lundi 31 mai 2010
Dolce Gay-bbana
dimanche 30 mai 2010
Nick en Simon
Depuis, de nombreux titres, devenus des standards populaires, leur ont apporté la gloire dans leur pays.
Inconnus en France, il me semble qu'on peut remédier à cette indifférence par ce joli clip qui illustre une chanson qui, ma foi, vaut bien des titres de la variété francophone...
Pak maar m'n hand
samedi 29 mai 2010
vendredi 28 mai 2010
Le Cinquième Elément
Et je ne suis pas un inconditionnel de Luc Besson !
Mais là on a tout : le scénario complexe, la mise en scène nerveuse et rythmée, les acteurs de premier plan, des décors et des effets spéciaux délirants et parfaits.
Un des grands moments du film, c'est le récital de la Diva extra terrestre, incarnée par la merveilleuse Inva Mula Tchako, qui nous délivre un admirable extrait de "Lucia di Lammermoor" de Donizzetti :
jeudi 27 mai 2010
Les Sultans de Sarawak
Sur la côte ouest de l'ile, existe un sultanat depuis le 7ème siècle de notre ère, Bruneï.
En 1839, le sultan Omar Ali Saiffudin II, las des exactions des pirates sur ses côtes, charge son ministre Pangeran Muda Hashim de restaurer l'ordre.
Or, à cette époque, l'aventurier anglais James Brooke bourlingue dans le pays. Sollicité par le ministre, il refuse et repart en Inde.
Deux ans plus tard, de retour dans le sultanat, il accepte d'aider les autorités.
Il mène les forces gouvernementales au succès et la réddition des pirates se concrétise par un traité en bonne et due forme à l'été 1841.
Pangeran lui obtient des territoires, Sarawak et le titre de rajah.
James Brooke fonde une dynastie de trois rajahs blancs qui vont régner un siècle sur Sarawak.
Son administration efficace permet à Brooke et à ses descendants d'acquérir de nouveaux territoires du Sultan. Au point que Sarawak devient bientôt l'Etat principal du Nord-Ouest de Bornéo.
Bien que les Brooke n'accordent aucune possibilité colonisatrice à la Grande Bretagne, lors de la Seconde Guerre Mondiale, ils dirigent la lutte contre les envahisseurs japonnais et facilitent l'action des Alliés dans la région.
En 1946, Charles Vyner Brooke,
le dernier rajah blanc de Sarawak, cède son territoire à la jeune fédération de Malaisie, encore sous protectorat britannique pour une dizaine d'années.
C'est aujourd'hui un des Etats de la Fédération de Malaysia.
Extraordinaire aventure personnelle, à contre courant de l'Histoire ambiante, l'épopée des Brooke a inspiré le romancier Henri Verne qui fit évoluer son héros, Bob Morane dans le sultanat imaginaire de Jarawak, dirigé par un rajah européen...
mardi 25 mai 2010
Faut vivre
Il a en outre écrit 2 pièces de théâtre et quatre recueils de souvenirs.
Paroliers de bon nombre de ses chansons, sa voix chaude savait donner vie à ses textes, véritables petites nouvelles mises en musique, sur la vie, l'amitié, l'amour et la mort.
Deux chefs d'oeuvre intemporels : "Comme un p'tit coquelicot" et " Un jour tu verras" lui apportent une reconnaissance méritée.
J'aime particulièrement ce "Faut vivre", écrit au début des années 70 sur une musique de Chris Carol : un texte poétique assez pessimiste et amer, mais qui laisse entrevoir une lueur d'espoir, même lointaine...
lundi 24 mai 2010
Madame Pahut, mieux qu'un GPS
Devenu vedette dans son pays, François Silvant assura un show hebdomadaire sur la TSR pendant plusieurs années.
Il est décédé le 14 juin 2007 à Lausanne, sa ville natale.
dimanche 23 mai 2010
Mishima, le dernier samouraï
«Sans rien changer à sa pose parfaitement protocolaire, la femme, tout à coup, ouvrit le col de son kimono. Mon oreille percevait presque le crissement de la soie frottée par l'envers raide de la ceinture. Deux seins de neige apparurent. Je retins mon souffle. Elle prit dans ses mains l'une des blanches et opulentes mamelles et je crus voir qu'elle se mettait à la pétrir. L'officier, toujours agenouillé devant sa compagne, tendit la tasse d'un noir profond.
Sans prétendre l'avoir, à la lettre, vu, j'eus du moins la sensation nette, comme si cela se fût déroulé sous mes yeux, du lait blanc et tiède giclant dans le thé dont l'écume verdâtre emplissait la tasse sombre - s'y apaisant bientôt en ne laissant plus traîner à la surface que de petites taches -, de la face tranquille du breuvage troublé par la mousse laiteuse.»
Le Pavillon d'Or«- Hatsue ! cria le garçon.
- Saute par-dessus le feu. Si tu sautes par-dessus..., dit la fille d'une voix claire et forte.
Le garçon n'hésita pas. Le corps nu, que la flamme illuminait, il prit son élan sur la pointe des pieds et bondit au travers du feu. En un clin d'œil il se trouva droit en face de la fille. Sa poitrine toucha légèrement les seins de Hatsue.»
Le Tumulte des Flots
Styliste brillant dans ses descriptions et ses considérations ethiques et philosphiques, il dépeint les sentiments de ses personnages dans une optique rigoureusement nippone ce qui n'est pas sans dérouter le lecteur occidental.
Fasciné par la Beauté, il pensait que celle ci devait être détruite pour être préservée dans la mémoire humaine.
Extrait de sa pièce "Madame de Sade"
Descendant d'une lignée de samouraïs, il était un tenant d'un Japon traditionnel, et vivait mal l'évolution de son pays vers la modernité industrielle et démocratique.
Il ne voit d'autre issue à son avancée en âge et à la dégradation physique inéluctable, que la mort. Il se suicide après avoir, en vain, tenté de soulever les militaires du Quartier Général de l'Armée japonaise afin de restaurer l'ordre ancien.
En 1985, le cinéaste américain Paul Shrader a réalisé une version de la vie de l'écrivain mixée à son oeuvre maîtresse, "Le Pavillon d'Or".
La musique a connu plus de succès que le film; elle est signé de Philip Glass :
jeudi 20 mai 2010
Concours Eurovision (28) : Hôtesses de l'air slovènes
Slovénie
Samo ljubezen par Sestre
Paroles de Barbara Pešut ; musique de Robert Pešut.
33 points, 14ème place sur 24.
Si en 1998 Israël nous présenta un transexuel pour interpréter sa chanson, la dynamique Dana International, la Solévie innova en 2002 en proposant ce trio d' hôtesses de l'air, avec des stewards en guise de choristes, composé en fait de trois...travestis !
Qui a dit que le Concours Eurovision était ringard ?
mercredi 19 mai 2010
Sarah
Dans cette adaptation de 2002 par Eric Emmanuel Schmitt, dans une mise en scène de Bernard Murat, elle réunit le génial Robert Hirsch et l'ineffable Fanny Ardant.
Elle nous permet d'assister au dernier été de la grande actrice Sarah Bernhardt.
Créatrice des pièces d'Edmond Rostand - elle incarna en particuliers l'Aiglon, Chantecler ou Madame Sans Gène - mais aussi les classiques (Molière, Racine...) et les romantiques, Musset, Hugo et Victorien Sardou...!
Pleine d'esprit et indéfectible patriote, elle refusa farouchement, après la défaite de 1870 de se produire en Allemagne.
A l'ambassadeur qui lui demandait quel pourrait être son prix elle répliqua, cinglante :
" Cinq Milliards !" soit le montant des dommages de guerre exigés par l'Allemagne de la France.
Consciente de sa valeur et de son impact sur le public, elle s'exclama, alors que la foule moscovite lui faisait un triomphe sans égal et qu'on lui faisait remarquer que Pierre II du Brésil n'avait pas eu droit à un tel accueil :
"C'est normal ! Ce n'est qu'un empereur !"
mardi 18 mai 2010
Brian MacCarthy
Il a commencé à vendre ses toiles à 16 ans... Déçu par l'art moderne qui ignore trop la technique à son goût, il créé son propre style qui connait un certain succès.
La preuve, sa dernière exposition, "Masquerade" a vu toutes les toiles exposées être vendues !
lundi 17 mai 2010
La Femme du Boulanger
Je vous ai déjà parlé de lui à propos de "Wicked" et vous le connaissez pour ses compositions comme "Godspell" ou encore "Pippin".
La Femme du Boulanger de Marcel Pagnol est un film culte : Raimu et Ginette Leclerc ont immortalisé les deux protagonistes, le boulanger Pompon et sa femme.
La célèbre tirade de la fin, le retour de la "Pomponette" au bercail après s'être laissé séduire par un bel étranger de passage, a fait la réputation de l'oeuvre.
Le compositeur américain a retranscrit avec habileté (et fidélité) le récit de Pagnol.
De grands interprètes - Alice Ripley, Max von Essen et Jorge Hernandez - servent admirablement la pièce.
Les anglophones remarqueront que les paroles ne tournent pas autour du pot : on ne parle pas de séduction mais de désir ! pas d'amour, mais bien de sexe !
Et même si tout finit bien et que "la morale est sauve", on se doute que la carrière de la pièce se résuma à un succès d'estime de la part des critiques et une bouderie des spectateurs américains...
dimanche 16 mai 2010
Le Monde Inverti
Né en 1943, il est l'auteur de plusieurs romans de science fiction qui ont marqué le genre.
"Futur Interieur", "La Fontaine Pétrifiante", "Les Extremes" ou "La Séparation" lui ont valu une réputation d'écrivain original et novateur tant dans le choix des sujets que dans la stylistique.
C'est toutefois "Le Monde Inverti" qui l'a fait connaitre du grand public en 1974.
Helward Mann a aujourd'hui l'âge de 1000 km ; il est majeur et choisit d'entrer dans la guilde des Topographes du futur.
Lui qui a toujours vécu dans l'univers aseptisé de la crèche, il peut enfin sortir de la ville et connaître les mystères du monde qui l'entoure...
Pour la Cité-Terre, reculer vers le Sud signifie la mort ; si elle veut survivre, elle doit se rapprocher sans cesse de l'Optimum, situé au Nord, quelque part dans le futur.
Or, pour sa première grande mission, Helward Mann est précisément envoyé dans le Sud; Temps et Espace s'interfèrent, êtres et végétation diminuent de façon grotesque : un monde qui défie la raison ?
De la première ligne à la dernière, c'est à un dépaysement complet que nous convie Priest pour un roman initiatique qui déborde largement les codes du genre pour poser des questions existentielles sur le sens de la vie et du monde...
samedi 15 mai 2010
Bernard Rapp
Après des débuts dans la presse écrite - Combat puis Le Monde - il s'illustre à la radio puis présente le journal télévisé d'Antenne 2 de 1982 à 1987.
Il a produit et animé l'émission littéraire "Caractères" puis "L'Assiette Anglaise" sur la culture en général et enfin une série sur les auteurs du monde entier qui ont fait le XXème siècle, "Un siècle d'Ecrivains".
Il est mort à Paris, le 17 août 2006 d'un cancer du poumon.
Tenant d'une télévision intelligente, culturelle sans être pompeuse, toujours curieuse et ponctuée d'humour, Bernard Rapp était l'élégance et la courtoisie personnifiées.
Egalement romancier, scénariste et cinéaste, il a écrit, dialogué et réalisé 4 films.