Mais avez vous bien écouté les paroles et compris qu'il s'agit d'un hymne spirituel chrétien ?
A l'origine, on trouve un négrier anglais, John Newton.
En 1760, alors que son navire est pris dans une tempête et menace de sombrer, Newton est touché par la grâce et se convertit, lui le débauché notoire, à l'anglicanisme.
Sauvé de la fureur des eaux, il abandonne le trafic d'esclave et devient même un des plus ardents abolitionnistes du Royaume Uni.
Pour symboliser sa rédemption, il écrit les paroles d'une sorte de cantique dont la forme musicale ne sera fixée qu'un siècle plus tard, vraisemblablement par un certain William Walker qui compile dans un style pentatonique, deux airs traditionnels à l'origine inconnue.
Laissons de côté les interprétations "classiques" à base de cornemuses, pour écouter cette version du ténor italien, Andrea Bocelli :
Le peuple amérindien des Cherokee en a fait son hymne national :
Le Choeur de la ville sud-africaine de Soweto en a donné également une version très émouvante :
Et pour clore ce tour du monde, voici Ayako Ishikawa au violon et Eisuke Mochizuki , au piano, dans une variation orchestrale classique de cette chanson mythique et universelle :
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