Ca c'est mon drapeau :
Dans cette époque de replis communautaire, je dirais que c'est l'étendard de mon peuple :
celui des pédés, tapettes, tarlouzes, suceurs-de-bite, bref des enculés plus ou moins assumés!
Tous les ans, en France le dernier samedi de juin, les hommes qui aiment les hommes se retrouvent dans de grandes marches festives dans toutes les grandes villes de la planète.
Du moins, celles qui leur permettent de le faire : dans une majorité de pays, la haine et l'intolérance sont de mise !
Les faggots, les schwülen et autres froccio du monde commémorent ainsi la première grande affirmation de la communauté gay étatsunienne au travers de la révolte de Stonewall, du nom d'un bar newyorkais, dont les clients fatigués d'être harcelés par les forces de l'ordre se sont rebellés et se sont battus avec les policiers pendants près de trois jours.
Je fais partie de la minorité de cette minorité qui ne comprend pas que la plupart de ses semblables n'aient d'autre objectif que de singer le mode de vie des hétéros : mariage, adoption...
Je trouve néanmoins leurs revendications légitimes si leur mise en oeuvre peut leur permettre de mieux vivre leur différence.Moi, personnellement, je ne réclame que le droit à l'indifférence : qu'on me foute la paix quant à ce que je fais de mon cul et qu'on ne se mèle pas plus de ma vie sexuelle - et sentimentale - que je n'entends m'ingérer dans la vie spirituelle des autres.
Pour revenir à la Gay Pride - dite aussi Marche des Fiertés Gay - c'est d'abord, pour moi, l'occasion de voir des jeunes gens biens bâtis déhambuler dans les rues très légèrement vêtus.
Le côté revendicatif me laisse indifférent.
Et tous les ans, je me rince l'oeil, et meme les deux, merci :
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