mercredi 17 août 2011

Les joueurs du FC Barcelone...

...sont sur un bâteau !
Et ils ont oublié leurs shorts et leurs maillots !
Heureusement la télé était là !

lundi 15 août 2011

Kirina

Kirina est un village du Mali, au sud de la capitale Bamako, où chaque année, le Grand Baobab prend vie pour s'enquérir de ce qui se passe dans le Monde...

Le griot malien Habib Koïté a décidé de faire connaitre cette légende au delà des frontières de son pays.
En 2009, il a créé cette adaptation musicale et théâtrale du conte que Michel Jaffrennou a mis en scène.
Sur les planches de l'Acropolis de Nice,puis du Palais des Festivals de Cannes, au début de l'été 2009, Habib Koité lui même et son groupe Bamada, le choeur Orfeo Junior et 2500 enfants des écoles d'Alpes-Maritimes dirigés par Alain Joutard, Yaya Coulibali et sa troupe Sogolon pour les marionnettes, 6 acrobates du Circus Baobab ( la plus grande compagnie guinéenne d'acrobates) et la troupe Off Jazz Nice ont proposé ce voyage féérique au coeur de la tradition africaine : voici deux extraits de
"Kirina, l'opéra mandingue" !



samedi 13 août 2011

Le Télégramme Téléphoné

3Voici encore un souvenir d'une époque antique, d'avant les portables et les sms...la préhistoire en somme !
En ces temps reculés, pour déclarer sa flamme à son aimée, le garçon devait avoir recourt aux services des demoiselles de la Poste pour envoyer un télégramme. Regardez et écoutez les péripéties que doit supporter Yves Montant pour faire sa déclaration à l'élue de son coeur, avec dans le rôle de la standardiste Simone Signoret :



vendredi 12 août 2011

Toto, le Héros


"Toto, le Héros" est le premier long métrage du belge Jaco Van Dormael, réalisé en 1991.


Réalisateur rare, il a reçu avec ce film plusieurs prix internationaux, dont le César du meilleur film étranger 1992 et 4 récompenses aux Prix du Film Européen 1991.

À travers une mosaïque complexe de flashbacks, un vieil homme du nom de Thomas Van Hazebrouck (Toto) se souvient de la vie apparemment sans éclat qu'il a menée et imagine comment les événements auraient pu tourner différemment.
Depuis l'âge de huit ans, Thomas est persuadé — à tort ou à raison — d'avoir été échangé par erreur à sa naissance avec un autre bébé, son voisin Alfred Kant. La jalousie ressassée à l'égard de cet homme mieux loti lui a gâché toute son existence, parfois avec des conséquences tragiques pour ses proches. Il ne songe qu'à se venger et envisage même de tuer Alfred. Pourtant Thomas trouvera sur le tard une manière plus originale de donner un sens à sa vie.

mercredi 10 août 2011

Zhivago

Vous connaissez certainement ce roman de Boris Pasternak (1890-1960), paru en 1957 et récipiendaire du Prix Nobel de Littérature 1958 ?
Bon, le film de David Lean, réalisé en 1965, alors ?

Ah, oui, ça vous parle un peu plus !
Alors vous conviendrez avec moi qu'il est assez surprenant que personne n'ait eu l'idée d'adapter cette histoire pour en faire un musical.
Tout y est pourtant : l'amour contrarié, l'épopée historique, la peinture d'un pays, d'un peuple, d'une époque, le grand souffle épique des grands shows de la veine des "Misérables" !
Il a fallut attendre fin 2006 pour que Michael Weller s'y colle avec des lyrics de Michael Korie et Amy Powers sur une musique de Lucy Simon. Monté à La Jolla Playhouse, il fut retravaillé et re-créé au Lyric Theatre de Sydney en février 2011.
Anthony Warlow y incarne Zhivago (orthographe anglaise) et Lucy Maunder est Lara :

Reste à savoir ce que ça donne sur scène : on attend avec impatience la réalisation d'un enregistrement !
Les australiens n'en feront pas, il va falloir que le spectacle se monte à Broadway ou à Londres....

mardi 9 août 2011

Puppetry of the penis

L'australien Simon Morley a eu l'idée de réaliser un calendrier en 1997, illustré par des photographies de son pénis dans diverses positions comiques ou grotesques.

Pour écouler sa production, il décide de monter un spectacle promotionnel avec son copain David Friend.
Ils se produisent en 1998 au Melbourne International Comedy Festival : on y voit deux hommes entièrement nus qui manipulent leurs pénis, testicules et scrotum dans des formes variées.

Le show gagne bientôt le Nouvelle Zélande, puis le Royaume-Uni, le Canada, les Etats-Unis, l'Afrique du Sud, l'Argentine et l'Europe continentale.

Le succès est tel que le duo recrute des "artistes" pour monter des troupes soeurs !
Je ne sais pas s'ils cherchent encore des collaborateurs, mais vous pouvez tenter votre chance, qui sait ?

dimanche 7 août 2011

Abou el Kacem Chebbi

On a beaucoup parlé des révolutions arabes depuis le début de cette année 2011.
On le sait, tout est parti de Tunisie.
Sans doute est-il temps de découvrir le poète national de ce pays, Abou el Kacem Chebbi.
Né à Tozeur en février 1909, il voyage très tôt à travers le pays et entre à la prestigieuse université Zitouna en 1920. Ayant terminé ses études, il fréquente les cercles littéraires et publie ses premiers textes dès 1924 ! En 1929 il donne une conférence sur l'imagination poétique chez les arabes. Il y critique les anciens ce qui provoque une vague de réprobation dans tout le monde arabe.
Toutefois, ses écrits, très engagés contre le colonialisme de l'époque, restent très influencés par le romantisme.
Incompris, il meurt brutalement en octobre 1934, à seulement 25 ans.
Bien que combattu par de nombreux intellectuels de son temps, il est à l'origine du renouveau de la poésie arabe et considéré aujourd'hui comme un héros national en Tunisie.


Rêves de ma jeunesse

N’ont-ils pas, de naissance,
Une santé chétive et faible
Les rêves des jeunes hommes
Brisés comme des branches
Par les malheurs incessants
Qui tombent ainsi que la grêle ?
J’ai demandé aux ténèbres
Où avaient disparu
Les rêves de ma jeunesse
Elles m’ont répondu :
Les vents obliques les ont chassés
Les dispersant en tous sens.
Et lorsque j’ai demandé aux vents où donc ils les
Avaient emportés, ils répliquèrent :
Les torrents du destin les ont engloutis
A tout jamais
Dans les flots noirs du malheur.
Ils sont devenus poussière, fumée, néant
Tel le grain broyé dessous la meule,
Envolés sur les rivages de fièvre,
Proie des flots noirs
Où la vague affreuse, crie.

Oh, Fils de ma Mère !

Tu es né libre comme l’ombre de la brise
Et libre telle la lumière du matin dans le ciel.

Là où tu allais, tu gazouillais comme l’oiseau
Et chantais selon l’inspiration divine.

Tu jouais parmi les roses du matin
Jouissant de la lumière là où tu la voyais.
Tu marchais –à ta guise- dans les prés,
Cueillant les roses sur les collines.

Ainsi Dieu t’a conçu, fils de l’existence
Et la vie ainsi t’a jeté dans ce monde.

Pourquoi accepter la honte des chaines ?
Pourquoi baisser le front devant ceux qui t’ont enchaîné ?

Pourquoi étouffer en toi la voix puissante de la vie
alors que retentit son écho ?
Pourquoi fermer devant la lueur de l’aube tes paupières illuminées
alors qu’est douce la lueur de l’aube ?

Pourquoi te satisfaire de la vie des cavernes ?
Où donc est le chant ? Et où le doux élan ?

Aurais-tu peur de la beauté du chant céleste
Craindrais-tu la lumière de l’espace dans la plénitude du jour ?

Allons, réveille-toi, prends les chemins de la vie
Celui qui dort, la vie ne l’attend pas.

N’aie crainte, au-delà des collines,
Il n’y a que le jour dans sa parfaite éclosion.

Que le printemps commençant de la vie
Qui brode des roses dans l’ampleur de sa cape.

Que le parfum des roses matinales
La danse des rayons sur le miroir des eaux.

Il n’y a que les pigeons élégants
Qui roucoulent sans fin dans las prairies

A la lumière ! La lumière douceur et beauté.
A la lumière ! La lumière est l’ombre des Dieux