lundi 25 novembre 2019

Rosemary Brown, musicienne de l'au-delà


Nous allons parler d'une personne bien étrange : une femme ordinaire d'apparence et pourtant au centre d'une controverse planétaire.

Elle est née le 27 juillet 1916 à Stockwell, une banlieue du sud-ouest de Londres.
Elle s'appelle alors Rosemary Isabel Dickeson et à l'âge de 15 ans, elle est embauchée par les services postaux britanniques pour travailler dans une cantine.
En 1948, elle acquiert un piano droit d'occasion et suit des cours pendant 3 ans.

En 1952 elle épouse Charles Philip Brown, un scientifique qui travaille pour le gouvernement.
Après avoir donné naissance à deux enfants, devenue veuve, elle se tourne vers le spiritisme, discipline qui était déjà en faveur dans sa famille.

C'est au cours d'un séance qu'elle rencontre pour la première fois, un homme en redingote noire, qui lui promet une grande carrière musicale.
Rosemary identifie plus tard cette apparition comme étant Franz Liszt qui reprend contact avec elle en 1964 et qui lui demande de retranscrire et rendre publiques des compositions qu'il va lui souffler.

Au cours des 6 années qui suivent, elle va transcrire 400 pièces musicales, qu'elle dira inspirées par Johannes Brahms, Johann Sebastian Bach, Franz Schubert, Frédéric Chopin, Robert Schumann, Ludwig Van Beethoven, Wolfgang Amadeus Mozart, Franz Liszt bien sûr, mais aussi plus contemporains, Sergeï Rachmaninov, Claude Debussy ou Edvard Grieg.

Ces oeuvres varient du lied à la symphonie en passant par la sonate.

Tous les compositeurs n'interviennent pas de la même manière : Liszt prend le contrôle des mains de Rosemary; Chopin guide les doigts de la pianiste sur le clavier; Schubert chantonne sa musique, Beethoven et Bach dictent note à note la partition.

Persuadée qu'elle sert bel et bien d'intermédiaire entre le monde terrestre et l'au-delà, apportant la preuve d'une existence après la mort, Rosemary Brown a publié trois livres relatant son expérience mystique et spirituelle.

Elle décède le 16 novembre 2001 à Londres.

Bien qu'ayant été examinée par de multiples spécialistes du spiritisme, de psychiatres, les compositions passées au crible de musicologues réputés, l'énigme demeure : cette femme a-t-elle été capable d'écrire des partitions dans le style de ces grands maîtres, bien que sans formation théorique ? A-t-elle servi d'intermédiaire à un faussaire génial ?
Ou était-elle réellement en contact avec l'au-delà ?

Mazurka n°12 attribuée à Chopin


Jesus walking on the water, inspiré par Liszt


Moment musical in G moll "dicté" par Schubert


Danse exotique selon Debussy


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