Il commence à composer dès l'âge de 6 ans et se tourne assez vite vers ce que les anglo-saxons appellent le "musical theatre".
Marié trois fois, père de 5 enfants, fait chevalier en 1992, il est élevé à la pairie à vie en 1997 et devient Lord Andrew Lloyd-Webber of Sydmonton.
Il a écrit 13 comédies musicales à ce jour, des variations pour violoncelle à l'attention de son frère Jullian, un brillant concertiste, un ballet, des musiques de films et une messe de requiem.
De nombreux sites reviennent en détail sur sa vie et son oeuvre : aussi, je souhaite seulement ici faire connaître son talent aux internautes curieux .
Pour mon goût personnel, il s'agit plus exactement de génie : je le tiens en effet pour le plus grand compositeur du genre depuis Offenbach !
Mais jugez vous même, sur pièces...
Une histoire d'amour qui se déroule en France, un peu dans le style de Michel Legrand; une oeuvre méconnue et intimiste qui tranche avec les superproductions dont le Maître est souvent coutumier...
Michael Ball, qui deviendra une star de la scène britannique puis internationale, y fit ses débuts.
"Cats" : un pari exceptionnel que d'adapter ces poèmes que Thomas Stearns Elliott écrivit pour ses petits enfants et qui content la chronique d'une troupe de chats qui, le soir de Jellical Night, doivent décider quel félin le plus méritant va pouvoir renaitre au matin pour une nouvelle vie.
Grizabella, la vieille chatte pelée, après une première apparition ratée, revient vers le lieu de la réunion et se raconte. Elle réussit à émouvoir ses deux jeunes semblables et le très joli final de cette chanson marque la rédemption pour Grizabella, après une première vie bien remplie et agitée, elle va se voir donner une seconde chance...
L'interprétation d'Elaine Paige est éblouissante, comme toujours !
Un show magique qui tint l'affiche 21 ans à Londres et 18 ans à Broadway...
"Sunset Boulevard" : l'adaptation du film de Billy Wilder avec Bette Davis. Immortelle histoire que celle de cette star du cinéma muet, mise sur la touche par l'arrivée du "parlant" et qui croit pouvoir faire un come back grace à un jeune scénariste un rien cynique qui s'est laissé séduire par ses manières de Diva...
Géniale partition de ALW pour cette oeuvre, sans doute la plus aboutie et la plus cohérente formellement.
Composer une musique de film pour un "musical" sur le cinéma : évident, non ?
Et pourtant, ce flot de sonorités qui vous enveloppe et vous emporte à Hollywood rien que par la magie des notes, n'a rien de facile ou de trivial ! C'est un quasi opéra qui se déroule sur scène et l'émotion est là, transcendée par des interprètes légendaires : Glenn Close, Elaine Paige ou encore Patti LuPone...
"Joseph and the Amazing Technicolor Dreamcoat" : l'histoire biblique de Joseph et de ses douze frères qui le vendent aux égyptiens comme esclave. Mais Joseph est intelligent et il devient le ministre de Pharaon...Tout finit bien et la fraterie se réconstitue dans une réconciliation générale.
C'est la première réalisation commune de A L W et Tim Rice, un copain de faculté qui écrit les paroles des chansons.
Ce classique de la comédie musicale se joue sans discontinuer depuis 1968 quelquepart dans le monde : universités, troupes amateurs, théâtres professionnels ! plus de 500 adaptations depuis la création...
La chanson suivante, créee par Danny Osmond, est devenue un classique, symbole de la lutte des minorités et en particulier des juifs, contre les persécutions.
"The Phantom of the Opera" : adaptation du roman de Gaston Leroux.
Le plus grand succès de la carrière de A L W : depuis octobre 1986, il se joue à Londres et depuis 1988 sur Broadway !
Le rôle féminin principal, Christine, a été écrit pour sa deuxième femme, Sarah Brightman.
C'est avec le rôle d'Eric, le "Phantom", que Michael Crawford révéla son talent au monde musical.
De multiples versions de ce spectacle se produisent dans le monde entier : Japon, Russie, Afrique du Sud, Pays-Bas, Hongrie, Italie, Espagne ainsi que Corée et depuis peu, la Chine !
"POTO", pour les fans, a eu plus de spectateurs que "La Guerre des Etoiles, n°1" n'en a eu en salle !
Véritable fresque "opératique" dans laquelle le compositeur délivre pleinement le souffle dont il est capable, y compris en créant des extraits d'opéras imaginaires pour les répétitions qui émaillent l'intrigue !
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