vendredi 31 décembre 2010

Pour les Enfants du Monde Entier

Pour cette fin d'année, je vous propose d'oublier un instant qu' Yves Duteil est le maire UMP de Précy sur Marne et de retrouver le poète-chanteur.


Bonne Année 2011 !

jeudi 30 décembre 2010

Virgin Airgay

Un petit sourire publicitaire de la compagnie de Richard Branson pour vanter la priorité de sa société lowcost sur le confort des voyageurs...


mercredi 29 décembre 2010

Armoiries mystère

Ces armoiries sont celles de la baronne Léonie Cooreman, anoblie par sa majesté Albert II de Belgique, le 11 octobre 2004.
Mais qui est donc Léonie Cooreman ?

lundi 27 décembre 2010

Sidonie

En 1962, le cinéaste Louis Malle utilise pour l'illustration sonore de son film "Vie Privée" un poème méconnu de Charles Cros, extrait de "Triolets Fantaisistes", intitulé "Sidonie".
C'est Brigitte Bardot, la vedette du film, qui va l'interpréter, sur une musique de Jean-Max Rivière et Yani Spanos.
Etrangement, ce texte semble avoir été écrit pour BB tant il l'évoque à merveille...


dimanche 26 décembre 2010

Jean Lurçat

Jean Lurçat était un peintre et céramiste français, né le 1er juillet 1892 à Bruyères (Vosges) et mort à Saint Paul-de-Vence (Alpes maritimes) le 6 janvier 1966.

Auteur de nombreuses illustrations de poèmes et de romans, il exécute plusieurs décors et costumes de théâtre au début du XXème siècle.

Il est surtout célèbre pour avoir relancé l'art de la tapisserie en France en reprenant la technique de la fameuse manufacture d'Aubusson.
Rénovant le style des dessins, il réalise, entre autre, l'immense "Chant du Monde", aujourd'hui exposé à l'hôpital médiéval Saint-Jean à Angers.
En voici quelques détails :








vendredi 24 décembre 2010

Naked News

Naked News, "the program with nothing to hide", est une chaîne d'information créé en juin 2000 à Toronto par Fernando Pereira et Kirby Stasyna.

Il est diffusé 6 fois par semaine pendant 25 minutes.
Pendant l'emission, les présentatrices lisent les bulletins d'informations complètement nues ou se déshabillent pendant le journal.
Il s'agit, pour la majorité, des mêmes nouvelles que dans un JT classique.

La version masculine, lancée à la même époque, a cessé fin octobre 2007.
Pour ce consoler de cette disparition injuste, voici un extrait de télé-journal si prisé des gays.

Et JOYEUX NOEL !

jeudi 23 décembre 2010

Le Visiteur

En Grèce, un trio de compositeurs s'est fait connaitre à partir des années 50-60, aussi bien dans la musique dite sérieuse que dans la chanson, les ballets ou les bandes originales de films.
Le plus connu en France est bien sur Mikis Theodorakis. Mais il ne faut pas oublier Manos Hadjidakis et Stavros Xarchakos.

Ce dernier est né en 1939, a étudié au Conservatoire d'Athènes et est venu à Paris pour y être l'élève de Nadia Boulanger pendant 4 ans.
Il a jeté les bases de la musique moderne grecque, mélange de classique et de folklore.

Xarchacos a écrit quelques refrains pour Melina Mercouri entre autres, produit 42 albums, 21 musiques de films et cet opéra, "Le Visiteur" dont je n'ai trouvé qu'un seul extrait sur Youtube, mais qui se déroule dans le cabinet d'un certain Docteur Freud...!

Armand Arapian et Philippe Le Chevallier à l'oeuvre pour votre curiosité :

mardi 21 décembre 2010

Santiago Calatrava Valls

Aujourd'hui, je vous invite à découvrir un architecte valencien, né en 1951 à Benimàmet (Comunitat Valenciana), Santiago Calatrava Valls.
 Passionné par les arts graphiques, il entre à 8 ans à l'Ecole des Arts et Métiers de Valence.
Ses études le font voyager à Paris et en Suisse, mais c'est à Valence qu'il commence sa formation d'architecte.
Il se perfectionne ensuite à Zürich ou il entre dans un cabinet réputé.
En 1983, il remporte le concours pour la Gare de Stadelhofen de Zürich.
Depuis, il enchaine les réalisations et les récompenses internationales...

 Torre de comunicacions de Monjuic, Barcelona

 Auditorio de Tenerife, Canaria

 The Women's Bridge de Buenos Aires

 Denver Airport

 El Palau de les Arts Reina Sofia, Valencia

 Gare Oriente de Lisboa

 Gare TGV de Liège

 Gare TGV Saint Exupéry de Lyon

 Obelisco de la Caja, Plaza de Castilla, Madrid
 Pont de l'Assut del Or, Valencia

 Samuel Beckett Bridge à Dublin

 Turning Torso à Malmö

Cité des Arts et Sciences de Valencia

lundi 20 décembre 2010

Daniel Léveillé



Daniel Léveillé est un danseur et chorégraphe québécois, né le 24 novembre 1952 à Sainte-Rosalie.
D'abord interprète de talent, il fonde en 1981 la compagnie Daniel Léveillé Chorégraphe Indépendant qui deviendra en 1991 Daniel Léveillé Danse.

Pendant 10 ans, il acquiert une stature de créateur original et exigeant.
A partir de 2001, il dénude entièrement ses danseurs dans des oeuvres crues et dépouillées dans la forme :

"Amour, acide et noix" en 2001


"La Pudeur des Icebergs" (2004)


samedi 18 décembre 2010

Nostalgie d'Angie

Yves Montand était un immense acteur et un personnage parfois agaçant par son comportement intime et ses prises de positions politiques.
C'était aussi un extraordinaire interprète de chansons.

Sa voix se coulait admirablement dans des textes toujours empreints de poésie et savait rendre visibles au spectateur aussi bien les décors que les personnages ou les sentiments.
Souvent surjoués - mais cela faisait partie de la magie de l'artiste - les refrains de Montand envoutaient littéralement le public grâce à la parfaite maitrise de l'instrument vocal.

Je ne vous en donnerai qu'un exemple : cette magnifique "Nostalgie d'Angie",
due à la plume (paroles et musique) du génial David McNeil, au début des années 70.

L'énumération de ces femmes, restituées dans leur contexte comme des joyaux dans leur écrin, nous les fait sentir si réelles : on respire leur parfum, on a leurs cheveux au bout des doigts, on sent la chaleur de leur peau...
Pour un peu, on se sentirait presque hétéro !


vendredi 17 décembre 2010

Sylvain Mounet

Laissons l'artiste parler de lui, je ne saurai mieux faire puisque je ne l'ai découvert que récemment sur la toile :

Je suis né dans le sud de la France en 1952, endroit où je réside pour l'instant.
Dés l'enfance j'ai ressenti le désir de peindre et alterné depuis des périodes de création compulsive avec des périodes de mutisme.
J'ai expérimenté beaucoup de techniques et de supports, exploré divers chemins.
Au fil du temps et de mes déplacements, j'ai abandonné ou détruit la quasi totalité de mes oeuvres (en donnant rarement), les traitant avec le même mépris que j'appliquais à ma personne.
Après bien des ruptures et beaucoup de combats, je commence à m’accepter, peut être à m’aimer un peu, à moins me cacher.
Ne ressentant plus le besoin de me disperser, je ne pratique plus que la peinture à l'huile sur bois.
Enfin j'éprouve le besoin de conserver ce que je fais, le montrer, exposer.
De toujours, n'ayant jamais eu le besoin d'avoir en qui croire, ni en moi-même ni en quoi d'autre, j'ai parcouru
l'univers des couleurs. 

Mais sa peinture est encore plus éloquente :


 
Pourquoi l‘abstraction ?
Pour échapper au monde des concepts.
L’abstraction me permet de représenter l'univers tel que je le ressens récurrent et en perpétuel devenir.
 
 
 
 
Depuis l’enfance j‘observe ce monde étrange et merveilleux, fasciné par son instabilité féconde, ses transformations formidables sans quoi rien ne serait possible. Un monde où rien n’est stable et tout se ressemble.
Enfant, les gens me disaient bizarre, me traitaient de débile car lorsque le chien ouvrait sa bouche je voyais les Pyrénées, et face aux Pyrénées, je repensais au chien.
Alors j’ai appris à me taire, à bien me taire.
Regarder seulement.
J'ai vu les cieux, ceux des soirs et ceux des matins, sans cesse renouvelés par les nuages, les vents et le soleil.
J'ai vu les arbres qui s’agitent dans le vent croisant parfois leurs ramures, mêlant souvent l’opulence de leurs feuillages.
J'ai vu les reflets, tous les reflets.
J’ai vu l’hiver les cristaux se former et disparaître, je les ai vus aussi au fond des volcans, j’y étais.
J'ai vu les plumes qui bougent avec les oiseaux qui sont dedans.
J'ai vu le monde qui tremble là où il se transforme, là où il croit, grandit, se développe sans répit vers sa pente.

Maintenant je peins tout ça.

mercredi 15 décembre 2010

Louis le Grand

Louis de Funès que l'on a longtemps considéré comme un comique de seconde zone dans certains milieux soit disant intellectuels était un vrai génie.
Comme le prouve cette scène du "Corniaud" de Gérard Oury, qu'il a conçu et orchestré lui même, sans musique ailleurs que dans sa tête :


Et celle ci, hallucinante scène de mime pour moquer un interlocuteur téléphonique qui vient de lui raccrocher au nez dans le cultissime "Oscar" :


Interprète plus vrai que nature du français moyen, obséquieux avec les puissants et sans pitié pour les subalternes, Louis de Funès fut bien un des plus grands comiques français !

mardi 14 décembre 2010

Porn, the musical

Vous n'êtes pas sans savoir que Malte, ce petit archipel membre de l'UE, est encore aujourd'hui corseté par une religion catholique très stricte et très rétrograde quant à la sexualité.

Pourtant, c'est de La Valette que nous vient cette comédie musicale un peu folle !
Malcolm Galea, Boris Cezek et Kris Spiteri ont co-écrit ce spectacle et l'ont présenté au Fringe Festival d'Edinburgh en 2009.

L'histoire :
Le jeune Stefan Bugeja (Steve Bulge) découvre que sa fiancée "papillonne" un peu partout et, dépité, s'embarque pour l'Amérique pour commencer une vie nouvelle. Là-bas, il se lie avec des producteurs et des acteurs d'une société de films pornographiques au bord de la faillite, à moins que le prochain opus ne soit un énorme succès...Voila les protagonistes lancés dans une recherche de la formule magique, dans un style disneyien mais pas vraiment pour les enfants...

Un extrait emblématique, "I've got a PHD" :

dimanche 12 décembre 2010

Chauffe Marcel

 Marcel Gotlieb, plus connu sous le nom de Gotlib, est un dessinateur de bédé français, né le 14 juillet 1934 à Paris.



Il commence sa carrière dans le journal "Vaillant" puis "Pif Gadget" où il invente le personnage de Gai Luron.

 Gotlib entre à "Pilote" en 1965.
Avec René Gosciny, il y créé Les Dingodossiers, inspirés de la revue américaine "Mad".

 
 Il lance ensuite La Rubrique à Brac, dans la même veine loufoque.

C'est dans la "Rubrique" qu'apparait la coccinelle qui le rendra célèbre :

Puis, en 1972, avec ses amis Nikita Mandryka et Alexis, il lance la revue "L'Echo des Savanes" et c'est l'arrivée de Super Dupont, le super héros de la Vraie France

Mais la remise en question est une marque de fabrique de Gotlib : en 1975, il fonde "Fluide Glacial", "magazine d'Umour et de Bandessinées".
De nouveaux héros enrichissent son Panthéon : Hamster Jovial, le chef louveteau :

 
 
Comme on voit, on s'est bien éloigné des histoires gentilles de Gai Luron !
C'est du même tonneau qu'est issu Pervers Pépère, vieillard libidineux, farceur et sournois :


Enfin, la série "Rhâââ Lovely", dessins pour adultes,

 
L'évolution de Gotlib aura été constante vers de plus en plus d' irrévérence et de grivoiserie.
Dans ses entrevues récentes, on ne devine pas que l'âge l'ai assagi d'une quelconque manière....
Respect !