J'aime bien l'histoire de Roméo et Juliette : comme la guerre de Bosnie nous l'a démontré il y a une dizaine d'année, c'est un thème éternel et universel, hélas !
La fraîcheur des sentiments se fond avec la noirceur des antagonismes familiaux (ou communautaires, mais c'est la même chose, non ?).
La naïveté et l'innocence se confrontent à la férocité des haines absurdes et se font pulvériser...
Shakespeare, bien évidement, a rendu comme personne la beauté et le lyrisme de cet amour sacrilège.
Des opéras, évidement, ont décliné sur scène cette histoire.
Mais aussi, pour nous français, une comédie musicale! Une de celles, rarissimes, dont nous pouvons être fiers !
Oh, certes, les paroles que Gérard Presgurvic a mis dans la bouche des deux héros sont loin, très loin de la poésie shakespearienne !
Pourtant, je les aime bien, moi, ces textes un peu trop simples mais qui font mouche : je suis toujours ému par la légendaire scène du balcon, avec le beau Damien Sargue et la charmante Cécilia Cara !
Je chante avec eux et, immanquablement, ma voix se noue sur le refrain :
Une autre compositeur, italien celui là, a produit récemment sa version : Riccardo Cocciante !
Son "Opera Popolare" intitulé "Giulietta e Romeo" n'est pas dénué de qualité non plus.
A mon goût, un des meilleurs moments, c'est la mort de Mercuzio, "Com'e leggera la vita" par le superbe et talentueux Gianmarco Schiaretti :
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