vendredi 28 juin 2019

EXO, boys band de la K-pop

On parle beaucoup de l'engouement mondial pour la K-pop, ce style de musique sud-coréen porté par des groupes de garçons ou de filles.

Intéressons nous à un de ces boys band emblématiques, le groupe EXO.

Créé en 2011 à l'initiative du producteur Lee Soo-man de SM Entertainment, il devait se composer de 7 membres.

Au final, ce sont douze gars qui sont retenus mais on décide de scinder l'ensemble en deux : EXO-K pour la Corée et EXO-M pour la Chine.

Comme la plupart des groupes de K-pop, il s'agit donc d'une construction commerciale.
Ce qui n'exclut pas la qualité musicale.

Overdose


What is Love


Miracles in December


mercredi 26 juin 2019

Manarchy ! A Male Revue

Aux Etats-Unis on aime les spectacles de strip-tease sexy et drôles.
On appelle ça le burlesque.

Ce style de spectacles concerne aussi bien les femmes que les hommes.

En 2016, Jesi Ringotire a décider de lancer une troupe, Manarchy, basée à Oakland, CA, qui mette en valeur la masculinité de façon festive et non conventionnelle.

La perfection du corps est secondaire ici : ce qui importe c'est de montrer son/ses talent/s aux spectateurs pour aboutir à un final quasi nu !
Des performances sportives, acrobatiques, chorégraphiques ravissent le public toujours prêt à s'enflammer.

Seanmichael Polaris


Bob Exothermal


ATK


Dangerous Rose


Lap dance avec le public...



lundi 24 juin 2019

C'est quoi ce panneau ?

Non je ne vais pas vous proposer un quizz façon Madame Touchard !

Mais quand bien même vous seriez un conducteur expérimenté, il doit bien vous arriver de vous demander, au hasard de pérégrination : "C'est quoi ce panneau ?".

Voici quelques exemples de panneaux routiers authentiques mais plutôt insolites et sans doute pas répandus sur tout l'hexagone.

Attention aux moustiques géants
 


Risque de pluie de fientes d'oiseaux
Danger  vieillards !
Attention aux gens qui traversent dans toutes les positions


Ca doit être un panneau ukrainien...
 





vendredi 21 juin 2019

Concours Eurovision (57) : l"excellent crû 2019 - part 2

Suite et fin de la demonstration.

La Macédoine du Nord


"Proud" par Tamara Todevska
Paroles de Kosta Petrov, Sanja Popovska et musique Darko Dimitrov, Robert Bibliov, Lazar Cvetkoski
Cri d'amour d'une mère qui demande à sa fille d'être fier d'elle même, toujours et partout : jolie 7ème place.

L'Islande


"Hatrið mun sigra" par le groupe Hatari
Paroles et musique de Einar Hrafn Stefánsson, Klemens Nikulásson Hannigan, Matthías Tryggvi Haraldsson
Ben oui du métal à l'Eurovision : bonjour le formatage !
Cet hymne anarchiste termine 10ème.

L' Australie


"Zero Gravity" interprété par Kate Miller-Heidke
Paroles de Kate Miller-Heidke et musique de la même et de Keir Nuttall
Pop opéra doublé d'une mise en scène incroyable : classée 9ème.

L'Italie


"Soldi" par Mahmood
Paroles et musique de Charlie Charles, Alessandro Mahmoud, Dardust
Du rap ! Eh oui, autant pour le ringard !
Et du bon rap, travaillé, bien écrit qui décrit l'importance de l'argent quand il vient à manquer dans une famille, provoquant des dégats affectifs.
Une 2ème place amplement mérité.
La victoire n'aurait pas été illégitime.

Terminons par deux prestations qui illustrent mon propos mais qui ne se sont pas qualifiés pour la finale. Dommage car elles avaient des qualités.

La Belgique


"Wake up" chanté par Eliot (Vassamillet)
Paroles de Pierre Dumoulin et Eliot Vassamillet; musique de Pierre Dumoulin
Une bonne chanson, dans l'air du temps mais gâché par le trac de son interprète et la mise en scène trop statique.

Le Portugal


"Telemoveis" par Conan Osiris
Paroles et musique de Conan Osiris
Un ovni musical, inclassable mais qui fait du bien.

J'espère vous avoir convaincu de la très grande varieté du Concours Eurovision de la Chanson et qu'il est loin, très loin de la ringardise et du formatage.

jeudi 20 juin 2019

Concours Eurovision (56) : l'excellent crû 2019 - part 1

Chaque année, au mois de mai, on assiste dans les médias à un  festival de conneries concernant le Concours Eurovision de la Chanson.

C'est géopolitique, les pays occidentaux n(ont aucune chance face aux blocs scandinaves et ex-communistes;;;
Mais outre le reproche de ringardise, c'est le "formatage" des chansons qui est souvent mis en avant par ceux qui ne s'interessent pas à l'événement mais qui adore le dezinguer.

Le plus bel exemple cette année, c'est Maxime Lledo dans les Grandes Gueules sur RMC Story.
Du haut de ses 19 ans, ce garçon juge ringard un concours qu'il avoue ne jamais regarder : belle objectivité, non ?
C'est d'autant plus bizarre que ses arguments semblent ne coller qu'aux années 50-60.
Pour quelqu'un né en 2000....

Pour démontrer l'imbécilité de ces positions  et la malhonnêteté intellectuelle des ses détracteurs, voici un florilège de cette année qui prouve que le Concours Eurovision n'est ni ringard ni formaté.

Et comme il a été remporté par les Pays-Bas, la cabale anti Europe de l'Ouest...


"Arcade" interprété par Duncan Laurence
Paroles et musique de Duncan De Moor, Josef Sjöö et Wouter Hardy.
Jolie balade romantique au piano.

Parmi les autres candidats, les styles ont été très variés : La Suisse


"She got me" interprété par Luca Hänni
Paroles et musique de Laurell Barker, Frazer Mac, Luca Hänni, Jenson Vaughan, Jon Hällgren, Lukas Hällgren.
Un titre up tempo, très dans l'air du temps : termine 4ème.

La Suède


"Too late for love" interprété par John Lundvik
Paroles et musique de John Lundvik, Anderz Wirethov, Andreas Johansson
Chanson au rythme jazzy : finit 5ème.

La République Tchèque


"Friend of a friend" par Lake Malawi
Paroles et musiques de Jan Steinsdoerfer, Maciej Mikolaj Trybulec, Albert Černý
Boys band dynamique qui ne déparerait pas dans les charts : 11ème de la finale.

La Norvège


"Spirit in the sky" par le groupe KEiiNO
Paroles et musique de Tom Hugo Hermansen, Fred-Rene Buljo, Alexandra Rotan, Henrik Tala, Alexander N. Olsson, Rûdiger Schramm
Titre pop classique mais efficace, de nombreux internautes l'auraient bien vu gagner : 6ème place.


mardi 18 juin 2019

Brokenwood : enquête chez les kiwis


The Brokenwood Mysteries est une série policière neo-zélandaise, créée par Chris Bailey pour la chaîne Prime TV.

Le premier épisode a été proposé le 28 septembre 2015.

Aujourd'hui cinq saisons de quatre épisodes chacune ont été diffusées.
Chaque enquête dure 90 minutes et une sixième saison a été commandée pour tournage mi 2019.

Comment renouveler le genre enquête traditionnelle ? On délocalise.

L'inspecteur Mike Shepherd (Neill Rea), suite à des déboires personnels, est muté de la PJ d'Auckland dans la petite bourgade de Brokenwood.

Flic atypique, qui roule dans une vieille Holden Kingswood de 1971 et y écoute de la musique country sur un radio cassette.
Il a pour habitude de demander à la victime qui l'a tué au début de chaque affaire.
Entre humour et bon sens, il débrouille les crimes avec brio.

Il est secondé par la lieutenant Kristin Sims (Fern Sutherland) et l'agent Sam Breen (Nic Sampson).
Le médecin légiste d'origine russe, Gina Kandinsky (Christina Ionda) complète l'équipe.

Mike Shepherd est épaulé dans ses investigations par son voisin, le maori Jared Morehu (Pana Hema Taylor) qui joue volontiers les informateurs voire les agents infiltrés.

Le petit nombre d'épisode permet aux auteurs de nous donner des intrigues travaillées et vraisemblables qui nous dépeignent le mode de vie des néo-zélandais, pas si éloignés de nous mais différents tout de même.
Plongez vous dans ces enquêtes criminelles des antipodes qui reviennent régulièrement sur France 3

Bande annonce de la saison 1


Quelques performances de mon chouchou le beau maori Jared ;


dimanche 16 juin 2019

Sa Majesté Poussin 1er

On connait Eric-Emmanuel Schmitt, romancier, dramaturge, cinéaste et comédien.

Mais on ne sait pas suffisamment qu'il est aussi scénariste de bande dessinée.

Avec le dessinateur Janry, il a publié deux albums à ce jour des aventures d'un poussin.

En voici quelques pages :













jeudi 13 juin 2019

Quelqu'un a dit à Michel Fau

On reproche souvent aux cérémonies de récompenses du monde du spectacle leur côté soporifique et ennuyeux.

En 2011 la cérémonie des Molière a donné lieu à un  numéro qui vient contredire cette impression.

Le comédien Michel Fau, de la Comédie Française, sacrifie à son péché mignon de se travestir sur scène et donne dans un mini récital néo classique une adaptation lyrique d'un tube signé Carla Bruni, "Quelqu'un m'a dit".

On notera que les plans de coupe nous montrent la mère et la soeur de la créatrice de la chanson : si Valeria Bruni-Tedeschi s' amuse franchement de la performance on ne peut pas en dire autant de la maman...


mardi 11 juin 2019

Rafa et Tommy se font des spots

Quand on est un grand styliste et qu'on veut ouvrir sa production à un public sportif quoi de plus naturel que de s'offrir le concours d'un athlète de haut niveau ?

Tommy Hilfiger a demandé à Rafaël Nadal de jouer les égéries dans trois spots plutôt sexy qui mettent en valeur la plastique du majorquin.




dimanche 9 juin 2019

Valentine Strasser, gloire et déchéance d'un dictateur amateur


Valentine Esegragbo Malvine Strasser est né le 26 avril 1967 à Freetown, capitale de la Sierra Leone.

Issu d'une famille créole plutôt modeste, il fait de brillantes études au Sierra Leone Grammar School de Freetown avant d'être incorporé dans l'armée.

A 19 ans, il est envoyé dans l'est du pays où le RUF -Revolutionary United Front- mène une guérilla financée par un cartel mafieux de trafiquants de diamands.

Avril 1992 : Le gouvernement est corrompu, les insurgés se font pressants et les soldes ne sont pas versés depuis plusieurs mois.


Un petit groupe d'officiers subalternes, des capitaines, décident de marcher avec leurs hommes sur la capitale pour réclamer leur dû.
Le Président Joseph Saidu Momoh panique et s'enfuit devant l'avancée des mutins.
Le pouvoir est vacant, les jeunes officiers s'en emparent.

Valentine Strasser est nommé à la tête du gouvernement et de l'Etat. Il a tout juste 25 ans et devient le plus jeune chef d'Etat du monde.

L'installation du régime ne se fait pas sans mal : des manifestants qui protestent contre le Coup d'Etat sont arrêtés par des soldats et exécutés sommairement sur la plage de Freetown.
Strasser endosse la responsabilité mais, furieux, fait fusiller les auteurs de ce crime sans procès.

Si du point de vue des libertés, le nouveau pouvoir n'est pas exempt de critiques, les dispositions économiques sont assez convaincantes : l'inflation est réduite de 115 à 15%.
La corruption diminue, la criminalité également et la collecte des impôts reprend efficacement.
Une transition vers la démocratie est même approuvée par le National Provisional Ruling Council.

Mais en janvier 1996, le Conseil dépose Strasser et une transition vers un retour des civils aux affaires (dans tous les sens du terme) se met progressivement en place.

Valentine Strasser s'exile en Gambie puis au Royaume-Uni.
Il s'inscrit à l'Université de Warwick pour suivre des cours de droit et d'économie.

Mais son passé le rattrape : les exécutions d'opposants refont surface et une pétition réclame son départ de l'Université et, sur pression discrète mais insistante de Tony Blair, du pays.
Après un crochet par le Ghana, il revient en Sierra Leone.

Il s'installe chez sa mère et tente de survivre avec la maigre pension d'ex-militaire que lui verse le gouvernement, composé d'anciens de ses compagnons d'armes, reconvertis dans la vie politique "civile".
Il n'a pas droit à une pension d' ancien chef d'Etat car son régime était issu d'un putsch !

Alcoolique, il mène une vie misérable et oisive.

Tragique destin que celui de ce "tyran" brutal mais intègre, efficace mais oublieux du droit....



jeudi 6 juin 2019

Dimash Kudaibergen, l'Etoile du Kazakhstan


Ce jeune homme se nomme Dimash Kudaibergen.
Il est kazakh.

Dimash est issu d'une famille d'artistes reconnus dans son pays.
Il voit le jour le 24 mai 1994 dans la ville d'Aktioubé.

Enfant prodige, passionné par la musique, c'est à l'âge de deux ans qu'il se produit la première fois sur une scène.
A cinq ans, il suit des cours de piano et de chant et remporte l'année suivante le Concours Aynalayin catégorie piano.

Entre 2010 et 2013 il ne gagne pas moins de 4 concours nationaux de chant.
En 2014, fraîchement diplômé du Collège of Music de l'université Zhubanov d'Aktioubé, il acquiert la renommé nationale en terminant vainqueur de la catégorie "chanteur pop" du Festival international des arts Slavianski Bazar de Vitebsk.
Il y reprend le " SOS d'un terrien en détresse" extrait de Starmania, spectacle très connu dans toute l'ex-Union soviétique.


Il représente en 2015 le Kazakhstan au ABU Tv Song Contest, préfiguration du futur Eurovision Asie-Pacifique.

La célébrité internationale, il la gagne en 2017 en participant au Concours "The Singer" de la télévision chinoise Hunan TV.
Malgré sa deuxième place, ses performances vocales en font une star mondiale.

"Opera 2"


"All by myself"


Multipliant les tournées et les shows télévisés, Dimash a publié plusieurs singles et deux albums récapitulatifs de ces succès et performances.

"Confessa + Diva's aria"


"Hello" écrit et composé par Dimash


"The Crown"


"Love of tired swans", son dernier titre :


mardi 4 juin 2019

Dieux du Stade : making of

Vous connaissez les Dieux du Stade ?
Les photos de ces garçons tout nus restent relativement pudique : en effet, à peine y voit-on des fessiers rebondis mais la partie frontale est toujours (ou presque) soigneusement évacuée du cliché définitif.

Mais, dans les coulisses, les athlètes sont moins timides et ce petit making of nous permet de les voir exhiber sans gène leur anatomie...



dimanche 2 juin 2019

Jacob Jugashvili, y a de la couleur dans l'air


Je vous présente un artiste dont le nom était déjà célèbre bien avant sa naissance.

Jacob Jugashvili est né en 1972 à Tbilissi en Géorgie.
Il est l' arrière petit-fils de Josef Staline.

Après des études dans son pays et à Moscou, il sort diplômé de l'Ecole des Beaux Arts de Glasgow en 1997.

Très impliqué dans la politique de la Fédération de Russie, son engagement diffère quelque peu la reconnaissance internationale de son talent d'artiste peintre.

Ses toiles représentent des paysages aériens et très colorés et constituent des invitations à une méditation joyeuse sur le monde.