jeudi 28 août 2008

Dilbert ou La Vie de Bureau

On connait le principe de Peter dans le monde du travail : tout promu atteint un jour ou l'autre son niveau d'incompétence !

Connaissez vous le principe de Dilbert ?

Selon son créateur, Scott Adams, fort lui même de 15 années passées comme ingénieur dans une compagnie de matériel informatique - vous savez, son nom s'écrit en trois lettres, BMI je crois, ou quelque chose dans ce genre...- il a conclu un jour que ce n'est pas la promotion qui génére l'incompétence mais le degré d'incompétence qui détermine le niveau hiérarchique auquel vous pouvez prétendre ! C'est en fonction de celà que l'on est promu !

Et combien de fois ne l'avons nous pas constater : un commercial nul, le voilà catapulté à une position d'encadrement; un directeur d'agence insuffisant, il fera merveille au marketing, au développement des produits ou mieux, véritable bâton de maréchal des incompétants : les ressources humaines !

Dans la bande déssinée créee par Scott Adams, on suit les aventures de Dilbert, un ingénieur consciencieux mais sans charisme. Il est doté d'un petit chien teigneux, Dogbert, qui ne rêve que de devenir le maître du monde, en tout cas de s'enrichir aux dépents des gogos !
On fréquente aussi ses collègues, Alice, une jeune femme acharnée de travail mais sans imagination; Wally, le tire-au-flanc patenté; Asok, le jeune stagiaire indien, naïf et de bonne volonté; Catbert, l'épouvantable DRH sadique et enfin, le Boss, au crâne agrémenté de deux cornes de cheveux dressés et dont la nullité n'a d'égale que son auto-satisfaction.




La charge d'Adams ne se limite pas à caticaturer la vie de bureau et l'organisation stalinienne de la hiérarchie - savoir faire passer les messages mêmes les plus absurdes en ayant toujours soin de déléguer suffisament pour avoir à chaque fois un bouc émissaire en cas d'échec et faire comprendre au personnel que son sort pourait être pire et que de toute façon son salaire n'est en aucune façon lié à son niveau d'implication ou d'initiative- il griffe aussi la société américaine dans son ensemble et les rapports humains, tous pays confondus ! Et certains jours, ça saigne...!


Vous devinez de quel ordinateur je dévore ces vignettes chaque jour... ? Du bureau, bien sûr !

(désolé pour le non anglophones, je n'ai pas trouvé de traduction convenable...)

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