dimanche 21 juin 2009

Nino Ferrer

Nino Ferrer (15 août 1934 à Gênes, Italie - 13 août 1998 à Montcuq ,Lot ),
de son vrai nom Nino Agostino Arturo Maria Ferrari, est un chanteur, auteur et compositeur franco-italien.

D'abord musicien de jazz, il forme un groupe, les Dixies Cats, puis devient le bassiste de Nancy Holloway, chanteuse de soul alors en vogue.
Pendant cette période il compose "Un an d'amour" - aussi titré "C'est irréparable" - qui sera au générique du film d'Almodovar, "Talons aiguilles" sous le titre espagnol de "Un año de amor".Sur son premier disque, en 1963, on trouve la chanson : "Pour oublier qu'on s'est aimé" repris ensuite par Nicoletta.
En 1965, le succès arrive enfin : "Mirza", "Les cornichons", "Le téléphon"...

Un titre plus polémique "Je voudrais être noir" participe à la dualité de l'artiste qui aime osciller de la chanson pop dite "catalogue" comme "Les cornichons" à des romances lentes et tristes comme "Moi, toi et la mer" et "Un jour comme un autre".

Au début des années 70, il atteint la renommé internationale avec "La maison près de la fontaine" et "Le Sud".Le succès, loin de le combler, l'éloigne du show business.
Ses nouvelles compositions resteront confidentielles. Il se réfugie dans la peinture, art qu'il cultive depuis des années comme l'attestent plusieurs pochettes de ses albums.

Finalement, apparemment miné par le décès de sa mère, il se suicide en plein champs, d'une balle dans la tête.
Hommage à l'artiste :




2 commentaires:

V à l'Ouest a dit…

A part ses quelques chansons les plus connues, qu'il peignait et qu'il avait terminé sa vie à Montcuq, je ne connaissais rien de Nino Ferrer. Et je suis très surpris d'apprendre que c'est lui qui a écrit "Un año de amor". Décidément, on en apprend des choses en passant ici. Merci Gérald.

Gérald a dit…

Merci Vincent !
Si cet article, comme celui sur Becaud pouvait donner envie à des "curieux" de re-découvrir Nino Ferrer, j'en serais ravi.
C'est pour moi un artiste sous-évalué qui vaut bien mieux que "Les cornichons" ou "le Téléfon"...