'est à Brisbane qu'il obtient son diplôme d'ingénieur au Saint Peter's Lutheran College.

Le jeune Pita a 5 ans quand il débute l'entrainement au taekwondo tout en sacrifiant aux activités traditionnelles de son pays comme la culture et la récolte du manioc.

"Six jambes cassées, trois déchirures de ligaments, trois mois en fauteuil roulant, 18 mois avec des béquilles et des centaines d'heures de physiothérapie", tel est le bilan de son entrainement en vue du tournoi de qualification olympique de taekwondo d'Océanie à Port Moresby, en février 2016.

Après trois tentatives - en 2004, 2008 et 2012 -, Pita réussit enfin à se qualifier et est désigné comme porte drapeau de la délégation de Tonga pour les JO de Rio de Janeiro en août.

Il attire l'attention de toute la planète en défilant le torse nu et huilé, en pagne traditionnel, le ta'ovala.

Il est battu dans sa catégorie de taekwondo dès le premier tour par le futur médaillé d'or.

En décembre de la même année, il annonce son intention de s'inscrire aux JO d'hiver de PyeongChang de 2018 dans une épreuve de ski de fond.

Après avoir commencer à se préparer avec des skis à roulettes sur la plage, il embarque pour l'Autriche, où, en compagnie du mexicain German Madrazo et du chilien Yonathan Fernandez, il forme le groupe des "Exotiques" se partageant ainsi les frais de participation à différentes courses.
Finalement, c'est le dernier jour des qualifications qu'il réalise le temps minimum requis, dans le 15 km à Ísafjörður, en Islande.

Aux JO, il est à nouveau porte drapeau et défile dans la même tenue qu'à Rio, provoquant encore une fois la curiosité du public et des médias.

Sa course n'est pas un réel succès puisqu'il termine 114ème sur 119 concurrents.

Pour les Jeux de Tokyo 2020, Pita est de retour.

Il porte un collier traditionnel, dédié aux victimes du Covid.

Et comme à Rio, il perd au premier tour, devant le futur champion olympique.
Entre temps il est devenu une star internationale.

Nommé Ambassadeur de Bonne Volonté de l'Unicef, il se consacre aux enfants sans foyers et à leur éducation.
Il participe également à divers mouvements alertant sur le réchauffement climatique qui menace son pays.

En 2019, Pita avait annoncé son intention d'aller au Japon pour concourir en canoë-kayak, catégorie K1. Hélas, il échoua mais sa détermination reste intacte et une nouvelle tentative pourrait bien arriver pour Paris 2024.

Il a d'autres cordes à son arc d'ailleurs.
Le snowboard par exemple :

ou l'escalade...

En fait, il est toujours affuté et ne manque pas une séance de musculation

Outre ses entrainements, ses occupations caritatives, Pita mène également une carrière de mannequin depuis ses 18 ans.

Son livre de développement personnel, "The Motivation Station: An Essential Guide to Becoming Your Greatest Version" lui a valu de participer en 2018 au MIT Solve, forum présidé par Justin Trudeau sur le changement climatique.

Sportif accompli, engagé socialement et super beau gosse, Pita Taufatofua est le type même du gars qui énerve l'homme moyen.
Mais, bon, on ne va pas lui en vouloir, il a un si beau sourire !

Ben Cullen, The BakeKing

 

Ce jeune monarque est un pâtissier britannique et s'appelle Ben Cullen.

Il est né en 1992, et lauréat à deux reprises (2015-2016) du Gold Award au Cake International.

Sa réputation a rapidement grandi grâce aussi à sa collaboration à l'émission de Channel 4, "Extreme Cake Makers".

Il propose, sur sa chaîne Youtube "The BakeKing", ses créations, des gâteaux qui ont l'air de tout sauf de pâtisseries...

Télé déculottée : 3 - Pays-Bas

 

Quand on est journaliste, il faut parfois savoir se mouiller.

Filemon Wesselink, animateur radio et reporter pour la chaîne néerlandaise BNN, en a donné un exemple en janvier 2012.

Interloqué par le refus de certains jeunes footballers de se doucher nus, il est allé enquêter sur place. C'est à dire dans les douches du club. Avec les "nudistes".

Et pour cela, il a appliqué l'adage "A Rome, fais comme les romains" :

La nudité est, certes, moins tabou aux Pays-Bas qu'en France, mais il fallait oser, en live, à la télé...!

Les pièces montées XXL de Renat Agzamov

 

Renat Agzamov est né le 13 avril 1981 à Kiev, en Ukraine. Quand il a trois ans, ses parents déménagent à Sotchi, en Russie.

Dès son plus jeune âge, il se passionne pour la pâtisserie que sa grand-mère lui a enseignée, ainsi qu'à son frère Timur.

Renat est tellement mordu par la confection de gâteaux, que quand il met de l'argent de côté c'est pour s'acheter un batteur. Il a 10 ans et aime travailler dans les restaurants de Sotchi pour se faire de l'argent de poche.
Parallèlement, il fréquente une école de boxe et comme il est assez bon, il s'entraîne au CSKA, le club de l'armée russe, à Krasnodar, où il étudie à l'école culinaire.

Il a 15 ans et le destin le rattrape : son père est victime d'un AVC. Renat et son frère Timur doivent travailler pour de bon afin de soutenir la famille. Timur sera cuisinier et Renat pâtissier.

Après son service militaire, en 2002, il remporte un concours local de confiserie et réalise qu'il a atteint le plafond de son métier à Sotchi. Les deux frères partent s'installer à Moscou.

Renat se perfectionne en multipliant les emplois dans divers établissements de la capitale.
Ayant suffisamment développé son art, il est embauché par le restaurant Nostalgie où seuls des chefs pâtissiers français avaient officié jusque là.
Il y créée des desserts originaux, comme la glace au wasabi, les confiseries à l'ail ou à la bière.

En 2005 il entre chez le confiseur chocolatier Legato pour y lancer une nouvelle gamme et en manager la commercialisation.
Plus tard, avec deux associé, il fonde la société Creative Catering, spécialisée dans les banquets et réceptions. Mais, en raison d'un désaccord entre les partenaires, l'entreprise capote.

Après avoir lancé une chaîne de salon de thé et chocolat au Tatarstan, il rentre à Moscou, conforté par les conseils qu'il a reçu dans le Caucase et contacte la compagnie Fili Baker Premium qui décide de le soutenir dans son projet de création de gâteau de luxe pour des cérémonies. 

Bientôt, les créations de Renat représentent la majeure partie des bénéfices de Fili Baker, surtout après que la très populaire animatrice de télévision Ksenia Borodina ait manifesté sa gratitude illustrée sur les réseaux sociaux à la suite d'une commande.

Les contrats internationaux de Renat s'accumulent : Japon, France, Italie, Etats-Unis, Emirats Arabes Unis...

Les réalisations pour des événements prestigieux se multiplient : le chanteur Philip Kirkorov, l'acteur Alexander Revva, les entreprises Gazprom, Loukoil et Aeroflot; et le sommet est atteint par la commande du Président du Kazakhstan, Nursultan Nazarbaïev pour le mariage de sa fille.

Renat continue de se perfectionner pour améliorer ce qu'on doit bien appeler son art.