mercredi 30 juin 2021

Claudio Bernardo, le fils brésilien de Béjart

 

C'est au Brésil, à Fortaleza, que Claudio Bernardo a vu le jour en 1964.

Il étudie la danse dans sa ville natale avant de faire ses premières armes à Sao Paulo.

En 1986 il part pour Bruxelles où il intègre l'école Mudra que dirige Maurice Béjart.

Devenu pensionnaire du Béjart Ballet Lausanne, il revient en Belgique en 1986 où il reçoit un prix pour sa première création, "Caïn". Il est consacré du Prix de la SADC pour "USDUM" en 1991 :

En 1995, Claudio crée sa compagnie, As Palavras (Les Mots, en portugais).

Définitivement installé dans le Plat Pays, il propose en 2009 "L'Assaut des Cieux" qui remporte le Prix de la Critique Belge du meilleur spectacle de danse :


Les spectacles de la Compagnie rencontrent la reconnaissance internationale et en 2016, Claudio Bernardo présente "Giovanni's Club" :



lundi 28 juin 2021

Robert Jahns, toutes les couleurs du Monde

 

Robert Jahns est un photographe et voyageur allemand, basé à Hambourg, qui connaît une notoriété croissante sur Instagram et récolte de nombreux prix internationaux pour ses clichés, signés Nois7, qui mêlent réalité et fantastique, reportage et manipulation de l'image, observation et onirisme.



























vendredi 25 juin 2021

Les Parisiennes, le groupe !

 

En 1963, le compositeur et chef d'orchestre Claude Bolling a l'idée de lancer un groupe féminin de variété.

Il réunit quatre jeunes danseuses - Raymonde Bronstein, Anne Lefébure, Hélène Longuet et Anne-Marie Royer - et ainsi sont nées "Les Parisiennes" !

Bolling confie au parolier Franck Gérald le soin de poser des textes bon enfant et légers sur ses musiques joyeuses et dansantes.

Le succès durera une dizaine d'année.
Le groupe se sépare en 1973 mais un nouveau casting est aussitôt mis en oeuvre : hélas, les temps ont changé et le succès n'est pas au rendez-vous.

Une ultime tentative, en 2017, à l'initiative de Laurent Ruquier, voit le jour dans l'indifférence quasi unanime, en dépit de la participation d'artistes déjà connues comme Arielle Dombasle et Helena Noguerra.

Devenues le symbole d'une époque insouciante et heureuse, Les Parisiennes méritent un petit détour nostalgique. Pour le fun !

Le titre phare : Il fait trop beau pour travailler (1964)


Il va falloir se mettre au régime (1967)


Les fans de Mozart (1965) : pour cette fois, les paroles sont de Françoise Dorin


L'argent ne fait pas le bonheur (1966)


Le 30 février (1967)


L'Amérique ça n'est pas le Pérou (1970)



mercredi 23 juin 2021

Le pain c'est gay !

 

La boulangerie Legay Choc, rue Sainte-Croix de la Bretonnerie à Paris, au coeur du quartier du Marais, célèbre pour ses pains et pâtisseries fantaisies explicites pour la clientèle gay, a hélas, fermé ses portes en décembre 2020.

Voici quelques exemples de la production de cet établissement qui sera regrettée des habitués.

















lundi 21 juin 2021

Bigre !

 

Voilà un spectacle original qui parcourt la France depuis 2014.

Imaginé et mis en scène par Pierre Guillois, la pièce, co-écrite avec Agathe L'Huillier et Olivier Martin-Salvan, a fait l'objet de plusieurs reprises et obtenu le Molière de la meilleure pièce en 2017.

Dans trois petites chambres de bonnes haut perchées sous les toits qui dominent Paris, un gros homme, un grand maigre et une blonde pulpeuse sont voisins de couloir.
Ces trois hurluberlus ont comme particularité de tout rater. Dès lors, les catastrophes s’enchaînent, tandis que les trois s’accrochent à tout ce qui ressemble à l’amour, à la vie ou à l’espoir. 
Les objets volent, les corps valdinguent et tout l’étage est chahuté par divers incendies, fuites, tempêtes et autres sinistres délirants qui finissent en un chaos étourdissant. 
Entre Guignol et burlesque du cinéma muet (il n'y a aucun dialogue !) on se laisse prendre aux mésaventures de ce trio loufoque et attachant.





vendredi 18 juin 2021

Fai rumore

 

Quand cette chanson a été couronnée au Festival de Sanremo, en mars 2020, et, à ce titre, a remporté l'honneur de représenter l'Italie au Concours Eurovision, j'ai été déçu.

Ce n'était pas ma favorite, c'est tout.
Mais à force d'écoute, de réécoute, elle a fait son chemin dans ma tête et dans mon coeur.

Et finalement, lorsque le Concours fut annulé pour cause de pandémie, Fai rumore figurait dans mon top 3 des sélections.

Antonio Diodato, auteur-compositeur, cantautore comme on dit chez lui, est né à Aoste en 1981 et a commencé sa carrière en 2007.

Ce titre fort va faire de ce chanteur connu mais pas encore vedette, une véritable superstar.
Deux raisons à cela :

La première c'est ce qui se cache derrière la chanson.
Diodato vient de rompre avec la chanteuse Levante qui partageait sa vie. La chanson semble avoir été composée pour expliquer la rupture. Interrogé par les médias, Antonio reste évasif et ne donne pas de réponse. Levante, elle, laisse la porte ouverte en confiant "C'est un artiste !".

La seconde c'est le Covid.
Cet appel à "faire du bruit" pour meubler le vide d'une relation qui s'étiole, va devenir, au plus fort du confinement, une sorte d'hymne, de chant d'espérance pour le peuple italien !
Les gens vont le reprendre aux fenêtres, sur les balcons, face aux rues désertes et silencieuses !

Et Diodato va sublimer ce cri, lors de l'émission Eurovision : Europe shine a light !, en l'interprétant dans les Arènes de Vérone.

Le clip officiel


La version "live" dans les arènes de Vérone


Certaines chansons, par leurs qualités ou par le biais des circonstances, parfois les deux, dépassent le simple cadre du divertissement et de la variété pour devenir autre chose, le repère d'un moment d'histoire, partagé par le plus grand nombre.
Décidemment, la chanson n'est pas toujours un art mineur !

Sai che cosa penso
Che non dovrei pensare
Che se poi penso sono un animale
E se ti penso tu sei un'anima
Forse è questo temporale
Che mi porta da te
E lo so non dovrei farmi trovare
Senza un ombrello anche se
Ho capito che
Per quanto io fugga
Torno sempre a te

Che fai rumore qui
E non lo so se mi fa bene
Se il tuo rumore mi conviene
Ma fai rumore, sì
Ché non lo posso sopportare
Questo silenzio innaturale
Tra me e te

E me ne vado in giro senza parlare
Senza un posto a cui arrivare
Consumo le mie scarpe
E forse le mie scarpe
Sanno bene dove andare
Che mi ritrovo negli stessi posti
Proprio quei posti che dovevo evitare
E faccio finta di non ricordare
E faccio finta di dimenticare
Ma capisco che
Per quanto io fugga
Torno sempre a te

Che fai rumore qui
E non lo so se mi fa bene
Se il tuo rumore mi conviene
Ma fai rumore sì
Che non lo posso sopportare
Questo silenzio innaturale tra me e te

Ma fai rumore sì
Ché non lo posso sopportare
Questo silenzio innaturale
E non ne voglio fare a meno oramai
Di quel bellissimo rumore che fai

mercredi 16 juin 2021

Magda Sayeg, l'art du tricot

 

Magda Sayeg tenait un commerce de laine Houston, Texas.

En 2005, elle décide de tricoter un petit manchon pour agrémenter la poignée de la porte de son magasin.

Devant le succès auprès des clients, elle entreprend d'habiller le panneau de stop au coin de la rue.

Les passants sont ravis et la jeune femme, aidée de quelques amies, recouvre tous les panneaux de signalisation du quartier. Ainsi nait le collectif Knitta Please !

De nombreuses femmes, de tous âges, de toutes conditions, de toutes races relèvent le défi et se lancent à leur tour dans ce qui devient un véritable mouvement artistique, le Yarn bombing.

Magda, elle est sollicitée par des collectivités, des municipalités puis par des villes étrangères. elle oeuvre à présent dans de nombreux pays du monde, de l'Espagne à ,l'Australie en passant par l'Italie ou la Suède.

Elle a fait des émules en France également.

Quelques oeuvres de Magda Sayeg, qui égayent diverses métropoles :