La peinture, ça n'est pas une exclusivité de l'Europe !
Il y a des américains qui savent dessiner et représenter des images identifiables et "signifiante" comme on doit dire en bon jargon intello...
Les étonnantes estampes urbaines d'Edward Hopper, vignettes d'une Amérique quasi déserte, à l'atmosphère étrange et crépusculaire même en plein jour, exercent une curieuse fascination sur le spectateur : quel est ce monde déployé devant nos yeux ? C'est à la fois la vraie vie et une autre, surnaturelle et hyperréaliste ! Paradoxe étatsunien ou talent unique de l'artiste ?...
samedi 31 janvier 2009
vendredi 30 janvier 2009
Les 1001 vies d'Ali Baba
Je me suis suffisamment énervé contre les "spectacles musicaux" au succès aussi auto proclamé qu' anticipé que l'on nous concocte pour les jours et les mois à venir, pour vous parler d'un vrai "musical", comme on en fait à Broadway ou sur le West End de Londres !
Du spectacle qui raconte une histoire, où les chansons font avancer l'action, la supportent et la développent.
Avec de vrais ballets, réglés par des gens dont le talent ne se limite pas à faire batifoler des pantins dans un télé crochet pour attardés mentaux, mais qui connaissent la chorégraphie et l'exploitent pour illustrer la narration et en accentuer les détails !
Avec de la vraie musique live, des chanteurs qui savent chanter, danser et jouer en même temps (si, si ça existe!)...
Avec des décors malins et des trouvailles délirantes dans le synopsis comme dans la mise en scène!
Bref, un authentique spectacle vivant !
"Les 1001 vies d'Ali Baba", rebaptisé simplement "Ali Baba, la musicale comédie", de Fabrice Aboulker et Alain Lanty pour la musique, Thibault Chatel et Frédéric Doll pour le livret et les paroles des chansons, n'a pas eu de chance.
Ce show est sorti en même temps que deux autres poids lourds : "Roméo et Juliette" de Gérard Presgurvic et "Les Dix Commandements" de Pascal Obispo, Lionel Florence et Elie Chouraki !
La publicité médiatique fut accaparée par ces deux là et Ali ne rencontra pas le succès qu'il méritait !
Ils étaient pourtant mignons, Sébastien Lorca et Sonia Lacen dans les rôles principaux (Ali et Yasmina) ! Et le couple Kassim : Ann'so et Steeve De Paz ! Sans parler du Chef des voleurs, Philippe Loffredo et surtout du génial Génie : l'ébouriffant et sexy Sinan !
Ils ont fait de leur mieux pour un spectacle de qualité, hélas un peu oublié 7 ans après...
Mme Kassim expose sa méthode pour être une femme du monde :
Yasmina, la jeune esclave, s'interroge sur sa vraie personnalité :
Mme Kassim embauche le Génie pour organiser son sacre :
Ali et Kassim, emprisonnés par le Génie sur ordre de Mme Kassim, se réconcilient :
Du spectacle qui raconte une histoire, où les chansons font avancer l'action, la supportent et la développent.
Avec de vrais ballets, réglés par des gens dont le talent ne se limite pas à faire batifoler des pantins dans un télé crochet pour attardés mentaux, mais qui connaissent la chorégraphie et l'exploitent pour illustrer la narration et en accentuer les détails !
Avec de la vraie musique live, des chanteurs qui savent chanter, danser et jouer en même temps (si, si ça existe!)...
Avec des décors malins et des trouvailles délirantes dans le synopsis comme dans la mise en scène!
Bref, un authentique spectacle vivant !
"Les 1001 vies d'Ali Baba", rebaptisé simplement "Ali Baba, la musicale comédie", de Fabrice Aboulker et Alain Lanty pour la musique, Thibault Chatel et Frédéric Doll pour le livret et les paroles des chansons, n'a pas eu de chance.
Ce show est sorti en même temps que deux autres poids lourds : "Roméo et Juliette" de Gérard Presgurvic et "Les Dix Commandements" de Pascal Obispo, Lionel Florence et Elie Chouraki !
La publicité médiatique fut accaparée par ces deux là et Ali ne rencontra pas le succès qu'il méritait !
Ils étaient pourtant mignons, Sébastien Lorca et Sonia Lacen dans les rôles principaux (Ali et Yasmina) ! Et le couple Kassim : Ann'so et Steeve De Paz ! Sans parler du Chef des voleurs, Philippe Loffredo et surtout du génial Génie : l'ébouriffant et sexy Sinan !
Ils ont fait de leur mieux pour un spectacle de qualité, hélas un peu oublié 7 ans après...
Mme Kassim expose sa méthode pour être une femme du monde :
Yasmina, la jeune esclave, s'interroge sur sa vraie personnalité :
Mme Kassim embauche le Génie pour organiser son sacre :
Ali et Kassim, emprisonnés par le Génie sur ordre de Mme Kassim, se réconcilient :
jeudi 29 janvier 2009
Twee vaders
Il y a des jours comme ça, on tombe sur une vidéo comme celle ci et on se met à espérer et à croire que l'humanité peut encore évoluer...
Ah si la télé pouvait toujours envoyer des messages aussi intelligents et positifs sur la différence...
Ah si la télé pouvait toujours envoyer des messages aussi intelligents et positifs sur la différence...
mercredi 28 janvier 2009
Lady Marlène
On lit parfois qu'il existe plusieurs façons d'être une star.
C'est une ânerie absolue !
Il n'y en a qu'une seule!
Une star ne se mesure pas à ce qu'elle fait ou pas : une diva ou une icône ne fait pas, elle est !
Une vraie légende du spectacle ne montre pas ses fesses ou ses seins, ne se soule pas et ne sniffe pas de cocaïne en public!
Elle ne sautille pas comme un lapin mécanique déboussolé aux quatre coins de la scène, ne se jette pas dans la foule comme un naufragé sur une bouée ! Elle ne hurle pas ses chansons.
Elle peut même se permettre de mal chanter, d'être vieille et figée derrière son micro !
La star irradie, quelles que soient les circonstances : elle respire devant nous et la magie est là !
A 70 ans, Maria-Magdalena von Loesch, plus connue sous le nom de Marlène Dietrich, est là, au centre de la scène du Royal Albert Hall, les bras ballants.
Elle murmure ses plus grands succès devant une foule qui éclate en délire à la fin du récital de légende, le dernier d'une carrière d'exception.
Et elle leur sourit, humblement, comme si elle ne méritait pas un tel hommage...
La classe ce n'est pas porter des vêtements couteux ou des bijoux de marque : c'est dans les gènes, dans le sang, ça ne s'apprend pas, ça ne s'invente pas !
La classe, c'est ça :
C'est une ânerie absolue !
Il n'y en a qu'une seule!
Une star ne se mesure pas à ce qu'elle fait ou pas : une diva ou une icône ne fait pas, elle est !
Une vraie légende du spectacle ne montre pas ses fesses ou ses seins, ne se soule pas et ne sniffe pas de cocaïne en public!
Elle ne sautille pas comme un lapin mécanique déboussolé aux quatre coins de la scène, ne se jette pas dans la foule comme un naufragé sur une bouée ! Elle ne hurle pas ses chansons.
Elle peut même se permettre de mal chanter, d'être vieille et figée derrière son micro !
La star irradie, quelles que soient les circonstances : elle respire devant nous et la magie est là !
A 70 ans, Maria-Magdalena von Loesch, plus connue sous le nom de Marlène Dietrich, est là, au centre de la scène du Royal Albert Hall, les bras ballants.
Elle murmure ses plus grands succès devant une foule qui éclate en délire à la fin du récital de légende, le dernier d'une carrière d'exception.
Et elle leur sourit, humblement, comme si elle ne méritait pas un tel hommage...
La classe ce n'est pas porter des vêtements couteux ou des bijoux de marque : c'est dans les gènes, dans le sang, ça ne s'apprend pas, ça ne s'invente pas !
La classe, c'est ça :
mardi 27 janvier 2009
Une histoire vraie
"Une histoire vraie" raconte l'épopée d'un homme ordinaire, victime d'un accident cardiaque qui lui fait comprendre que la vie est fragile. Aussi décide-t-il d'aller voir son frère avec qui il est brouillé depuis des années et qui a eu lui aussi des problèmes de santé.
Hélas, notre homme ne peut pas conduire aussi va-t-il traverser 4 états sur sa tondeuse autotractée !
En chemin il va croiser d'autres personnages ordinaires, simples et amicaux qui l'aideront dans sa traversée et lui permettront de pouvoir faire la paix avec son frère...et avec lui même !
Une parabole limpide, bien peu dans le style de David Lynch, mais c'est sans doute ce qui en fait le prix et a fait de cette oeuvre un film culte !
Richard Farnsworth campe le personnage d'Alvin Straight (d'où le titre original "A Straight Story") avec sobriété et nous émeut par sa conviction et sa parfaite incarnation du vieillard
qui découvre sur le tard que la vie vaut vraiment la peine d'être vécue...
Un film pour le Panthéon du 7ème art, rien de moins !
Hélas, notre homme ne peut pas conduire aussi va-t-il traverser 4 états sur sa tondeuse autotractée !
En chemin il va croiser d'autres personnages ordinaires, simples et amicaux qui l'aideront dans sa traversée et lui permettront de pouvoir faire la paix avec son frère...et avec lui même !
Une parabole limpide, bien peu dans le style de David Lynch, mais c'est sans doute ce qui en fait le prix et a fait de cette oeuvre un film culte !
Richard Farnsworth campe le personnage d'Alvin Straight (d'où le titre original "A Straight Story") avec sobriété et nous émeut par sa conviction et sa parfaite incarnation du vieillard
qui découvre sur le tard que la vie vaut vraiment la peine d'être vécue...
Un film pour le Panthéon du 7ème art, rien de moins !
lundi 26 janvier 2009
Poésie précolombienne
Avant l'arrivée des conquistadores, il existait bien une culture en Amérique Centrale et du Sud !
Des textes à vocation religieuse, bien sûr; des louanges des princes, évidement !
Mais aussi de joli poèmes qu'on pourrait qualifier de triviaux :
Deux exemples :
Chant de printemps
Dans la maison des livres
il commence de chanter,
il essaye le chant,
il répand des fleurs,
il réjouit, le chant.
Il résonne, le chant,
les grelots tintent,
et leur répondent
nos sonailles fleuries.
Il répand des fleurs,
il réjouit, le chant.
Sur les fleurs chante
le beau faisan,
son chant s'épanouit
tout au fond de l'eau.
Alors lui répondent
plusieurs oiseaux aux couleurs de flamme,
le bel oiseau aux couleurs de flamme
chante en beauté.
Un livre d'images : voici ton coeur,
tu es venu chanter,
tu fais résonner tes tambours,
tu es le chanteur.
Au fonds de la demeure du printemps
tu réjouis le monde.
Toi seul tu répands
les fleurs qui enivrent,
les fleurs précieuses.
Tu es le chanteur.
Au fonds de la demeure du printemps
tu réjouis le monde.
auteur : Nezahualcoyotl, 1402-1472, roi de Texcoco.
Yaravi
Ma mère, au milieu des nuages
et de la pluie, m'avait conçu,
pour me voir errer comme les nuages,
pour me voir pleurer comme la pluie.
Tu es né dans le berceau du martyre,
m'a-t-elle dit, dans sa douleur.
Quand elle m'enveloppait dans les langes,
elle a pleuré comme la rivière en crue.
Il n'est guère possible que connaisse le monde
un malheureux comme moi.
Maudite soit pour toujours
cette nuit où je naquis.
Littérature quéchua
Des textes à vocation religieuse, bien sûr; des louanges des princes, évidement !
Mais aussi de joli poèmes qu'on pourrait qualifier de triviaux :
Deux exemples :
Chant de printemps
Dans la maison des livres
il commence de chanter,
il essaye le chant,
il répand des fleurs,
il réjouit, le chant.
Il résonne, le chant,
les grelots tintent,
et leur répondent
nos sonailles fleuries.
Il répand des fleurs,
il réjouit, le chant.
Sur les fleurs chante
le beau faisan,
son chant s'épanouit
tout au fond de l'eau.
Alors lui répondent
plusieurs oiseaux aux couleurs de flamme,
le bel oiseau aux couleurs de flamme
chante en beauté.
Un livre d'images : voici ton coeur,
tu es venu chanter,
tu fais résonner tes tambours,
tu es le chanteur.
Au fonds de la demeure du printemps
tu réjouis le monde.
Toi seul tu répands
les fleurs qui enivrent,
les fleurs précieuses.
Tu es le chanteur.
Au fonds de la demeure du printemps
tu réjouis le monde.
auteur : Nezahualcoyotl, 1402-1472, roi de Texcoco.
Yaravi
Ma mère, au milieu des nuages
et de la pluie, m'avait conçu,
pour me voir errer comme les nuages,
pour me voir pleurer comme la pluie.
Tu es né dans le berceau du martyre,
m'a-t-elle dit, dans sa douleur.
Quand elle m'enveloppait dans les langes,
elle a pleuré comme la rivière en crue.
Il n'est guère possible que connaisse le monde
un malheureux comme moi.
Maudite soit pour toujours
cette nuit où je naquis.
Littérature quéchua
dimanche 25 janvier 2009
Concours Eurovision (8)
1995 : Espagne
"Vuelve conmigo" par Anabel Conde.
Paroles et musique de José Maria Puron.
2ème sur 23 avec 119 points.
Une magnifique balade qui méritait mieux qu'une deuxième place, derrière une enième chanson irlandaise fadasse...
"Vuelve conmigo" par Anabel Conde.
Paroles et musique de José Maria Puron.
2ème sur 23 avec 119 points.
Une magnifique balade qui méritait mieux qu'une deuxième place, derrière une enième chanson irlandaise fadasse...
Concours Eurovision (7) : La reine Mia
1992 : Italie
"Rhapsodia" par Mia Martini.
Paroles Giancarlo Bigazzi, musique Giuseppe Dati.
4éme avec 111 points.
Une histoire d'amour simple mais rendue déchirante par la voix de l'interprète, déjà rongée par la maladie qui l'emporta quelques années plus tard...
"Rhapsodia" par Mia Martini.
Paroles Giancarlo Bigazzi, musique Giuseppe Dati.
4éme avec 111 points.
Une histoire d'amour simple mais rendue déchirante par la voix de l'interprète, déjà rongée par la maladie qui l'emporta quelques années plus tard...
samedi 24 janvier 2009
Chapi Chapo
Un souvenir d'enfance : ce merveilleux petit moment de télévision...
Une extraordinaire création de Stephano Lonati et Italo Bettiol, véritable initiation à l'abstraction... et l' ineffable musique du génial François de Roubaix...
Une extraordinaire création de Stephano Lonati et Italo Bettiol, véritable initiation à l'abstraction... et l' ineffable musique du génial François de Roubaix...
Retour !
Bon, des encouragements, en ligne et en dehors, m'invitent à reprendre mon petit catalogue humoristico-culturel...
Allons-y...on verra bien !
Allons-y...on verra bien !
samedi 17 janvier 2009
Clap de fin !
Ok, j'abandonne !
J'avais comme ambition de faire partager à des internautes curieux mes goûts artistiques en tous genres.
Je souhaitais provoquer des commentaires, engager des discutions sur des sujets variés et déconnectés de l'actualité.
Bref, échanger !
Devant l'enthousiasme général, je vais désormais garder tout ça pour moi !
Ca ne m'amuse plus de poster des sujets dans le vide...
Portez vous bien !
J'avais comme ambition de faire partager à des internautes curieux mes goûts artistiques en tous genres.
Je souhaitais provoquer des commentaires, engager des discutions sur des sujets variés et déconnectés de l'actualité.
Bref, échanger !
Devant l'enthousiasme général, je vais désormais garder tout ça pour moi !
Ca ne m'amuse plus de poster des sujets dans le vide...
Portez vous bien !
Dracula
Le comte Dracula est une vedette du septième art, mais est aussi une star de la comédie musicale.
Il doit bien exister une vingtaine de versions (américaine, anglaise, allemande, italienne, tchèque...) de l'oeuvre de Bram Stocker.
Mais l'une des plus étonnante est sans doute l'adaptation qu'en ont fait Pepe Cibrian Campoy et Angel Mahler.
Le premier est librettiste et parolier à succès et le second un compositeur vedette en Argentine.
C'est mon ami Kinny qui m'a fait découvrir cette oeuvre qu'il avait eu la chance de voir sur scène lors d'un passage à Buenos Aires dans les années 90 avec la troupe de Lindsay Kemp.
Plus qu'un simple "musical", c'est un véritable opéra qui nous est proposé là : 2 heures 30, chantées à 99% par des interprètes qui sont devenus des icones en Argentine, en particulier Juan Rodo qui incarne le rôle titre.
Une orchestration symphonique énorme balaye tout sur son passage et emporte le spectateur dans le monde fantastique des vampires avec une force et une richesse peu communes.
Entre vingt et quarante personnes (selon les mises en scène) chantent et dansent dans une douzaine de décors différents et peignent un tableau incroyable de cette aventure déjà improbable.
Il doit bien exister une vingtaine de versions (américaine, anglaise, allemande, italienne, tchèque...) de l'oeuvre de Bram Stocker.
Mais l'une des plus étonnante est sans doute l'adaptation qu'en ont fait Pepe Cibrian Campoy et Angel Mahler.
Le premier est librettiste et parolier à succès et le second un compositeur vedette en Argentine.
C'est mon ami Kinny qui m'a fait découvrir cette oeuvre qu'il avait eu la chance de voir sur scène lors d'un passage à Buenos Aires dans les années 90 avec la troupe de Lindsay Kemp.
Plus qu'un simple "musical", c'est un véritable opéra qui nous est proposé là : 2 heures 30, chantées à 99% par des interprètes qui sont devenus des icones en Argentine, en particulier Juan Rodo qui incarne le rôle titre.
Une orchestration symphonique énorme balaye tout sur son passage et emporte le spectateur dans le monde fantastique des vampires avec une force et une richesse peu communes.
Entre vingt et quarante personnes (selon les mises en scène) chantent et dansent dans une douzaine de décors différents et peignent un tableau incroyable de cette aventure déjà improbable.
Conversation de bureau
Le jour où on aura ce genre de conversation (avec la conclusion présentée ici) on pourra dire que l'homophobie est définitivement vaincue :
Pour les non anglophones : le personnage debout raconte sa soirée de la veille dans un nouveau restaurant; celui qui est assis dit, quant à lui, avoir expérimenté le "gay sex" avec un type du service du courrier qu'on voit en fin de sketch. Comme cela semble lui avoir apporté une certaine satisfaction, le gars en blanc finit par demander à son collègue s'il ne veut pas renouveler son expérience...
Dans l'espace...
Le grand regret de ma vie sera d'avoir vécu dans un monde où le voyage dans l'espace n'est pas une chose facile et quotidienne...
Batman et Robin
On a beaucoup jasé sur les relations entre Bruce Wayne et le jeune Robin...
Cette vidéo ne va pas faire taire les rumeurs...;-)
Cette vidéo ne va pas faire taire les rumeurs...;-)
Jeff
Cette très jolie chanson du générique du film de Jean Herman, "Jeff", a été composée par le génial François de Roubaix et est interprétée par Nicoletta.
J'adore les paroles d'Anne Grégory et en particulier la dernière phrase...
"je redeviens...lumière!"
J'adore les paroles d'Anne Grégory et en particulier la dernière phrase...
"je redeviens...lumière!"
vendredi 16 janvier 2009
Ernest et Bart
Jamais comme dans cet épisode, on n' a vu une émission pour enfants se connecter aussi résolument à la philosophie !
Voici un extrait de "1 rue Sésame", version existentialisme :
jeudi 15 janvier 2009
Une goutte de grâce
Sur le plateau de Jacques Martin, ce dimanche après midi là, un moment rare :
Nicole Rieu : "Je suis une goutte".
Nicole Rieu : "Je suis une goutte".
mercredi 14 janvier 2009
Frank Wildhorn
Voilà un compositeur américain qui suscite des avis contradictoires voire opposés : stakhanoviste de la musique à l'inspiration limitée pour les uns, véritable génie méconnu pour les autres ! comme souvent, la vérité est dans un juste milieu...
Frank Wildhorn commence sa carrière en 1990 : il produit, avec le vétéran de la comédie musicale, Leslie Bricusse, un "Jeckyll and Hyde" qui rencontre le triomphe auprès du public. Sa compagne, Linda Eder, y trouve son premier grand rôle.
En 1997, il récidive avec une adaptation du roman de Dickens, "The Scarlet Pimpernel" qui raconte les aventures d'un mystérieux personnage qui sauve les aristocrates français intègres des fureurs révolutionnaires.
Le succès est énorme et les adaptations font florès de par le monde. Cette pièce est toujours jouée aujourd'hui quelque part.
En 1998, il est le premier compositeur à avoir trois oeuvres à l'affiche sur Broadway : "The Civil War" est venue se joindre au duo déjà célèbre.
Las, ce tableau de la Guerre de Sécession, peut être un peu trop sérieux et mélodramatique, ne trouve pas son public.
Personnellement, c'est pourtant cette production qui me fait penser que Frank Wildhorn est quelqu'un d'intègre et dédié à son art.
En effet, ce musical est tout sauf commercial et exprime de façon naïve, certes, mais indiscutablement sincère, le rejet de la lutte armée fratricide et l'amour de son pays mais d'un pays accueillant à la diversité des hommes.
Après cet échec et l'arrêt de ses deux premiers succès, son "Cyrano de Bergerac" ne trouve même pas de producteur.
"Waiting for the Moon", sur Scott et Zelda Fitzgerald, ne dépasse pas le stade de la production locale au New Jersey. Tout comme son opus sur "Camille Claudel"...
"Dracula", en 2004, ne tiendra que moins de quatre mois sur Broadway !
C'est en Europe, à Zürich, qu'il monte une version remaniée : la reconnaissance est enfin au rendez-vous. Vienne et Münich suivent.
Puis, son "Rudolf, the last kiss" sur la tragédie du fils de Sissi et sa mort à Mayerling, fait les beaux jours de la scène de Budapest avant d'être adapté pour Berlin.
Sa version de "Carmen" emporte l'adhésion du public de Prague et Saint Gall s'enthousiasme pour son "Count of Monte Cristo".
Même "Cyrano" ressort des cartons en vue d'une production à Madrid en 2009...
Sa gloire s'affirme également au Japon où il a produit trois spectacles originaux, dont "Never say goodbye" sur la guerre civile espagnole et où "Scarlet Pimpernel" et "Jeckyll" sont repris régulièrement par la fameuse troupe féminine Takarazuka.
Comment cet artiste américain peut il rencontré plus de succès à l'étranger que dans son pays ?
C'est que ses oeuvres sont très européennes : dans le style de Claude-Michel Schönberg ou d'Andrew Lloyd Webber, sa musique est opératique et romantique. Elle n'est qu' occasionnellement parsemée de ces airs jazzy et dansant comme les aiment les spectateurs étatsuniens.
On lui a reproché aussi de toujours composer dans une facture identique : pour moi, ça s'appelle avoir un style !
Et si les échecs de "Cyrano (version 1)" et de "Dracula 2004" sont mérités car trop proches de shows précédents, Rudolf ou Carmen s'en démarquent avec bonheur tout en restant indubitablement wildhorniens.
La nouvelle mouture de Dracula laisse espérer le meilleur pour la nouvelle production remaniée de Cyrano...
Et on attend avec curiosité ses prochaines créations :"Bonnie and Clyde", "Wonderland" et "Havana".
Musicien romantique, adepte de la belle mélodie, généreusement orchestrée et qui réclame des interprètes dotés de solides qualités vocales, Frank Wildhorn est un compositeur de musicals méconnu et sous èstimé, peut être justement à cause de sa trop grande prolixité.
Frank Wildhorn commence sa carrière en 1990 : il produit, avec le vétéran de la comédie musicale, Leslie Bricusse, un "Jeckyll and Hyde" qui rencontre le triomphe auprès du public. Sa compagne, Linda Eder, y trouve son premier grand rôle.
En 1997, il récidive avec une adaptation du roman de Dickens, "The Scarlet Pimpernel" qui raconte les aventures d'un mystérieux personnage qui sauve les aristocrates français intègres des fureurs révolutionnaires.
Le succès est énorme et les adaptations font florès de par le monde. Cette pièce est toujours jouée aujourd'hui quelque part.
En 1998, il est le premier compositeur à avoir trois oeuvres à l'affiche sur Broadway : "The Civil War" est venue se joindre au duo déjà célèbre.
Las, ce tableau de la Guerre de Sécession, peut être un peu trop sérieux et mélodramatique, ne trouve pas son public.
Personnellement, c'est pourtant cette production qui me fait penser que Frank Wildhorn est quelqu'un d'intègre et dédié à son art.
En effet, ce musical est tout sauf commercial et exprime de façon naïve, certes, mais indiscutablement sincère, le rejet de la lutte armée fratricide et l'amour de son pays mais d'un pays accueillant à la diversité des hommes.
Après cet échec et l'arrêt de ses deux premiers succès, son "Cyrano de Bergerac" ne trouve même pas de producteur.
"Waiting for the Moon", sur Scott et Zelda Fitzgerald, ne dépasse pas le stade de la production locale au New Jersey. Tout comme son opus sur "Camille Claudel"...
"Dracula", en 2004, ne tiendra que moins de quatre mois sur Broadway !
C'est en Europe, à Zürich, qu'il monte une version remaniée : la reconnaissance est enfin au rendez-vous. Vienne et Münich suivent.
Puis, son "Rudolf, the last kiss" sur la tragédie du fils de Sissi et sa mort à Mayerling, fait les beaux jours de la scène de Budapest avant d'être adapté pour Berlin.
Sa version de "Carmen" emporte l'adhésion du public de Prague et Saint Gall s'enthousiasme pour son "Count of Monte Cristo".
Même "Cyrano" ressort des cartons en vue d'une production à Madrid en 2009...
Sa gloire s'affirme également au Japon où il a produit trois spectacles originaux, dont "Never say goodbye" sur la guerre civile espagnole et où "Scarlet Pimpernel" et "Jeckyll" sont repris régulièrement par la fameuse troupe féminine Takarazuka.
Comment cet artiste américain peut il rencontré plus de succès à l'étranger que dans son pays ?
C'est que ses oeuvres sont très européennes : dans le style de Claude-Michel Schönberg ou d'Andrew Lloyd Webber, sa musique est opératique et romantique. Elle n'est qu' occasionnellement parsemée de ces airs jazzy et dansant comme les aiment les spectateurs étatsuniens.
On lui a reproché aussi de toujours composer dans une facture identique : pour moi, ça s'appelle avoir un style !
Et si les échecs de "Cyrano (version 1)" et de "Dracula 2004" sont mérités car trop proches de shows précédents, Rudolf ou Carmen s'en démarquent avec bonheur tout en restant indubitablement wildhorniens.
La nouvelle mouture de Dracula laisse espérer le meilleur pour la nouvelle production remaniée de Cyrano...
Et on attend avec curiosité ses prochaines créations :"Bonnie and Clyde", "Wonderland" et "Havana".
Musicien romantique, adepte de la belle mélodie, généreusement orchestrée et qui réclame des interprètes dotés de solides qualités vocales, Frank Wildhorn est un compositeur de musicals méconnu et sous èstimé, peut être justement à cause de sa trop grande prolixité.
mardi 13 janvier 2009
Concours Eurovision (6)
1997 : Russie
"Primadonna" par Alla Pugatcheva.
Paroles et musique d'Alla Pugatcheva.
33 points; 15ème place sur 25.
Une chanteuse évoque sa vie d'artiste : a priori chanson banale, mais l'interprète, star dans son pays, lui donne un relief rare.
1997 fut vraiment, pour moi, une grande année Eurovision !
"Primadonna" par Alla Pugatcheva.
Paroles et musique d'Alla Pugatcheva.
33 points; 15ème place sur 25.
Une chanteuse évoque sa vie d'artiste : a priori chanson banale, mais l'interprète, star dans son pays, lui donne un relief rare.
1997 fut vraiment, pour moi, une grande année Eurovision !
Concours Eurovision (5)
Quelques fois, dans ce Concours, on a noté de franches injustices.
La plus flagrante, de l'avis de nombreux fans sur des sites divers consacrés à l'Eurovision, ce fut celle faite à la candidate portugaise en 1997.
1997 : Portugal
"Antes do Adeus" par Celia Lawson
Texte de Rosa Lobato de Feria, musique de Thilo Krasmann.
Un beau gros zéro et une dernière place....
La plus flagrante, de l'avis de nombreux fans sur des sites divers consacrés à l'Eurovision, ce fut celle faite à la candidate portugaise en 1997.
1997 : Portugal
"Antes do Adeus" par Celia Lawson
Texte de Rosa Lobato de Feria, musique de Thilo Krasmann.
Un beau gros zéro et une dernière place....
lundi 12 janvier 2009
Francis Blanche
« ce garçon est vraiment très bien
il réussit à être drôle
avec un oursin dans la main ! »
Comédien, scénariste, auteur dramatique, humoriste et poète français,
né et mort à Paris (1921-1974)
Le Chêne Et La Tortue
Le chêne un jour dit à la tortue
Que vous êtes belle, que vous courez bien !
Votre voix qui m'est inconnue
Doit être aussi fraîche que l'air du matin
La tortue, alors secrètement flattée,
Aspira très fort et se mit à chanter
Et le lièvre dans le bois mouillé
Pour l'entendre, cessa de brouter.
Mais hélas la pauvre tortue
Ayant sans relâche chanté tout l'été
Se trouva toute dépourvue
A la fin d'automne sans rien à croûter
Elle alla trouver la cigale aux yeux verts
Poétesse cotée dont elle aimait les vers
Qui lui dit : "Non, j'ai ma locataire
La fourmi qui est dans la misère."
Alors le corbeau, le loup et l'agneau
Le coche et le chat et le souriceau
L'huître et les plaideurs
L'aigle et le chasseur
Décidèrent d'agir en sa faveur.
Et chacun s'en fut, l'âme émue
Faire à la tortue un présent discret
Le renard offrit en partage
un peu du fromage
Qu'il avait volé
Le grand chêne donna de ses glands par kilos
Le roseau donna la moëlle de ses os
Et le lièvre offrit à sa consœur
Une terrine de pâté de chasseur
La fourmi donna des myrtilles
Et le rat des villes quelques ortolans
La cigale enfin convaincue
Donna à la tortue la clé de ses champs
À sa cour, le lion donna un grand gala
Tous heureux de vivre, on rit et l'on dansa
Mais les hommes ne s'entendaient pas
Le jour même la bombe éclata
Du feu, du fer
Fumée dans l'air
Et ma fable s'arrête là.
Ça Tourne Pas Rond Dans Ma P'tite Tête
On vient d'renvoyer la bonne
paraît qu'elle volait des sous à maman
elle a pleuré comm' un' folle
crié qu'c'est injuste
et fait des serments
c'est moi qu'ai dit
qu'il l'avait vue
naturell'ment tout l'monde m'a cru
c'est pas vrai mais ça fait plaisr
j'sais pas c'que j'ai
j'aime bien mentir
{Refrain:}
Ça tourne pas rond
dans ma p'tit' tête
Des fois j'ai des drôles d'idées
C'est pas ma faute,
mais quand j'm'embête
Faut qu'je fasse des bêtises
J'aime bien casser 2, 3 vitres
Et faire croir' après qu'c'est les coups d'air
Avec une fourchette à huîtres
J'ai crevé un œil au chat de grand mère
Quand j'suis tout seul,
j'dis des gros mots
Et j'vide les bouteilles de porto
Je r'garde dans les livres défendus
Les photos des belles dames tout' nues
Paraît qu'avec d' la poigne
On peut m'corriger a dit le docteur
Faudrait qu'jaille à la campagne
Moi, ça m'plairait bien,
j'aime tellement les fleurs
Pour leur arracher les pétales
J'sais pas c'que j'ai j'aime bien faire mal
Depuis qu'mon p'tit frère s'est noyé
Et qu'on a dit que j'l'ai poussé
{Refrain:}
Ça tourne pas rond
dans ma p'tit' tête
Des fois j'ai des drôles d'idées
C'est pas ma faute,
mais quand j'm'embête
Faut qu'je fasse des bêtises
Nous N'irons Plus Au Bois
Nous n'irons plus au bois
Les lauriers sont coupés
La belle que voilà
Ira les ramasser
Nous n'irons plus à la fête
Le vent l'a toute emportée
Y a plus qu'un vieux manège
Qui veuille encore tourner
Entrez dans la danse
Voyez comme on danse
Tournez, tournez
Embrassez qui vous voulez
Embrassez donc votre cousine
Joli cousin aux yeux fous
Dansons la capucine
Y a plein d'amour chez nous
Mais y a trop d'gens qui nous r'gardent
Y a le marchand de lacets
Y a le bossu et y a l'gendarme
Qui dit : ”Défense d'aller au bois pour s'embrasser”
Nous n'irons plus gendarme
Vous êtes le plus fort
Cousin, versez une larme
Car notre amour est mort
Payez-moi une glace
Avec de la pistache
Achetez un lacet
Etranglez qui vous voulez
Et zigouillez le gendarme
Et zigouillez le bossu
Et faites pipi contre un arbre
Puisque nous n'irons plus
Nous n'irons plus au bois
Les roses sont tombées
La vieille que voilà
Ira les ramasser
Entrez dans la danse
Voyez comme on danse
Coupez, découpez
La chanson de notre enfance
Coupez, découpez
En suivant le pointillé
L'âge De Raison
La ville écrase la forêt
Pour y installer son décor
Sans songer au bruit que ferait
Le chant de tous les oiseaux morts
On cimente le paysage
On bétonne les horizons
Nous voici arrivés à l'âge
De raison
Le petit sentier de l'école
Est une autoroute à six voies
Qui mène à la piste d'envol
Où les Boeing hurlent de joie
Il y a du goudron sur la plage
Et du gas-oil sur le gazon
Nous voici arrivés à l'âge
De raison
On a piétiné les ballades
Et les refrains de nos printemps
On en a fait des marmelades
Pour des vieillards de dix-sept ans
Qui font sauter les pucelages
Avec des trognons de chanson
Nous voici arrivés à l'âge
De raison
Les décibels nous assassinent
Les scooters nous bouffent le coeur
Et la télé dans les cuisines
Nous explique notre bonheur
Quand on veut rêver, les nuages
Ont la forme de champignons
Nous voici arrivés à l'âge
De raison
Rien à faire, petit bonhomme
Mets ta tête sous l'oreiller
Grand-mère a bouffé une pomme
Et c'est à nous de la payer
Tiens-toi tranquille, reste sage
Enfoui au creux de ta maison
Et laisse, laisse passer l'âge
De raison.
La Dernière Rose De L'été
Une rose que l'on cueille
La dernière d'un bel été
Une rose qui s'effeuille
Avant même d'avoir été
Plus un chant dans le vent d'automne
Plus d'oiseaux dans les allées d'alentour
Et personne qui lui donne
La chaleur des anciens beaux jours
Une rose que l'on garde
La dernière d'un bel été
Une rose qu'on regarde
Souvenir d'un roman passé
On retrouve un matin d'automne
La couleur de la fleur trop tôt coupée
Mais personne ne redonne
Son parfum à l'amour fané.
Il était Un Petit Homme
Il était un p'tit homme
Tout habillé de gris
Qui s'appelait l'automne
Et revenait sans bruit dans la nuit
Semant devant lui des feuilles jaunies
Et des chansons de pluie
J'aime l'automne, j'aime l'automne
Et ses souvenirs de jadis
L'odeur des tabliers de la rentrée des classes
Parfum du tissu neuf et des cartables bruns
Et des plumiers de cuir et des marrons qu'on casse
L'odeur de l'encre fraîche sur les premiers bons points
Visages inconnus des nouveaux camarades
Mystère des cahiers que l'on ouvre en tremblant
Et les jeudis d'octobre aux courtes promenades
La nuit tombe trop tôt pour les petits enfants
Mais quand on retrouve dans le fond d'une poche
Un peu du sable de l'été
C'est bien ce jour-là quand on est un gosse
Que l'on apprend à regretter
Il était un p'tit homme
Tout habillé de blanc
Qui courait sur la plage
Derrière un cerf volant palpitant
Courait sous le ciel, courait follement
Après son âme d'enfant
Qui s'envolait, qui s'envolait
Qui s'envolait dans le vent.
Never More
Il n'y aura plus jamais de neige
Sur le chemin des étangs
Je veux parler de cette neige
De nos quinze ans
Il n'y aura plus jamais de brume
Dans le bois de chênes verts
Je veux parler de cette brume
De nos hivers
J'irai brûler des feuilles mortes
Dans le jardin de mes parents
Et puis je fermerai la porte
Sur mes amours d'enfant
Il n'y aura plus jamais de rires
Sur les sentiers ingénus
Je veux parler de tous ces rires
A jamais perdus.
On Les Aura
Regarde, regarde,
Regarde bien petit
Sur la façade
De la gendarmerie
Ces belles affiches qui chantent à pleine voix
Jeune homme, jeune homme, jeune homme, engage-toi !
Songe à la joie d'aller cueillir la gloire
Quand elle fleurit dans les pays lointains
Songe à la joie de ram'ner la victoire
Et de chanter avec tous les copains
On les aura ! On les aura !
On f'ra pleurer leurs femmes et leurs mères
Et ça coût'ra c'que ça coût'ra
Mais les salauds, nom de Dieu, on les aura !
Et toi, gentil soldat
T'auras toujours cet air aux lèvres
En attendant la croix des fièvres
Et la médaille du choléra
Regarde, regarde,
Regarde bien petit
Comment les braves
Se servent d'un fusil
Tu vises, tu tires, tu fais comme les copains
Si t'as d'la chance, ça tuera bien quelqu'un
Songe à la joie d'apporter l'espérance
A tous ceux qui seront encore vivants
Ecoute au loin rouler les ambulances
Et tes copains qui chantent comme avant
On les aura! On les aura !
On f'ra pleurer leurs femmes et leurs mères
Et ça coût'ra c'que ça coût'ra
Mais les salauds, nom de Dieu, on les aura !
Mais toi, gentil soldat
Tu n'verras pas pleurer leurs mères
T'auras le nez dans la poussière
Et tes copains seront plus là
Tu s'ras couché, gentil soldat
Dans le sillon de la rizière
Et les yeux blancs, tout pleins de terre
Cette fois, c'est toi qui les auras.
Alors on les a eus ...
Le berger
Le berger écoute le vent
Le berger compte les étoiles
Le berger regarde le temps
Grisailler son manteau de toile
Le berger confie son troupeau
A l'épaule de la montagne
Le berger joue de son pipeau
La voix du torrent l'accompagne
Mais par les longues nuits d'été
Couché, seul, sur le dos, dans l'herbe
Compagnon de l'éternité
Le berger
Le berger
S'emmerde.
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