lundi 15 juin 2009

Dessine moi un Petit Prince...

C'est l'histoire d'un drôle de petit livre, paru en 1943 à New York.

Ouvrage inclassable, écrit gros, avec des tas de petits dessins d'enfants en guise d'illustrations...D'enfant ? Voire...

D'après l'auteur, Antoine de Saint Exupéry, aviateur et écrivain de son état, ce serait une histoire vraie.
Conte philosophique, parabole éthique, bréviaire de vie pour les hommes, les vrais, ceux qui sont restés les enfants qu'ils furent un jour...

Non, pour paraphraser le héros du livre, c'est forcement une histoire vraie, puisqu'elle est jolie !

Plantons le décor :

Dans le désert, un aviateur en panne tente de réparer son appareil. Soudain, dans le silence de la nuit fraîche, une petite voix :
- S'il te plait, dessine moi un mouton !S'ensuit la fantastique rencontre avec le Petit Prince, souverain d'une planète minuscule et lointaine, en quête d'amis dans l'univers.
Son monde d'origine, si petit, n'est riche que de ses trois volcans, de graines de baobabs qu'il faut surveiller pour éviter qu'ils n'envahissent tout et d'une rose, fille du hasard et qui est l'objet des attentions affectueuses du Petit Prince !


Décontenancé par les adultes qu'il a croisé jusqu'ici - un roi, un businessman, un vaniteux, un géographe et un allumeur de réverbères - le Petit Prince, sur Terre, va rencontrer d'autres fleurs, un renard qui veut être apprivoisé, et un serpent qui prétend répondre à toutes les questions...
De ces rencontres il va comprendre trois règles de vie essentielles :


"On est responsable pour toujours de ce que ce qu'on a apprivoisé."
" On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux !"

"Ce qui embellit le désert, c'est qu'il cache un puits quelque part"

Sa relation quasi filiale (mais dans quel sens ?) avec l'aviateur va s'achever car le Petit Prince veut rentrer chez lui, retrouver sa rose.

Si vous n'avez pas les larmes aux yeux à la fin, quand le serpent permet au Petit Prince de rejoindre son étoile, désolé de vous le dire, mais vous avez perdu au fond de vous la part de rêve que vous aviez étant enfant.
Il vous reste une chance : si un jour vous errez dans le désert et que vous y voyez un enfant blond qui semble perdu, faites savoir au monde entier qu'il est revenu...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

merci merci merci !Mac