Elue du Parti de la Libération Nationale, membre de l'Internationale Socialiste, Laura Chinchilla Miranda a été députée, ministre et Vice-Présidente du Costa Rica de 2006 à 2008.
Elle démissionne pour se lancer dans la course à la Présidence de 2010.
Elle l'emporte avec 47% des voix, et prend ses fonctions le 8 mai 2010.
Ce n'est pas la première fois qu'une femme occupe de hautes fonctions dans ce petit pays d'Amérique Centrale.
On y compte pas moins de 4 femmes qui furent vice-présidentes en plus de Laura Chinchilla (2 première vice-présidentes et 2 seconde vice-présidentes).
Mais c'est la première à accéder à la magistrature suprême.
Curieux personnage que cette Laura Chinchilla : membre d'un parti de gauche, elle s'oppose radicalement à toute révision de la constitution visant à séparer l'Eglise et l'Etat.
En 2009, elle participe à une manifestation anti-avortement et anti-pacs au nom de la défense des valeurs de la famille traditionnelle.
Depuis son élection elle a affirmé son hostilité à la légalisation de la contraception et surtout de la pilule du lendemain.
Son objectif est de signer, avant le fin de son mandat de 4 ans, un nouveau Concordat avec le Vatican, garantissant la pérénité des tribunaux ecclésiastiques, compétents dans les affaires familiales, et l'existence de l'enseignement catholique.
La femme en politique n'est pas synonyme de progressisme.
Et pourtant, la dame est divorcée de Mario Alberto Madrigal Diaz depuis 1985 et remariée à Jose Maria Rico Cueto en 2000, le père de son fils né en...1996 !
Paradoxe féminin...
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