vendredi 30 juillet 2021

Concours Eurovision (68) : La voix d'un ange suisse

 

Il a un drôle de nom, mais c'est celui qu'il s'est choisi : son nom d'état civil est encore plus insolite pour nous autres français.

C'est le 29 juin 1998, à Saanen (canton de Berne, en Suisse) que nait le petit Gjon Muharremaj, d'un père kosovar et d'une mère albanaise, réfugiés en Suisse.

C'est à Broc, près de Gruyère (canton de Fribourg) que le garçon grandit.
Amateur de football et de karaté, à l'âge de 7 ans, il se découvre un talent pour la musique. C'est en chantant pour son grand-père une chanson d'Elvis Presley - Can't help falling in love - qu'il conçoit son futur nom d'artiste : le vieil homme a été ému aux larmes par la performance de son petit-fils.

Avec ses copains, Gaëtan (à la batterie), Martino et Pascal (à la guitare) et Samuel (à la basse), Gjon fonde le groupe Gjon's Tears and the Weeping Willows, se réservant le chant et le piano. Ainsi que l'écriture et la composition des chansons.

Le groupe se produit dans divers festivals en Suisse pendant l'été 2019 - dont le prestigieux Montreux Jazz Festival - fort de la notoriété acquise par leur leader dans l'émission française The Voice, où il a atteint les demi-finales.

En 2020, c'est à la SRF, la télévision suisse romande, qu'il échoit de choisir le titre qui représentera le pays à l'Eurovision.
C'est une chanson co-écrite par Gjon et les membres du groupe suisse Aliose qui est retenue par le diffuseur : 

"Répondez-moi" 

Paroles et musique : Gjon's Tears, Xavier Michel, Alizé Oswald, Jeroen Swinnen


La proposition reçoit un accueil favorable des euro fans mais le Concours est annulé à cause de la pandémie de Covid19.

La SRF se voit exceptionnellement confier à nouveau la sélection pour 2021 et décide de reconduire son champion avec un nouveau morceau, comme l'exige le règlement de l'Eurovision.

"Tout l'Univers"

Paroles et musique : Gjon's Tears, Nina Sampermans, Wouter Hardy, Xavier Michel


Gjon remporte largement sa demi finale (la deuxième) et se classe 3ème de la finale, en ayant remporté le vote du jury et engrangé 432 points.

L'euphorie du podium de Rotterdam retombée, on attend avec impatience la sortie d'un album...

mercredi 28 juillet 2021

Rémi Lascault, la bédé gore

 

Quand on s'appelle Lascault, on ne peut pas envisager une autre carrière que dans les arts graphiques.

Rémi, dessinateur français (né en 1986), propose des strips de quatre cases, relatant une histoire-gag qui dérape et s'achève en carnage.
























lundi 26 juillet 2021

The Penis Wall, l'oeuvre de Peiqi Su

 

En 2014, à la New York World Maker Fair, une étudiante du Programme de Télécommunication Interactive de l'Université de NY, Peiqi Su, a proposé une création particulièrement originale.


Un grand panneau sur lequel on peut reconnaître 81 pénis en plastique, articulés, qui vont réagir électroniquement aux gestes des spectateurs, à la musique ou aux fluctuations des marchés financiers.
Et ils réagissent comment ? En se redressant fièrement, dans une position d'érection virile.

Voici un clip explicatif :


Et pour le plaisir, une séquence d'animation sur un extrait de "Dance of the Sugar Plum Fairy" de P.I.Tchaïkovsky



vendredi 23 juillet 2021

La Symphonie Astrale de Jean-Félix Lalanne

 

Lui c'est Jean-Félix Lalanne.

C'est le frère de l'autre.

Je vous ai déjà parlé de lui dans l'article consacré au film de son autre frère, René Manzor, "Le Passage".

En 2005, ce garçon compose une symphonie pour harpe, piano et guitare - son instrument - et orchestre,
La Symphonie Astrale.
Cette oeuvre illustre dans chacune de ses douze parties, les caractères des signes du zodiaque.
En voici un extrait lors de sa présentation à Lyon, sous la direction d'orchestre de Philippe Fournier :


Et la production en Chine, avec adaptation à l'astrologie et aux instruments locaux :


La preuve que dans une fratrie d'artistes, le plus doué n'est pas forcément le plus médiatisé...

mercredi 21 juillet 2021

Hans Erni, un siècle suisse pour l'art

 

Hans Erni a vu le jour dans la ville de Lucerne, en Suisse, le 21 février 1909.

Il a commencé par être apprenti en topographie avant de devenir dessinateur en bâtiment chez un architecte, Friedrich Felder.

En 1927, il entre à l'Ecole d'Art de Lucerne où il reste un an avant d'intégrer l'Académie Julian à Paris.

Le jeune Hans parcourt l'Europe et rencontre de nombreux artistes importants de l'époque : Kandinski, Mondrian, et dans les années 30, à Londres, Henry Moore, Ben Nicholson et les membres du Bauhaus en exil.

La reconnaissance de son talent éclate après la Seconde Guerre Mondiale et dès lors, les commandes officielles se multiplient : Exposition nationale suisse, la principauté du Liechtenstein et l'ONU.

Erni participe aux épreuves artistiques des Jeux Olympiques de Londres en 1948.

Outre ses dessins, gravures et peintures, Hans Erni conçoit des timbres pour la Confédération Helvétique et réalise des sculptures pour des commandes publiques.


Il s'éteint à 106 ans, le 21 mars 2015, dans sa ville de Lucerne.

Quelques exemples de son style pictural si caractéristique :











Une série sur le sport









Mais aussi dans un autre genre graphique,










Et des sculptures :