jeudi 16 février 2012

Fredric Brown

Fredric Brown est un écrivain étasunien né le 29 octobre 1906 à Cincinnati (Ohio) et décédé le 11 mars 1972 à Tucson (Arizona).
Auteur inventif et brillant, il alterna les space operas et les récits d'anticipation plus intimistes.
Il excelle dans le genre de la nouvelle où son humour parfois corrosif fait merveille.
Quatre titres incontournables :
Quand soudain les étoiles se mettent en mouvement, est-ce un prélude à la fin du monde, ou seulement un message à destination des hommes ?
Et que feriez-vous si tout à coup votre chien, hilare, vous adressait la parole ? Si une souris nommée Mikey vous demandait son chemin ?

Enfermé dans une cabane en plein désert, Luke Devereaux, auteur de science-fiction en mal d'invention, invoque désespérément sa muse – de toute évidence retenue ailleurs – quand soudain... on frappe à la porte. Et un petit homme vert, goguenard, apostrophe Luke d'un désinvolte «Salut Toto !».
Un milliard de Martiens, hâbleurs, exaspérants, mal embouchés, d'une familiarité répugnante, révélant tous les secrets, clamant partout la vérité, viennent d'envahir la Terre.
Mais comment s'en débarrasser ?

10 juin 1954. La première tentative de lancement d'une fusée vers la Lune se solde par un échec disons... cuisant. Du moins pour Keith Winston, journaliste dans une revue de science-fiction, littéralement désintégré dans le jardin de son patron par l'explosion du projectile et... réintégré dans un univers parallèle où monstres hideux aux yeux pédonculés et femmes de l'espace en sous-vêtements sexy côtoient le commun des mortels avec le plus grand naturel, sur fond de guerre intergalactique entre Arcturus et la Terre.
Pris pour un espion arcturien, Winston ne devra son salut qu'à sa connaissance de la littérature de science-fiction. Mais trouver votre double installé dans votre appartement et votre petite amie fiancée à un autre, découvrir que les machines à coudre peuvent ouvrir la voie de l'hyperespace, voilà de quoi ébranler l'esprit le plus ouvert de cet univers en folie !
Ce fut au moment où la grosse mouche bleue pénétra dans la classe que Shorty Mac Cabe décida finalement que le cours de logique du Pr Dolohan était dépourvu d'intérêt.
Certes, il était plus passionnant de poursuivre la grosse mouche bleue partie en emportant ses mains et, par-delà le paradoxe du temps, de méditer sur l'utilisation du lance-pierre dans la chasse aux dinosaures.
Percuter à 50 km/heure une petite fille à bicyclette et n'en jamais retrouver trace, voilà de quoi préoccuper Lorenz Kane. Mais quand il eut délibérément tué une autre personne – également introuvable –, il fut convaincu qu'il était le seul à exister.
Mais ce qu'on sait moins c'est qu'il est l'auteur de la plus courte nouvelle de science fiction jamais écrite !
La voici :
"The last man on Earth sat alone in a room. There was a knock on the door..."
"Le dernier homme  sur Terre était assis seul dans une pièce. Soudain, on frappa à la porte..." 
Je vous laisse méditer...

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