Bon, je ne vais pas vous présenter Maria Callas !
Tout a été dit en 2007 pour le trentième anniversaire de sa mort : talent unique, précoce, utilisé sans ménagement au point de l'abimer...
Cette voix d'exception qui était tout sauf parfaite mais qui distillait une émotion à nulle autre pareille...
Ce "Casta Diva" extrait de la "Norma" de Bellini, lors de son récital à l'Opéra de Paris en 1959, donne un aperçu de son art : cette voix qui monte comme une fusée de feu d'artifice, éclate soudain et redescend en murmure à peine soutenu par un souffle...Et ce visage, lumineux et possédé, habité par la musique !
Qu'importe si techniquement ce n'est pas parfait !
Quelle affaire si elle ne respecte pas la partition à la virgule près : une oeuvre d'art, une fois rendue publique n'appartient plus à son auteur !
C'est le public qui en fait sa chose.
Et les interprètes.
vendredi 31 juillet 2009
jeudi 30 juillet 2009
Jean Paul Gaultier
Styliste et couturier français, né le 24 avril 1952 à Bagneux (Hauts de Seine).
Impressionné par le film de Jacques Becker, "Falbala", il intègre la maison Pierre Cardin à qui il a envoyé quelques croquis.
Il travaille ensuite pour Jacques Esterel et Jean Patou.
En 1974, retour chez Cardin et deux ans plus tard, il crée sa première collection.
Succès relatif et c'est grâce à un sponsor japonais qu'il est enfin lancé.
A contre courant de la mode établie, il surprend, choque, séduit.
Star de la nuit parisienne et de la scène gay, il est le premier couturier reconnu à habiller des vedettes de la chanson : Sheila, puis Yvette Horner et Mylène Farmer. La consécration viendra de Madonna !
Il crée de nombreux costumes pour le cinéma entre autre pour "Kika" d'Almodovar , "Le Cinquième Element" de Besson et "La Cité des Enfants Perdus" de Jeunnet.
Vedette lui même, il a contribué par son originalité à faire de son industrie, un art créatif à part entière.
Le plus interessant, ce sont ses créations pour les hommes...
Impressionné par le film de Jacques Becker, "Falbala", il intègre la maison Pierre Cardin à qui il a envoyé quelques croquis.
Il travaille ensuite pour Jacques Esterel et Jean Patou.
En 1974, retour chez Cardin et deux ans plus tard, il crée sa première collection.
Succès relatif et c'est grâce à un sponsor japonais qu'il est enfin lancé.
A contre courant de la mode établie, il surprend, choque, séduit.
Star de la nuit parisienne et de la scène gay, il est le premier couturier reconnu à habiller des vedettes de la chanson : Sheila, puis Yvette Horner et Mylène Farmer. La consécration viendra de Madonna !
Il crée de nombreux costumes pour le cinéma entre autre pour "Kika" d'Almodovar , "Le Cinquième Element" de Besson et "La Cité des Enfants Perdus" de Jeunnet.
Vedette lui même, il a contribué par son originalité à faire de son industrie, un art créatif à part entière.
Le plus interessant, ce sont ses créations pour les hommes...
mercredi 29 juillet 2009
Ils ont des châpeaux ronds....
Au début du mois de juillet, j'ai utilisé une partie de mon quota de journée de congés que mon employeur m'octroie généreusement chaque année.
Avec mon ami Jean-Marc nous avons squatté la résidence secondaire de mon jeune frère Yves, près de Plonéour Lanvern dans le sud Finistère.
Le loyer était correct : passer la tondeuse !
Voici une suite de clichés réalisés par mon compagnon de voyage : c'est sans ordre ni commentaire car ce qui demeure de cette semaine, c'est une impression globalement agréable et je n'ai pas envie de faire un tri parmi ces bons moments...
Avec mon ami Jean-Marc nous avons squatté la résidence secondaire de mon jeune frère Yves, près de Plonéour Lanvern dans le sud Finistère.
Le loyer était correct : passer la tondeuse !
Voici une suite de clichés réalisés par mon compagnon de voyage : c'est sans ordre ni commentaire car ce qui demeure de cette semaine, c'est une impression globalement agréable et je n'ai pas envie de faire un tri parmi ces bons moments...
mardi 28 juillet 2009
Aragon et Castille
Le grand poète loufoque Boby Lapointe (Robert de son nom de baptème) nous a quitté le 29 juin 1972 à l'âge de 50 ans dans sa bonne ville de Pézenas (Hérault).
Doué pour les mathématiques - il aurait mis au point un système de numération qui préfigurera l'évolution de l'informatique - il s'oriente vers la poésie et la chanson.
Ne trouvant pas d'interprètes pour ses compositions basées sur le calembour, la contrepèterie et l'à-peu-près, il finit par chanter lui même en 1956.
La vague yéyé va mettre sous le boisseau une carrière déjà suivie par un public de fans limité mais fidèle.
Au début des années 70, Joe Dassin devient son producteur et le pousse à reprendre le chemin des tournées.
Hélas, atteint d'un cancer du pancréas, il décède peu après.
Voici son premier "tube" et sans doute le plus représentatif de son humour : "Aragon et Castille"
Doué pour les mathématiques - il aurait mis au point un système de numération qui préfigurera l'évolution de l'informatique - il s'oriente vers la poésie et la chanson.
Ne trouvant pas d'interprètes pour ses compositions basées sur le calembour, la contrepèterie et l'à-peu-près, il finit par chanter lui même en 1956.
La vague yéyé va mettre sous le boisseau une carrière déjà suivie par un public de fans limité mais fidèle.
Au début des années 70, Joe Dassin devient son producteur et le pousse à reprendre le chemin des tournées.
Hélas, atteint d'un cancer du pancréas, il décède peu après.
Voici son premier "tube" et sans doute le plus représentatif de son humour : "Aragon et Castille"
lundi 27 juillet 2009
Aussiebum
C'est l'histoire d'une marque australienne de sous-vêtements masculins.
Elle a décidé de vous faire croire qu'avec ses produits vous allez toucher le jack-pot !
Et ses créatifs ont mis en scène ce clip publicitaire astucieux et sexy... bon si vous aimez les garçons un tantinet culottés ! Ou déculottés !
Elle a décidé de vous faire croire qu'avec ses produits vous allez toucher le jack-pot !
Et ses créatifs ont mis en scène ce clip publicitaire astucieux et sexy... bon si vous aimez les garçons un tantinet culottés ! Ou déculottés !
dimanche 26 juillet 2009
Rumble fish
Film réalisé par Francis Ford Copolla en 1983, avec Mickey Rourke et le sublime Matt Dillon.
L'histoire d'un jeune homme, Rusty James, qui par admiration irraisonnée pour son frère, Motorcycle Boy, va se retrouver embarqué dans la dangereuse vie d'une bande de quartier.
Cette fable en noir et blanc, conte initiatique de la marche d'un adolescent vers l'âge adulte, fait partie de ces prouesses cinématographiques qui m'ont laissé sans voix dès la première vision.
L'action est violente certes, mais les images ne sont jamais complaisantes et la maitrise du cinéaste donne toute la mesure de la tragédie qui aurait pu se jouer devant nous et qui n'est évitée que de justesse, par le retour "aux affaires" quasi messianique de Motorcycle Boy.
Rusty James comprendra finalement la vacuité d'une telle vie, mais pas de sortie bourgeoise pour lui : il a appris à se battre et il en aura besoin même si les raisons seront moins futiles que des combats de jeunes coqs qui cherchent à diriger une basse cour...
Un exemple : le combat avec Biff Willcox
Les trois principaux protagonistes dans un club de jazz :
Enfin, moment de magie poétique, Motorcycle Boy explique sa fascination pour les "rumble fishes", les poissons combattants, qui se battent contre leurs reflets...
Et c'est en couleurs...
L'histoire d'un jeune homme, Rusty James, qui par admiration irraisonnée pour son frère, Motorcycle Boy, va se retrouver embarqué dans la dangereuse vie d'une bande de quartier.
Cette fable en noir et blanc, conte initiatique de la marche d'un adolescent vers l'âge adulte, fait partie de ces prouesses cinématographiques qui m'ont laissé sans voix dès la première vision.
L'action est violente certes, mais les images ne sont jamais complaisantes et la maitrise du cinéaste donne toute la mesure de la tragédie qui aurait pu se jouer devant nous et qui n'est évitée que de justesse, par le retour "aux affaires" quasi messianique de Motorcycle Boy.
Rusty James comprendra finalement la vacuité d'une telle vie, mais pas de sortie bourgeoise pour lui : il a appris à se battre et il en aura besoin même si les raisons seront moins futiles que des combats de jeunes coqs qui cherchent à diriger une basse cour...
Un exemple : le combat avec Biff Willcox
Les trois principaux protagonistes dans un club de jazz :
Enfin, moment de magie poétique, Motorcycle Boy explique sa fascination pour les "rumble fishes", les poissons combattants, qui se battent contre leurs reflets...
Et c'est en couleurs...
samedi 25 juillet 2009
Pavane
Savez vous ce qu'est une uchronie ?
C'est un récit classé dans la rubrique science fiction mais qui présente la particularité de se dérouler à notre époque.
Plus exactement, au XXème siècle.
Car une uchronie suppose qu'un évenement déterminant de notre passé actuel n'ai pas eu lieu ou au contraire qu'un fait qui a échoué pour nous y ait réussi.
Ainsi pour "Pavane" du britannique Keith Roberts, publié en 1968.
Si la reine Elisabeth Ière avait péri en 1588 sous le couteau d'un assassin, si l'Invincible Armada avait triomphé de la tempête et vaincu, l'Histoire aurait suivi un autre cours où la papauté l'aurait emporté, où le progrès technique aurait été condamné comme démoniaque. Au XXème siècle, des locomotives à vapeur tirant jusqu'à cinq wagons disputent les routes aux cavaliers; les nouvelles sont transmises par des réseaux de sémaphores; on chasse les sorcières et les seigneurs féodaux appuient leurs révoltes sporadiques de sciences impies et hérétiques comme l'électricité et la chimie. Mais l'Histoire, imperturbable, entraîne dans sa pavane peuples et rois, humbles et riches, filles et garçons.
Ce genre d'ouvrage n'est pas rare et nécessite une grande rigueur tant littéraire qu'historique.
Il faut pour que l'histoire demeure crédible, que le déroulement des évènements théoriquement issus de la modification du continuum soient cohérents.
Si l'écrivain possède un style brillant et imagé, on peut tenir un livre phare du genre.
C'est indubitablement le cas avec "Pavane" : livre culte, est une expression bien faible...
C'est un récit classé dans la rubrique science fiction mais qui présente la particularité de se dérouler à notre époque.
Plus exactement, au XXème siècle.
Car une uchronie suppose qu'un évenement déterminant de notre passé actuel n'ai pas eu lieu ou au contraire qu'un fait qui a échoué pour nous y ait réussi.
Ainsi pour "Pavane" du britannique Keith Roberts, publié en 1968.
Si la reine Elisabeth Ière avait péri en 1588 sous le couteau d'un assassin, si l'Invincible Armada avait triomphé de la tempête et vaincu, l'Histoire aurait suivi un autre cours où la papauté l'aurait emporté, où le progrès technique aurait été condamné comme démoniaque. Au XXème siècle, des locomotives à vapeur tirant jusqu'à cinq wagons disputent les routes aux cavaliers; les nouvelles sont transmises par des réseaux de sémaphores; on chasse les sorcières et les seigneurs féodaux appuient leurs révoltes sporadiques de sciences impies et hérétiques comme l'électricité et la chimie. Mais l'Histoire, imperturbable, entraîne dans sa pavane peuples et rois, humbles et riches, filles et garçons.
Ce genre d'ouvrage n'est pas rare et nécessite une grande rigueur tant littéraire qu'historique.
Il faut pour que l'histoire demeure crédible, que le déroulement des évènements théoriquement issus de la modification du continuum soient cohérents.
Si l'écrivain possède un style brillant et imagé, on peut tenir un livre phare du genre.
C'est indubitablement le cas avec "Pavane" : livre culte, est une expression bien faible...
vendredi 24 juillet 2009
D'Geyrald
Vous vous souvenez de G-Squad ?
Ce boys-band de la fin des années 90, chantant et dansant, chemise ouverte sur des torses imberbes et bronzés ?
Le leader, c'était lui, Gérald.
Puis le groupe s'est dissous et il a tenté une première carrière solo. Sans lendemain !
Le beau Gérald s'est alors exilé aux USA, en Californie. Il y est devenu D'Geyrald.
Il a enregistré des chansons en anglais, dont il a écrit les textes et surtout,
il a fait son coming-out !
Il est gay et il assume !Il est aussi devenu artiste peintre et multiplie les expositions dans son état d'adoption et au delà.
Avec son partenaire Taneo, il a produit notamment ce tendre et sexy "I'm your man" :
Ce boys-band de la fin des années 90, chantant et dansant, chemise ouverte sur des torses imberbes et bronzés ?
Le leader, c'était lui, Gérald.
Puis le groupe s'est dissous et il a tenté une première carrière solo. Sans lendemain !
Le beau Gérald s'est alors exilé aux USA, en Californie. Il y est devenu D'Geyrald.
Il a enregistré des chansons en anglais, dont il a écrit les textes et surtout,
il a fait son coming-out !
Il est gay et il assume !Il est aussi devenu artiste peintre et multiplie les expositions dans son état d'adoption et au delà.
La sagesse protège la naissance d'une conscience
Naître de l'abysse : le papillon s'envole sans supplice
Une grue a surgi des flammes : elle explose telle mon âme
Schizophrénie des sens
J'aime bien ces gens préfabriqués, formatés pour "tuber à donf", qui s'échappent et montrent à leur détracteurs de tous poils qu'ils sont de vrais artistes et en plus, en dehors du champs dans lequel on les attendait...Naître de l'abysse : le papillon s'envole sans supplice
Une grue a surgi des flammes : elle explose telle mon âme
Schizophrénie des sens
Avec son partenaire Taneo, il a produit notamment ce tendre et sexy "I'm your man" :
jeudi 23 juillet 2009
David LaChapelle
David LaChapelle est un photographe américain, né en 1963 dans le Connecticut.
Célèbre aussi bien pour ses créations artistiques inspirées du surréalisme que pour ses campagnes publicitaires ou des clichés de mode,
il publie également des portraits d'artistes pour des albums comme pour des pochettes de cd.
C'est la partie créative au sens traditionnellement pictural du terme qui a éveillé mon intérêt lors d'un reportage sur Arte Culture (pour une fois...) !
On comprendra aisément ce qui m'a "interpelé" : les hommes y sont aussi souvent déshabillés que les femmes et parfois d'avantage !
Mais pas seulement !
J'aime bien les compositions iconoclastes qui ne sont pas aussi gratuites qu'il semble au premier abord.
Surtout ces fausses images pieuses :
Et que dire de ce formidable "Déluge" :
Célèbre aussi bien pour ses créations artistiques inspirées du surréalisme que pour ses campagnes publicitaires ou des clichés de mode,
il publie également des portraits d'artistes pour des albums comme pour des pochettes de cd.
C'est la partie créative au sens traditionnellement pictural du terme qui a éveillé mon intérêt lors d'un reportage sur Arte Culture (pour une fois...) !
On comprendra aisément ce qui m'a "interpelé" : les hommes y sont aussi souvent déshabillés que les femmes et parfois d'avantage !
Mais pas seulement !
J'aime bien les compositions iconoclastes qui ne sont pas aussi gratuites qu'il semble au premier abord.
Surtout ces fausses images pieuses :
Et que dire de ce formidable "Déluge" :
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