Et je me dois de confesser que ce fut sur la base des enregistrements audio et des clips.
Je reconnais humblement que je me suis trompé sur ces shows et dans les grandes largeurs qui plus est !
Commençons par le plus ancien :
La première de "Robin des Bois, Ne renoncez jamais" a eu lieu le 26 septembre 2013 au Palais des Congrès de Paris.
Produit par Gilbert Coullier, Laurent Benhamou, Eleonore de Galard, et Roberto Ciurleo, le livret original est signé Lionel Florence et Patrice Guirao.
J' ai souvent regretté que ces grands spectacles musicaux ne soient pas composés par un musicien unique pour assurer la cohésion de l'oeuvre.
Et bien, cette fois, la multiplicité des compositeurs ne nuit en rien à la cohérence de l'ensemble :
Antoine Angelleli, Frédéric Château, David Hallyday, Corneille, Michael Malih, John Mamann et M.Pokora ont réussi leur coup et les refrains, dynamiques ou romantiques, s'agrègent parfaitement les uns avec les autres.
La distribution s'adresse aux spectateurs adolescents : M.Pokora, dans le rôle de Robin est solidement entouré de jeunes interprètes de talent, nouveaux venus pour la plupart (Stéphanie Bédard, Marianne - Dumé, le Shériff de Nottingham - Nyco Lilliu, Frère Tuck - Marc Antoine, Petit-Jean).
Si on doutait encore de ses capacités vocales et chorégraphiques, la démonstration est impeccable.
La scénographie de Es Devlin permet aux numéros spectaculaires des danseurs, chorégraphiés par Hakim Ghorab et Yaman Okur, d'emporter le public dans le feu d'une action habilement menée.
L'histoire se déroule dans la Forêt de Sherwood, 15 ans après la légende traditionnelle.
Robin et Marianne se sont séparés. Ils ont eu un enfant, un garçon, dont Robin ignore l'existence.
Marianne va l'appeler à son aide car Adrien, leur fils, est tombé amoureux d'une jeune fille, Bédélia.
Or, cette dernière est la fille du Shériff de Nottingham qui entend se servir de cette idylle pour en finir une bonne fois pour toute avec Robin et sa troupe...
Au final, une chose est certaine : on a mis les moyens pour nous faire vivre cette aventure !
Matériels et artistiques confondus : des chanteurs aux techniciens, des costumiers aux danseurs.
Un seul reproche toutefois : les messages véhiculés sont trop prévisibles et trop datés dans ce début de siècle.
Un grand show, certes différent des comédies musicales anglo-saxones mais on s'y laisse prendre avec plaisir.
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