Jamais 203 !
Je vous ai déjà parlé de "Lestat" et de "Billy Elliot", deux musicals composés par le divin Elton.
Petit retour en arrière, voici la première oeuvre théâtrale de la pop star : "Aïda".
Si vous êtes féru d'opéra, vous connaissez l'histoire de cette princesse nubienne, capturée par les soldats égyptiens sous la conduite du prince héritier Radamès.
Dans sa geôle, Aïda tombe amoureuse du beau prince.
Mais la fiancée de ce dernier fait tout son possible pour contrarier cette idylle et dénonçant la tentative de fuite de la nubienne, elle provoque la disgrâce de son amant.
Radamès et Aïda sont condamnés à être emmurés vivants dans un tombeau.
Triste fin !
Tim Rice et Elton John ont imaginé une passerelle temporelle pour bâtir un happy end : la pièce s'ouvre dans un musée, dans la salle des antiquités egyptiennes; une statue s'anime soudain alors que les visiteurs se figent et nous raconte l'histoire des amants maudits. A la fin, un jeune homme et une jeune femme se regardent intensement : à travers le temps et l'espace, Radames et Aïda se sont retrouvés, trois mille ans plus tard, et sortent en se tenant par la main...
Pour un premier essai, Elton a réussi, me semble-t-il, un coup de maître ! Une musique variée, pas trop eltonienne, mais un peu tout de même, jazzy mais pas trop, lyrique juste ce qu'il faut, romantique sans mièvrerie.
La mise en scène d'un show peut l'embarquer vers les sommets ou le plomber : on peut voir sur le net, le pire et le meilleur dans ce domaine.
Idem pour les chanteurs : la distribution originale, Adam Pascal et Heather Headley en tête aura largement contribué au succès mondial de ce spectacle.
D'ailleurs jugez par vous même :
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