Oblivion

 

La science fiction est un genre qui ne se résume pas uniquement aux batailles galactiques, aux dérives technologiques et aux monstres de l'espace.

Elle peut servir à s'interroger sur des questions éthiques, morales, sociales.

C'est, au delà du côté aventure et quête initiatique, ce que propose "Oblivion".

Il a été réalisé en 2013 par Joseph Kosinski, qui a adapté le roman graphique qu'il avait signé avec Arvid Nelson quelques temps plus tôt.

La Terre, 2077. L’humanité a gagné la guerre contre les Chacals, une race extraterrestre. La Terre devenue inhabitable, l’humanité a migré sur Titan, une des lunes de Saturne. Le Tet, la station orbitale, a chargé Jack et sa compagne Vika de la maintenance des drones qui protègent les derniers extracteurs d’eau. Les drones sont régulièrement endommagés par des Chacals survivants. Jack a un rêve récurrent : il est à New York, avec une jeune femme... Un jour, il manque d’être capturé par les Chacals. Une nuit, un appareil spatial de la Nasa s’écrase. Contre l’avis de Vika, Jack se rend sur le site. Il trouve des capsules de survie, qu’un drone s’empresse de détruire. Jack sauve une femme, qui a les traits de celle de ses rêves : Julia.

Le film est littéralement porté par un Tom Cruise très en forme, entouré d'Andrea Riseborough et d'Olga Kurylenko.

La bande annonce :

Trois extraits :

Voilà un film de sf prenant, ingénieux, palpitant et qui donne à penser...

A voir, donc !

La peinture violente de Bartosz Kolata

 

Bartosz Kolata est né en 1979 à Torun, en Pologne.

Diplômé en restauration et conservation de l'Université Copernic en 2006, il est aujourd'hui établi à Dublin.

Ses tableaux se présentent sous plusieurs catégories : les paysages dérisoires, les personnages sans visage, les scènes gay, les moments aux cadrages surprenants et aux coups de pinceaux violents...

Israël Bar-On, a Star is re-born !

 

Israël Bar-On est un cas. Un cas rare de résurrection artistique.

Vainqueur de l'édition 2008 de l'émission "A Star is Born", ce tout jeune homme - il est né le 31 janvier 1989 dans le quartier H de Be'er Sheva, en Israël - conquiert public et jury.

Son premier album, paru en 2010 lui vaut de se produire dans tout le pays.

Son répertoire, très écrit, porte des thèmes forts sous forme de ballades principalement.

Lev Ohev

Séance psy

Cette dernière chanson laisse présager du drame qui couve.
Après plusieurs années de silence, sa femme révèle qu'Israël souffre d'un syndrome maniaco-dépressif.
Un appel à l'aide sur les réseaux sociaux et la machine se remet en route.

Israël semble avoir repris sa vie en mains et renoue avec la composition et l'écriture.

En 2019, il publie "Chapter B" qui résume bien la situation :

Et, en 2020, "Crossroads"

suivi de "Shana Hadasha"

Toxic Corp

 

La lutte contre le tabagisme des jeunes permet parfois des campagnes innovantes, provocatrices à la limite du cynisme.

Comme celle qu'ont imaginé en 2006, Dominique Marchand et Jean-Michel Alirol de l'agence FCB Paris pour l'INPES (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé).

Ce spot recueille le Grand Prix du magazine Stratégies.

Peau d'homme

 

Dans une ville d'Italie, pendant la Renaissance, la jeune Bianca est promise à Giovanni. Elle est inquiète car elle ne connaît pas le jeune homme. Sa tante lui confie que, depuis des générations, les femmes de sa famille se transmettent une « peau d'homme ». Celle ci lui permettra de devenir un homme, appelé Lorenzo, quand elle la revêtira. Bianca va ainsi explorer le monde des hommes et découvre que Giovanni est homosexuel. Lorenzo et Giovanni deviennent amants, alors que Giovanni ignore que Lorenzo est en fait Bianca. À partir de là s'enchaînent quiproquos et mésaventures.

Sur un scénario de Hubert (Hubert Boulard, 21 janvier 1971 - 12 février 2020)

 et des dessins de Zanzim (Frédéric Leutelier, 5 janvier 1972), 

ce roman graphique paraît en juin 2020, quelques mois après le suicide de son scénariste.

Ce sera la bédé la plus primée de l'année 2020 : 8 récompenses au total, dont le Grand Prix RTL, le Prix de la BD du Point, le Grand Prix de la Critique ABCD et le fauve des lycéens d'Angoulême 2021.

Très bien accueillie par la critique, Peau d'Homme est perçue comme un double manifeste, réalisé par des hommes en faveur de la femme d'abord, de sa place dans la société, et ensuite, en abordant le thème du bonheur quelque soit son genre, sous l'angle de la compréhension de préférence à l'affrontement. C'est enfin un plaidoyer contre l'homophobie, en particulier celle venant des femmes.

N.O.M , la K-Pop intersexe

La K-Pop représente un phénomène qui demeure un peu bizarre pour nous autres européens.

N.O.M  (Nature Of Man) est un de ces groupes, créé de toutes pièces par une maison de production pour une cible commerciale bien précise.

Mais il y a quelque chose d'original et d'atypique dans N.O.M :
Ce boys band joue des stéréotypes des genres, les mélange dans les attitudes ou les symboles, les pousse au paroxysme et entretient l'ambigüité sexuelle.

Lancé en 2013 par Danal Entertainment, N.O.M se compose

de J.K - Jung Jun Kyo - (leader et chanteur secondaire),
de Kom - Jung Min Kyo - (frère de JK; chanteur principal)
et B-Side - Hong Ho Sung - (chant et danse).

Leur premier hit, "A guys"

"Nature of Man"

"I Can't Wait"

"I'm not but"

Mais les vidéos ne sont pas suffisantes pour se faire une idée du groupe et de sa popularité.

Voici les deux derniers titres, en live :

Très Chère Mathilde

 

Voici une pièce de théâtre qu'on hésitera à qualifier "de boulevard".

Adaptée en français par Michèle Fitoussi, "Très chère Mathilde" est une oeuvre de l'auteur dramatique américain Isarël Horovitz.

Créée en janvier 2009 au théâtre Marigny à Paris, mise en scène par Ladislas Chollat, appuyée par la musique de Frédéric Norel, on retrouve aux côtés de l'inusable Line Renaud dans le rôle titre, Raphaëline Goupilleau, et surtout la remarquable performance de Samuel Labarthe.

Mathilde Giffard est une femme de 88 ans, veuve d’un homme d’affaires parisien. Après avoir été la directrice d’une école de langues, elle coule des jours paisibles avec sa fille unique, Chloé, dans un immense appartement face au jardin du Luxembourg. Cet appartement a été vendu en viager, il y a plus de vingt ans, à un riche américain, Max Gold. A la mort de Max, son fils, Mathias, débarque dans la vie de Mathilde et de sa fille pour récupérer ce bien dont il vient d’hériter, sans savoir qu’elles l’occupent encore de leur bon droit. Commence alors une cohabitation forcée avec cet américain largué, qui n’est jamais arrivé à construire quelque chose dans sa vie. C’est donc l’histoire d’un homme qui a tout raté, là où son père a tout réussi, et qui devra cohabiter avec des inconnues avant de découvrir le lien qui les unit tous.

C'est tout en finesse, ponctuée de bons mots et de quiproquos que les personnages entraînent le spectateur vers l'inévitable conclusion, évidente mais si savamment orchestrée...

David De La Mano, artiste des rues

 

David de la Mano est un artiste espagnol originaire de Salamanque. 

Il y est né en 1975. Il a commencé à travailler dans le milieu artistique après ses études à l’école des Beaux-Arts de Salamanque. 

Il a débuté en créant des sculptures. Il a ensuite découvert l’art urbain grâce à l’influence d’artistes qu’il côtoyait. 

Il peint des muraux depuis 1993 dans le monde entier, notamment en Espagne, en Norvège, à Taïwan, aux Etats-Unis, en France, en Italie, entre autres. 

Il vit et travaille actuellement en Uruguay.

Il est reconnu pour son esthétique minimaliste qui mêle le blanc et le noir pour mettre en lumière des figures humaines. 

Son art représente une vision de l’humanité grâce à des métaphores poétiques. Il se plaît à jouer avec les ombres et les lumières, les formes et les contrastes afin de nous transmettre sa vision du monde. 

David de la Mano travaille tout particulièrement sur le thème du lien : le lien entre les humains, représentés comme une masse qui évolue comme un groupe, ou encore le lien entre l’humain et la nature.